vendredi 31 décembre 2010

2011, c'est demain !

Bilan 2010

Le bilan est forcément rapide. Que voulez-vous, l'an dernier, j'avais mis trois éléments dans ma liste :
  • Faire ce qu'il faut pour ASLO. Facile.
  • Terminer les Siwès Chronicles : le premier jet est dans la poche.
  • M'assurer qu'on aurait une association pour CoCyclics. C'est bon, Tremplins de l'Imaginaire est sur les rails, merci aux grenouilles :-)
J'ai le sentiment d'une année bien remplie, assez stressante à certains niveaux et je suis soulagée d'en voir le bout.

Pour ce qui est de l'écriture, je suis vraiment contente d'avoir bouclé un roman. Pour chaque nouveau texte, j'ai le sentiment de recommencer de zéro, avec le risque de ne pas parvenir au bout. Ce n'est pas grave de ne pas terminer un projet ou de passer à un autre, mais quand on tient vraiment à un texte, avant même de poser sa première ligne, on joue plus gros qu'on ne se l'avoue.

J'ai de la chance, mes proches me soutiennent, et CoCyclics me porte. Plusieurs romans ont trouvé un éditeur, le cycle fonctionne, les bêta-lecteurs et les permanents sont plus formidables chaque jour... Et les rencontres que j'ai faites me transforme.

Résolutions 2011

Ah ah ! Elles sont nombreuses !

  • Terminer les corrections de la guerrière fantôme et lui trouver un éditeur si possible, tant qu'à faire...
  • Ecrire au moins la moitié du tome 2, Le lion à la langue fourchue.
  • Représenter dignement CoCyclics dans les manifestations.
  • Tenter l'impossible pour les jeunes auteurs. :-)
  • Migrer le forum de CoCyclics (je n'ai pas hâte...)

Palsembleu, 2011, c'est demain ! Mon premier roman paraît bientôt ! Je vais enfin partager avec vous un texte dont je vous parle depuis des années. This is priceless.


Et puis ce ne sera pas le seul : il y aura plein de romans CoCyclics :-)


Inattendu

Ce matin, dernier jour de 2010, le facteur m'a apporté un petit cadeau.



La toile que j'ai commandée de la couverture d'Au Sortir de l'Ombre.


Elle attend sagement qu'on l'accroche.
Un bon présage pour 2011, j'espère :-)

Mes meilleurs voeux

À toutes et tous, je vous souhaite d'excellentes fêtes, un beau réveillon et surtout une belle année 2011.



mardi 28 décembre 2010

Le tunnel magique

Chers lecteurs,

J'aime beaucoup ce texte, je l'ai revu pour vous aujourd'hui. J'espère qu'il vous plaira et qu'il n'y a plus de faute...

Petit conte de fête : le tunnel magique

Bonnes fêtes à toutes et tous !
Votre dévouée Syven

dimanche 19 décembre 2010

Une étape de bouclée

What's up my friend ?

Je me suis endormie plusieurs fois sur mon manuscrit papier cette semaine (Disney m'a tuER), mais enfin, je suis allée au bout. Cela reste du premier jet. J'ai encore de la matière à ajouter, la fin à réécrire pour incorporer le cliff hanger, mais... mais... mais je trouve que ce n'est pas trop mal. Un peu d'auto-satisfaction très mesurée ne nuit pas à ce stade. Surtout que comme personne ne peut encore lire, je suis tranquille.

Donc le programme:
  • Une relecture spéciale ajouts + saisie des modifs sur papier. 
  • Une relecture spéciale dialogues.
  • Une relecture spéciale forme.

Je ne suis pas satisfaite de Baxian, toujours beaucoup de travail avec lui parce que c'est un gars complexe; il a une histoire gratinée le pauvre. Quelques complexités sont à dénouer pour les marjaks, et je prévois un titrage, heu,pas de faignasse, mais pas loin.

Pas d'incipit pour les Siwès Chronicles. On lance les dés, et on reste au plus près du lecteur. Telle est la règle. A voir, si je vais gagner... * tension *

jeudi 9 décembre 2010

Convention CoCyclics 2010

Syven, Syven, où es-tu?
Syven, Syven, écris-tu?

Eh bien non et c'est triste. Ou pas. En fait, depuis que j'ai fini ma nouvelle, je lis la Guerrière fantôme version papier entre deux petites créations couture, et le WE, je l'emmène en déplacement. Car oui, le WE dernier, je l'ai emmenée (on va mettre féminin parce que la star du bouquin, c'est notre petite Siwès) à la convention CoCyclics, et demain, je repars pour la capitale !

C'était bien...

