vendredi 31 décembre 2010

2011, c'est demain !

Bilan 2010

Le bilan est forcément rapide. Que voulez-vous, l'an dernier, j'avais mis trois éléments dans ma liste :
  • Faire ce qu'il faut pour ASLO. Facile.
  • Terminer les Siwès Chronicles : le premier jet est dans la poche.
  • M'assurer qu'on aurait une association pour CoCyclics. C'est bon, Tremplins de l'Imaginaire est sur les rails, merci aux grenouilles :-)
J'ai le sentiment d'une année bien remplie, assez stressante à certains niveaux et je suis soulagée d'en voir le bout.

Pour ce qui est de l'écriture, je suis vraiment contente d'avoir bouclé un roman. Pour chaque nouveau texte, j'ai le sentiment de recommencer de zéro, avec le risque de ne pas parvenir au bout. Ce n'est pas grave de ne pas terminer un projet ou de passer à un autre, mais quand on tient vraiment à un texte, avant même de poser sa première ligne, on joue plus gros qu'on ne se l'avoue.

J'ai de la chance, mes proches me soutiennent, et CoCyclics me porte. Plusieurs romans ont trouvé un éditeur, le cycle fonctionne, les bêta-lecteurs et les permanents sont plus formidables chaque jour... Et les rencontres que j'ai faites me transforme.

Résolutions 2011

Ah ah ! Elles sont nombreuses !

  • Terminer les corrections de la guerrière fantôme et lui trouver un éditeur si possible, tant qu'à faire...
  • Ecrire au moins la moitié du tome 2, Le lion à la langue fourchue.
  • Représenter dignement CoCyclics dans les manifestations.
  • Tenter l'impossible pour les jeunes auteurs. :-)
  • Migrer le forum de CoCyclics (je n'ai pas hâte...)

Palsembleu, 2011, c'est demain ! Mon premier roman paraît bientôt ! Je vais enfin partager avec vous un texte dont je vous parle depuis des années. This is priceless.


Et puis ce ne sera pas le seul : il y aura plein de romans CoCyclics :-)


Inattendu

Ce matin, dernier jour de 2010, le facteur m'a apporté un petit cadeau.



La toile que j'ai commandée de la couverture d'Au Sortir de l'Ombre.


Elle attend sagement qu'on l'accroche.
Un bon présage pour 2011, j'espère :-)

Mes meilleurs voeux

À toutes et tous, je vous souhaite d'excellentes fêtes, un beau réveillon et surtout une belle année 2011.



mardi 28 décembre 2010

Le tunnel magique

Chers lecteurs,

J'aime beaucoup ce texte, je l'ai revu pour vous aujourd'hui. J'espère qu'il vous plaira et qu'il n'y a plus de faute...

Petit conte de fête : le tunnel magique

Bonnes fêtes à toutes et tous !
Votre dévouée Syven

dimanche 19 décembre 2010

Une étape de bouclée

What's up my friend ?

Je me suis endormie plusieurs fois sur mon manuscrit papier cette semaine (Disney m'a tuER), mais enfin, je suis allée au bout. Cela reste du premier jet. J'ai encore de la matière à ajouter, la fin à réécrire pour incorporer le cliff hanger, mais... mais... mais je trouve que ce n'est pas trop mal. Un peu d'auto-satisfaction très mesurée ne nuit pas à ce stade. Surtout que comme personne ne peut encore lire, je suis tranquille.

Donc le programme:
  • Une relecture spéciale ajouts + saisie des modifs sur papier. 
  • Une relecture spéciale dialogues.
  • Une relecture spéciale forme.

Je ne suis pas satisfaite de Baxian, toujours beaucoup de travail avec lui parce que c'est un gars complexe; il a une histoire gratinée le pauvre. Quelques complexités sont à dénouer pour les marjaks, et je prévois un titrage, heu,pas de faignasse, mais pas loin.

Pas d'incipit pour les Siwès Chronicles. On lance les dés, et on reste au plus près du lecteur. Telle est la règle. A voir, si je vais gagner... * tension *

jeudi 9 décembre 2010

Convention CoCyclics 2010

Syven, Syven, où es-tu?
Syven, Syven, écris-tu?

Eh bien non et c'est triste. Ou pas. En fait, depuis que j'ai fini ma nouvelle, je lis la Guerrière fantôme version papier entre deux petites créations couture, et le WE, je l'emmène en déplacement. Car oui, le WE dernier, je l'ai emmenée (on va mettre féminin parce que la star du bouquin, c'est notre petite Siwès) à la convention CoCyclics, et demain, je repars pour la capitale !

C'était bien...

Les petits moments sympas (Montreuil + convention):
  • Nous avons lu des passages croustillants d'un bouquin au coin du feu, ce qui a donné lieu à quelques mimes, heu, hilarants.
  • On a bu du rhum au criquet ! Si, même moi ! Même pas peur ! (Surtout après que Thomas John ait goûté...)
  • J'ai partagé un moment assez étonnant avec Boulet, pris à partie par la mère d'un fan (mon viking poilu est top).
  • On a vu un caleçon Kermitt déambuler, si-si.
  • Les truffes de Silène sont scandaleusement délicieuses.
  • Mon discours a motivé les conjoints des grenouilles (j'étais assez contente ^^)
  • Je suis un loup-garou qui a survécu à un village. GNIARK.
  • Sur le stand de Gründ, nous avons revu Xavier Décousus, et, et... comme plusieurs grenouilles, j'ai reçu une épreuve dédicacée de Nadia Coste !!! TADA !!!*
  • Plein de grenouilles à Montreuil, plein de grenouilles à la convention : des conversations comme on en voudrait tous les jours.
  • Il y en a eu plein d'autres. :)
Que la force soit avec nous.

 Je ne m'attarde pas, j'ai encore plein de choses à faire ce soir, et gasp, il est déjà 23h00. AU SECOURS !!!






* Je l'avais dit il y a longtemps que c'était un super bouquin. Eh bien c'est aussi un superbe bouquin maintenant ! ^^ La version finale sera encore plus belle ! Le 3 mars 2011 ! Un livre pour tous !

jeudi 2 décembre 2010

Temps froid, mais coeur à l'ouvrage


Ces temps-ci, je bouge pas mal...

Après les Utopiales, je me suis rendue au salon de Lenvor, à côté de Brest. Un salon fort sympathique, installé dans une salle lumineuse où les stands et les allées étaient agréablement disposées. Les intempéries aidant, je n'ai pas pu m'attarder aussi longtemps que souhaité pour en faire le tour, mais en vérité, j'y allais surtout pour rendre une petite visite à mon éditeur Alexis Lorens, des éditions du Riez.

J'ai ainsi pu récupérer mon exemplaire d'Un Autre de Christophe Nicolas, qui brillait sous l'éclairage ainsi qu'on le remarque dans ma seconde photo. Nous avons parlé des livres et des projets du Riez. Sans dévoiler de grand scoop, Memories of Retrocity, ça va être quelque chose.

Par contre, je suis vraiment un boulet, je me suis pointée sans mes GGG.

Demain, je me rends à la Convention CoCyclics 2010, ainsi qu'au Salon de Montreuil Samedi. On va dire que ça bosse dur en coulisse. Il faut que je prépare mon petit discours de galvanisation des troupes. Et je fais chauffer la machine à coudre... ^^

Est-ce que les nouvelles, c'est mon truc ?

Illustration par Moon de la nouvelle "Pour les Hommes"
Franchement, je crois que non. Ceux qui ont suivi ma page facebook ont pu noter combien j'ai peiné sur mon dernier texte court. La  première nouvelle que j'ai voulu commettre s'est immédiatement transformée en univers qui la dépassait complètement, encore une novella à ranger dans mes carnets...

Ce qui m'amène à repenser sérieusement mon approche de ces textes. avant de commencer à rédiger ASLO*, j'ai pondu un certain nombre de textes courts, mais j'étais dans un mode d'étude de style, sans autre contrainte que me faire plaisir et de penser court.

Cependant, si je consulte mes carnets, le résultat est là. Souvent, mes textes "courts" débordent ou sont un appel à voir plus grand.
  • "Pour les Hommes" sera un jour un scénario de projet graphique ou un roman.
  • Bazabel Airlines m'a inspiré tout un univers décalé dont j'ai écrit le début...
  • Au Sortir de l'Ombre, nouvelle originellement paru chez Nocturne, est devenue un roman à part entière.
  • Trois hommes dans un caveau appelle à une série d'épisodes burlesques auxquels je repense régulièrement.

Je vais reprendre le tome 1 des Siwès Chronicles

Forcée de travailler sur une nouvelle, j'ai mis de côté mon manuscrit pendant une bonne grosse quinzaine de jours. Ce n'est pas pour autant qu'il m'a laissé en paix. La plupart de mes vagabondages intérieurs m'y ont ramenée, encore et toujours, jusque dans mes rêves... C'est comme ça, Siwès m'habite.

Et... ?
Sinon, comme partout en France, il fait froid et il neige par chez moi.

* ASLO : Au Sortir de l'Ombre

mercredi 1 décembre 2010

Stop bleeding on criticism

2010 et 2011 sont deux grandes années pour quelques jeunes auteurs qui fréquentent CoCyclics. Leur premier roman est paru. C'est plutôt bien au final de passer plus tard, un peu comme aux oraux du bac. Je bénéficie ainsi de l'expérience des autres. (Je rappelle que vous pouvez précommander mon roman ici.). J'observe ce qui se passe, avec la même circonspection que mon chat quand je lui propose autre chose que sa croquette habituelle dans sa gamelle.

L'après-publication... (Je parle en mon nom propre.) On n'y pense pas tant que ça quand on est dans l'attente. On reste focalisé sur la publication en elle-même. Allez, j'irai jusqu'à dire que cela relève un peu de l'obsessionnel... Rien d'anormal pour un premier roman. Pour continuer la digression, j'espère que l'attente va amplifier la joie du moment à proprement parler où je serrerai le bouquin sur mon coeur. Ensuite, je courrai en le brandissant dans le jardin, pour que les vaches alentours l'admirent. Enfin, si elles sont dehors, parce que là, à cause de la neige on les a rentrées.

Donc, sans les copains, je serais focalisée sur l'anticipation de ce nouvel émolument dans la vie d'Au Sortir de l'Ombre. Si je me base sur l'étude de ma propre personne, tout égocentrique que cela puisse paraître, je remarque que c'est récurrent chez l'aspirant auteur : on anticipe la fin de chaque étape, mais pas forcément la suivante. Par exemple, quand on écrit le premier jet, l'angoisse c'est de savoir si on va le terminer. Ensuite, si la correction se terminera un jour, puis si le résultat va survivre à la bêta-lecture, puis si on va finir par l'envoyer à des éditeurs, puis si on va finalement obtenir une réponse positive, puis comment va être la couv'... et au fait, comment vont se passer les corrections ?

Mais une fois que la sortie est proche, l'angoisse c'est plutôt, comment le roman va-t-il être accueilli ? Le pire étant que personne ne le remarque. Bref. On y arrive, à la critique.

La critique n'a rien à voir avec la bêta-lecture. Normalement, si vous avez bien fait votre boulot avec votre éditeur, l'avis du lecteur doit rentrer dans le domaine du subjectif : tout y passe, les thèmes, les personnages, le style, l'histoire, tout. Impossible que quelqu'un aime 100 % de vos choix. Même quand vous adorez un bouquin, il vous suffit de réfléchir un peu pour trouver des éléments auxquels vous n'adhérez pas. D'ailleurs, pour mes lectures, j'ai pris la ferme décision de ne pas me placer dans une optique décorticage, histoire de ne pas me gâcher ce qui m'a plu.

Le problème, c'est que les critiques même argumentées sont écrites pour les autres lecteurs, pas pour l'auteur. C'est normal, l'auteur n'est pas le texte, il faut pouvoir en parler sans langue de bois. Sauf que la relation entre l'auteur et le texte sont très étroites. On ne bosse pas des mois ou des années sur un tel projet sans se sentir meurtri quand un lecteur déteste ce qu'on a produit, quelqu'en soit la raison et bien qu'il en ait le droit.

(NDLR: c'est pour ça que je ne lirai que les bonnes critiques d'ASLO publiées à droite à gauche–je suis optimiste. Je veux bien recevoir en direct tous les retours polis, francs, hautement désapprobateurs que vous voudrez, ce n'est pas la même chose, parce qu'a priori, ce sera formulé différemment.Vous conviendrez que si vous discutez devant moi de mon bouquin, vous prendrez plus de pincettes qu'en mon absence. Genre, au lieu de me dire, c'est tout pourri, franchement, moi les monstres je trouve ça super naze, je ne sais même pas comment on peut  lire des histoires aussi abracadabrantes sans parler de les écrire !", vous opterez sûrement par un délicat: "vraiment, je suis désolé, les monstres, ce n'est pas mon truc." C'est moins blessant.)

Revenons à nos moutons. Ce qui m'inquiète le plus, c'est le questionnement que génère parfois ces avis. Genre, à quoi bon écrire ou se faire publier si certains trouvent mes textes aussi nuls ? Ou, combien aiment vraiment, combien sont déçus ? Doit-on risquer de décevoir tant de gens ?

À mon sens, ce n'est pas une bonne question. Est-ce qu'on va arrêter de vendre du chocolat parce que certains sont réfractaires ? Non. Ou bien, si on examine la proportion du lectorat français qui déteste la fantasy ou la SF, doit-on en déduire qu'il faut retirer ces genres du marché ? NON.

D'autre part, à quel point doit-on se remettre en question suite à la critique ? S'il n'y a aucune critique positive,  évidemment. Mais j'aurai tendance à prôner la prudence, à ne pas chercher à plaire à tout le monde. Il est aussi question d'identité, mine de rien.

Nathan Bransdford dit : Be yourself.
"Queries, manuscripts, correspondence: the absolute best thing you can do is to just be yourself."

Je suis d'accord. Ce qui fait un bon texte, c'est un auteur qui lui donne une tonalité propre. Il faut aimer ses textes au-delà des critiques. Dans mon cas, quand je pense à Au Sortir de l'Ombre, je sais que je ne cesserai pas de l'aimer sous prétexte qu'un critique l'a détesté.

Est-ce que forte de ces réflexions, j'encaisserai mieux les avis négatifs ? Hum, je serai présomptueuse de croire que cela ne m'affectera pas. Me connaissant, j'espère juste que ça me donnera envie de me noyer sous le travail. Ce sera bon pour CoCyclics et pour Siwès. En tout cas, ça ne m'arrêtera pas.

Le côté obscur de la force, sans doute.

mercredi 24 novembre 2010

Brèves et Utopiales 2010

Les Utopiales


Mettre plus d'une semaine à taper mon compte-rendu, je l'avoue, ce  n'est pas très glorieux... Que voulez-vous, j'ai une nouvelle à terminer d'urgence (la relecture en cours, c'est ma première commande, le gros stress.) Alors les Utopiales ? Super festival comme d'habitude. J'ai eu le temps de parcourir les expositions et d'assister à une conférence (je les écoute donc grâce à ActuSF ICI.)

C'est que le vendredi puis le samedi, par extension, j'ai surtout présenté CoCyclics, vendu des GGG*, répondu à des questions, rencontré de nouvelles personnes, revu un grand nombre de grenouilles, demandé des autographes, arpenté le bar de Madame Spock avec Magali Duez, etc.

Il faut faire de la com' pour CoCyclics (le truc imprononçable que personne ne sait dire ou écrire), histoire que tout le monde sache ce qu'on fait. Il y a encore du boulot, mais on progresse.

Mes petits moments sympa:

  • À ceux qui croient l'aventure impossible en Bretagne, qu'ils montent avec moi se perdre sur les petites routes un soir de tempête. ^__^
  • Jean-Claude Dunyach fait des blagues à hurler de rire avec ses mains.
  • Un enfant peut dormir comme une pierre même sous une lumière rouge.
  • Scott Westerfield trouve que Syven est un nom de plume "lovely" (GHAAAA !)
  • Il suffit de venir à Nantes pour rencontrer un auteur brestois (Yan Marchand m'a dédicacé Comme un poison dans l'eau)
  • Tenir un canapé au bar, c'est la certitude de faire connaissance avec des auteurs et des éditeurs. ^__^
  • J'ai commencé à me faire dédicacer mon guide des éditeurs par les éditeurs sur une idée de Jean-Claude Dunyach. Par contre, l'équipe du GGG n'est pas chaude pour son slogan, "Ecrit avec les pieds, relié avec les fesses" (de mon côté, je pense que ça va faire monter le taux de fréquentation de ce blog. Je n'hésite pas.)
  • À trois heures du mat', les grenouilles ne sont pas couchées et elles aiment jouer avec des petites grenouilles mécaniques. Si-si.
Le restaurant le samedi soir a été formidable comme toujours. Je suis repartie avec dans ma musette un paquet d'enseignements qui me font de nouveau réfléchir sur l'écriture. Vous me direz, je me posais déjà un tas de questions métaphysiques. Je m'en pose juste plus...

Et je suis revenue aphone.

Première dédicace

Au fait, ma première dédicace officielle lors d'un salon, ça y est, c'est prévu : au festival de Zone Franche à Bagneux. Je suis sur la liste et le Riez aura un stand.  J'y serai au moins le 4 mars. http://sites.google.com/site/zonefranchebagneux92/programme-2011/auteurs-illustrateurs

* GGG: Grimoire Galactique des Grenouilles

Bientôt plus de news. Et des petites réflexions d'auteurs.

mardi 9 novembre 2010

Des petites news...

Qu'on se le dise, j'ai la mega-patate.

ASLO / Au Sortir de l'Ombre

Ca fait toujours plaisir de recevoir des retours sur son texte. Qu'on se le dise, si ce roman n'a qu'une seule qualité, c'est que le lecteur ne s'ennuie pas. Beaucoup de personnes m'adressent des encouragements pour cette parution : des lecteurs intrigués, des copains survoltés, des collègues impatients, la famille au complet.

Je suis ravie. Il y a beaucoup de mobilisation, c'est vraiment chouette.
Et puis j'ai vendu mes premiers bouquins !
(Enfin, mon éditeur a vendu mes premiers bouquins ^__^).





Siwès Revival

Vous n'aviez pas entendu parler d'elle depuis quelques jours, le temps de faire un break et de bien réfléchir. Je commence la correction. De toute façon, elle m'obsède. J'ai imprimé le manuscrit et chaque midi, je vais lire un chapitre, puis je le corrigerai le soir. Par rapport à ASLO, je sais très très bien où je vais. Je pense que les corrections ne vont pas s'éterniser.

Si je fais un chapitre par jour, d'ici Noël, c'est plié. Ca serait un chouette cadeau de noël... [Hey, les corneilles qui ricanent là-bas dans le fond ! OKay, je suis toujours super optimiste en général ! Mais il vaut mieux, hein ! Sinon, je n'y arriverai pas !]

Les Utopiales 

Ce WE, il y a les Utopiales. Mon mari vient avec moi, ça me rend toute heureuse et je suis ravie de revoir une bonne partie de mes grenouilles de CoCyclics. J'espère faire de belles rencontres. Si vous me cherchez, je serai aux alentours du bar de madame Spock, où on va vendre des grimoires galactiques !


Si vous êtes auteur de l'imaginaire, c'est le MUST HAVE !
75 fiches sur les éditeurs de l'imaginaire !

Vous pouvez aussi le commander en cliquant ICITE !

samedi 30 octobre 2010

Préventes, c'est parti !

Oui, pas de décompte, rebondissement, c'est incroyable mais c'est vrai, les préventes ont été ouvertes cette semaine. J'ai même déjà vendu des livres ! Ce qui est amusant, c'est que j'en suis la première surprise*.

Ne vous sentez pas oublié pour autant ami lecteur, souscrire aujourd'hui ou hier ne fait pas de différence tant que vous souscrivez !

[Oui, je sais, il y a comme de relents d'apprentie commerciale dans l'air... Il faudra que je vous parle de ces histoires de promotion. C'est le grand stress.]

22 € 90 pour plus de 400 pages de suspens et de frisson !

Je vous rappelle que la souscription est importante pour le tirage d'Au Sortir de l'Ombre, qu'il s'agit d'une réservation, que les frais de port sont offerts et qu'en plus, il y aura un petit cadeau.

Deux possibilités pour souscrire :
  •  Par chèque en remplissant le bon de commande ; le chèque sera encaissé à la parution soit au 25 janvier 2011 ;
  • Par paypal, en achetant le livre via le bouton en bas de la page de la boutique ou le bouton suivant ; dans ce cas, vous êtes débité(e) tout de suite.

Si vous hésitez, je vous recommande de lire la présentation améliorée sur Au Sortir de l'Ombre. Je compte ajouter quelques témoignages de lecteurs. Bon, et ce WE, je passe commande de ma bande-annonce...

Et on dit merci à son frangin ^__^


* Il existe une différence entre anticiper et réaliser que la chose s'est produite. La sensation est délicieuse.

mardi 26 octobre 2010

De quoi parle "Au Sortir de l'Ombre"

Lady Chapillon m'a invitée sur le forum de http://steampunk.fr* pour parler d'Au Sortir de l'Ombre, et j'en ai livré un peu plus sur le contenu. Ce ne serait pas très gentil de vous léser et de ne pas vous en dire autant.

Je vais reprendre ici une partie de ma présentation et développer un peu.  C'est délicat de présenter son texte, et commencer en ligne est un bon exercice. (Mon blog m'a toujours servi d'atelier, notez.)

Réservations dès le 15 novembre, parution au 25 janvier [boutique]

Londres, 1889. La guilde d'Ae protège les aethrynes depuis des siècles pour qu'elles se consacrent à leur tâche : garder piégés dans leur ombre de sinistres monstres avides de massacre, les gothans. Lorsqu'une secte d'aliénés s'attaque à ces prêtresses, l'organisation est ébranlée par la traîtrise de plusieurs agents d'importance. Les traqueurs William, Christopher et Heinrich, qui sont chargés de la protection de lady Eileen pour une nuit, n'imaginent pas les enjeux de la chasse dont ils feront bientôt l'objet. Mais dans l'ombre d'Eileen, attentif, Il sait ce qui est sur le point de se jouer.  

Alors de quoi est-ce que cela parle ? D'aventure, de folie, de démesure, de survie, de détermination, en somme d'humanité.

Sur la couverture d'Aurélien Police, vous découvrez l'un des personnages principaux, Eileen une prêtresse dont l'ombre est habitée par un gothan. Elle est poursuivie par de mystérieux traîtres qui n'hésiteront pas à la tuer, quitte à libérer son monstre dont les appétits sont sanguinaires. Les traqueurs qui l'accompagnent font partie de la Guilde et ont chacun un pouvoir spécifique (que je vous laisserai découvrir). Ils la protègent de leur mieux, malgré la présence oppressante du gothan qui leur donne des cauchemars, leur mine le moral, les angoisse un peu plus chaque jour, en particulier lorsque la nuit tombe et que les ombres assaillent les murs... Bien sûr, leur aventure les mènera à découvrir plus qu'ils n'auraient souhaité en apprendre et les véritables enjeux les dépassent complètement.

C'est un roman à suspens, avec une tension particulière. Le gothan est un monstre pervers et intelligent qui ne vit que pour étancher sa soif de sang. Il est retenu dans l'ombre mais il peut revêtir de multiples apparences et il déborde d'imagination pour faire souffrir ceux qui approchent de sa prêtresse.

Si cela se passe à Londres en 1889, ce n'est pas gratuit. A l'époque, plus sombre que Paris, le Londres victorien dégageait une atmosphère propice à ce genre de créature. Toute la dynamique de cette cité et de son organisation convenait parfaitement comme cadre à la Guilde d'Ae qui garde le secret de l'existence des gothans.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas du genre à y aller par le dos de la cuillère. Au Sortir de l'Ombre ne joue pas que sur l'atmosphère. C'est une histoire où les monstres sont de véritables personnages, ils ne font pas partie d'un decorum et ils s'en donnent à coeur joie.

Je m'arrête là. Il vaut mieux vous laisser découvrir les héros du roman dans le texte.


* Si vous aimez le steampunk, je vous encourage vivement à y faire un tour. Les sections sur les créations,  en particulier, sont époustouflantes.

PS: je réfléchis à une nouvelle bande-annonce.

lundi 25 octobre 2010

Premier jet terminé !

J'ai terminé le premier jet de la Guerrière Fantôme (tome 1 des chroniques de Siwès).

Evidemment, pour certains, la nouvelle sent le réchauffé... Il faut dire que la semaine dernière, je n'ai pas eu le temps de poster à ce sujet entre deux émotions occasionnées par la couverture d'Au Sortir de l'Ombre (que je ne me lasse pas d'admirer.)

En vérité, non seulement j'ai fini ce premier jet, mais en plus j'ai trouvé le titre du tome suivant : Le Lion à la Langue Fourchue. Ceux qui ont suivi se souviennent qu'avec le second personnage principal Baxian, je construisais les bases du tome 2, et naturellement, la fin de cet épisode est liée à ce titre. J'en suis très contente. J'ai hâte de me mettre à l'écriture de ce deuxième tome et je prends déjà des notes (assaillie que je suis par mes idées qui ne semblent pas vouloir prendre congé, elles.)

Cerise sur le gâteau, j'ai aussi résolu une certaine partie du cliffhanger diabolique de Siwès qui ne me convenait pas. Je sais, parmi vous les bêta-lecteurs désignés sont ravis de le savoir, un cliffhanger, génial, le genre de truc qui énerve le lecteur qui doit attendre un an pour lire la suite...

J'ai une nouvelle à terminer pour un Appel à textes, et dès que j'ai fini, je me mets à la relecture. Si je pouvais l'achever pour noël, ce serait vraiment bien. Comme on dit, à coeur vaillant, rien d'impossible ! ^__^

Lecture...


PS: j'ai lu Vegas Mytho de Christophe Lambert ce WE.
C'est ENORME ! J'ai adoré !

Vous aimez Californication ? Les films de brigands ? Les 50's ? Les Dieux? La mythologie ? Les SUPERS POUVOIRS?

Allez-y, foncez. Je ne l'ai pas lâché en deux jours.

jeudi 21 octobre 2010

La couverture d'Au Sortir de l'Ombre

Illustration d'Aurélien Police
À paraître début 2011 aux éditions du Riez
Londres, 1889. La guilde d'Ae protège les aethrynes depuis des siècles pour qu'elles se consacrent à leur tâche : garder piégés dans leur ombre de sinistres monstres avides de massacre, les gothans. Lorsqu'une secte d'aliénés s'attaque à ces prêtresses, l'organisation est ébranlée par la traîtrise de plusieurs agents d'importance. Les traqueurs William, Christopher et Heinrich, qui sont chargés de la protection de lady Eileen pour une nuit, n'imaginent pas les enjeux de la chasse dont ils feront bientôt l'objet. Mais dans l'ombre d'Eileen, attentif, Il sait ce qui est sur le point de se jouer.
La semaine prochaine, je vous explique pourquoi c'est un bon bouquin et pourquoi il faut le lire :-)
Je vous laisse relire l'article précédent : So close and so far
N'est-ce pas qu'elle est belle cette couverture ?

Note : Si pour vous comme pour moi, l'impatience monte, vous pouvez aussi le signaler ici:
http://www.scifi-universe.com/encyclopedie/livre/22519-au-sortir-de-l-ombre.htm

mercredi 20 octobre 2010

So close and so far

L'avenir, cet inconnu. