Me voilà à déménager mon blog, aujourd'hui, pas sur un coup de tête mais presque. Ca aurait pu attendre.
Tandis que je sautais le pas, je me suis demandée ce que ça apporterait. Avec la précédente version de ces mondes, je me suis éparpillée, d'abord sur mon chat, ensuite sur quelques textes, avant de me lancer dans une vision technique de ma progression en tant qu'écrivain amateur.
Les Aventures de Robert ont été le gros moteur des années précédentes. Mais cela ne me suffit pas. Je rêve d'un blog avec un ton plus personnel, à la manière de Haricot Primeur, mais sans le pipi-caca-vomi. Quoique, si j'immortalise ici mes moments de solitude...
J'ai bien envie de faire simple, sans complexe, pour me défouler. Juste raconter ce que je vis, ce que je vois. Pourquoi ne pas faire comme tout le monde ? Un blog n'a de finalité que s'il est un vrai journal, l'étude de l'écriture quant à elle a des limites qu'on ne peut que tatônner...
Quand même, je garde mon beau dragon en bannière. Un jour, quelqu'un m'a dit, "quand la page s'est affichée, c'est au dragon que j'ai su que j'étais au bon endroit." Ah ah ah. Je ne peux décemment pas décevoir mon public.
Allons-y, recommençons de zéro.
J'aurais 30 ans en juillet. J'ai un chat de 9 ans, un bébé de 9 mois, un mari de 29 ans. Je joue du clavier pour me nourrir, et j'aimerais bien terminer mon roman au Sortir de l'Ombre avant l'échéance fatidique de mon anniversaire. Dans les faits, trois mois avant, sinon, j'aurais vraiment une bonne raison de déprimer ce jour-là. Je risque même de prendre une cuite (qui ne me coûtera pas bien cher, deux mojitos et je suis faite.)
Ce matin, je me suis couverte de laine, autant que j'en possède, parce que ma gorge me gratte à nouveau. Il me semble que mon corps ne fait pas beaucoup d'effort pour nous épargner à lui et moi-même, sa locataire, ces rhumes douloureux que notre engeance nous refile.
Ce soir, je me rends à la gym seule pour me muscler un peu, et me détendre beaucoup. Dans l'intervalle, je n'ai pas fait grand chose d'intéressant.
Ce midi, en déjeunant vite fait à mon bureau, je me suis encore laissée envahir par la sinistrose de la presse. Je ne suis pas la seule. A bien y regarder, je ne vois pas beaucoup de gens trépigner de joie autour de moi en ce moment. Une chappe de plomb pèse sur nos épaules. Argent, consommation, quand tu nous tiens... Life is a bitch.
Vivement le printemps.