Les petits moments sympas (Montreuil + convention):
  • Nous avons lu des passages croustillants d'un bouquin au coin du feu, ce qui a donné lieu à quelques mimes, heu, hilarants.
  • On a bu du rhum au criquet ! Si, même moi ! Même pas peur ! (Surtout après que Thomas John ait goûté...)
  • J'ai partagé un moment assez étonnant avec Boulet, pris à partie par la mère d'un fan (mon viking poilu est top).
  • On a vu un caleçon Kermitt déambuler, si-si.
  • Les truffes de Silène sont scandaleusement délicieuses.
  • Mon discours a motivé les conjoints des grenouilles (j'étais assez contente ^^)
  • Je suis un loup-garou qui a survécu à un village. GNIARK.
  • Sur le stand de Gründ, nous avons revu Xavier Décousus, et, et... comme plusieurs grenouilles, j'ai reçu une épreuve dédicacée de Nadia Coste !!! TADA !!!*
  • Plein de grenouilles à Montreuil, plein de grenouilles à la convention : des conversations comme on en voudrait tous les jours.
  • Il y en a eu plein d'autres. :)
Que la force soit avec nous.

 Je ne m'attarde pas, j'ai encore plein de choses à faire ce soir, et gasp, il est déjà 23h00. AU SECOURS !!!






* Je l'avais dit il y a longtemps que c'était un super bouquin. Eh bien c'est aussi un superbe bouquin maintenant ! ^^ La version finale sera encore plus belle ! Le 3 mars 2011 ! Un livre pour tous !

jeudi 2 décembre 2010

Temps froid, mais coeur à l'ouvrage


Ces temps-ci, je bouge pas mal...

Après les Utopiales, je me suis rendue au salon de Lenvor, à côté de Brest. Un salon fort sympathique, installé dans une salle lumineuse où les stands et les allées étaient agréablement disposées. Les intempéries aidant, je n'ai pas pu m'attarder aussi longtemps que souhaité pour en faire le tour, mais en vérité, j'y allais surtout pour rendre une petite visite à mon éditeur Alexis Lorens, des éditions du Riez.

J'ai ainsi pu récupérer mon exemplaire d'Un Autre de Christophe Nicolas, qui brillait sous l'éclairage ainsi qu'on le remarque dans ma seconde photo. Nous avons parlé des livres et des projets du Riez. Sans dévoiler de grand scoop, Memories of Retrocity, ça va être quelque chose.

Par contre, je suis vraiment un boulet, je me suis pointée sans mes GGG.

Demain, je me rends à la Convention CoCyclics 2010, ainsi qu'au Salon de Montreuil Samedi. On va dire que ça bosse dur en coulisse. Il faut que je prépare mon petit discours de galvanisation des troupes. Et je fais chauffer la machine à coudre... ^^

Est-ce que les nouvelles, c'est mon truc ?

Illustration par Moon de la nouvelle "Pour les Hommes"
Franchement, je crois que non. Ceux qui ont suivi ma page facebook ont pu noter combien j'ai peiné sur mon dernier texte court. La  première nouvelle que j'ai voulu commettre s'est immédiatement transformée en univers qui la dépassait complètement, encore une novella à ranger dans mes carnets...

Ce qui m'amène à repenser sérieusement mon approche de ces textes. avant de commencer à rédiger ASLO*, j'ai pondu un certain nombre de textes courts, mais j'étais dans un mode d'étude de style, sans autre contrainte que me faire plaisir et de penser court.

Cependant, si je consulte mes carnets, le résultat est là. Souvent, mes textes "courts" débordent ou sont un appel à voir plus grand.
  • "Pour les Hommes" sera un jour un scénario de projet graphique ou un roman.
  • Bazabel Airlines m'a inspiré tout un univers décalé dont j'ai écrit le début...
  • Au Sortir de l'Ombre, nouvelle originellement paru chez Nocturne, est devenue un roman à part entière.
  • Trois hommes dans un caveau appelle à une série d'épisodes burlesques auxquels je repense régulièrement.

Je vais reprendre le tome 1 des Siwès Chronicles

Forcée de travailler sur une nouvelle, j'ai mis de côté mon manuscrit pendant une bonne grosse quinzaine de jours. Ce n'est pas pour autant qu'il m'a laissé en paix. La plupart de mes vagabondages intérieurs m'y ont ramenée, encore et toujours, jusque dans mes rêves... C'est comme ça, Siwès m'habite.

Et... ?
Sinon, comme partout en France, il fait froid et il neige par chez moi.

* ASLO : Au Sortir de l'Ombre

mercredi 1 décembre 2010

Stop bleeding on criticism

2010 et 2011 sont deux grandes années pour quelques jeunes auteurs qui fréquentent CoCyclics. Leur premier roman est paru. C'est plutôt bien au final de passer plus tard, un peu comme aux oraux du bac. Je bénéficie ainsi de l'expérience des autres. (Je rappelle que vous pouvez précommander mon roman ici.). J'observe ce qui se passe, avec la même circonspection que mon chat quand je lui propose autre chose que sa croquette habituelle dans sa gamelle.

L'après-publication... (Je parle en mon nom propre.) On n'y pense pas tant que ça quand on est dans l'attente. On reste focalisé sur la publication en elle-même. Allez, j'irai jusqu'à dire que cela relève un peu de l'obsessionnel... Rien d'anormal pour un premier roman. Pour continuer la digression, j'espère que l'attente va amplifier la joie du moment à proprement parler où je serrerai le bouquin sur mon coeur. Ensuite, je courrai en le brandissant dans le jardin, pour que les vaches alentours l'admirent. Enfin, si elles sont dehors, parce que là, à cause de la neige on les a rentrées.

Donc, sans les copains, je serais focalisée sur l'anticipation de ce nouvel émolument dans la vie d'Au Sortir de l'Ombre. Si je me base sur l'étude de ma propre personne, tout égocentrique que cela puisse paraître, je remarque que c'est récurrent chez l'aspirant auteur : on anticipe la fin de chaque étape, mais pas forcément la suivante. Par exemple, quand on écrit le premier jet, l'angoisse c'est de savoir si on va le terminer. Ensuite, si la correction se terminera un jour, puis si le résultat va survivre à la bêta-lecture, puis si on va finir par l'envoyer à des éditeurs, puis si on va finalement obtenir une réponse positive, puis comment va être la couv'... et au fait, comment vont se passer les corrections ?

Mais une fois que la sortie est proche, l'angoisse c'est plutôt, comment le roman va-t-il être accueilli ? Le pire étant que personne ne le remarque. Bref. On y arrive, à la critique.

La critique n'a rien à voir avec la bêta-lecture. Normalement, si vous avez bien fait votre boulot avec votre éditeur, l'avis du lecteur doit rentrer dans le domaine du subjectif : tout y passe, les thèmes, les personnages, le style, l'histoire, tout. Impossible que quelqu'un aime 100 % de vos choix. Même quand vous adorez un bouquin, il vous suffit de réfléchir un peu pour trouver des éléments auxquels vous n'adhérez pas. D'ailleurs, pour mes lectures, j'ai pris la ferme décision de ne pas me placer dans une optique décorticage, histoire de ne pas me gâcher ce qui m'a plu.

Le problème, c'est que les critiques même argumentées sont écrites pour les autres lecteurs, pas pour l'auteur. C'est normal, l'auteur n'est pas le texte, il faut pouvoir en parler sans langue de bois. Sauf que la relation entre l'auteur et le texte sont très étroites. On ne bosse pas des mois ou des années sur un tel projet sans se sentir meurtri quand un lecteur déteste ce qu'on a produit, quelqu'en soit la raison et bien qu'il en ait le droit.

(NDLR: c'est pour ça que je ne lirai que les bonnes critiques d'ASLO publiées à droite à gauche–je suis optimiste. Je veux bien recevoir en direct tous les retours polis, francs, hautement désapprobateurs que vous voudrez, ce n'est pas la même chose, parce qu'a priori, ce sera formulé différemment.Vous conviendrez que si vous discutez devant moi de mon bouquin, vous prendrez plus de pincettes qu'en mon absence. Genre, au lieu de me dire, c'est tout pourri, franchement, moi les monstres je trouve ça super naze, je ne sais même pas comment on peut  lire des histoires aussi abracadabrantes sans parler de les écrire !", vous opterez sûrement par un délicat: "vraiment, je suis désolé, les monstres, ce n'est pas mon truc." C'est moins blessant.)

Revenons à nos moutons. Ce qui m'inquiète le plus, c'est le questionnement que génère parfois ces avis. Genre, à quoi bon écrire ou se faire publier si certains trouvent mes textes aussi nuls ? Ou, combien aiment vraiment, combien sont déçus ? Doit-on risquer de décevoir tant de gens ?

À mon sens, ce n'est pas une bonne question. Est-ce qu'on va arrêter de vendre du chocolat parce que certains sont réfractaires ? Non. Ou bien, si on examine la proportion du lectorat français qui déteste la fantasy ou la SF, doit-on en déduire qu'il faut retirer ces genres du marché ? NON.

D'autre part, à quel point doit-on se remettre en question suite à la critique ? S'il n'y a aucune critique positive,  évidemment. Mais j'aurai tendance à prôner la prudence, à ne pas chercher à plaire à tout le monde. Il est aussi question d'identité, mine de rien.

Nathan Bransdford dit : Be yourself.
"Queries, manuscripts, correspondence: the absolute best thing you can do is to just be yourself."

Je suis d'accord. Ce qui fait un bon texte, c'est un auteur qui lui donne une tonalité propre. Il faut aimer ses textes au-delà des critiques. Dans mon cas, quand je pense à Au Sortir de l'Ombre, je sais que je ne cesserai pas de l'aimer sous prétexte qu'un critique l'a détesté.

Est-ce que forte de ces réflexions, j'encaisserai mieux les avis négatifs ? Hum, je serai présomptueuse de croire que cela ne m'affectera pas. Me connaissant, j'espère juste que ça me donnera envie de me noyer sous le travail. Ce sera bon pour CoCyclics et pour Siwès. En tout cas, ça ne m'arrêtera pas.

Le côté obscur de la force, sans doute.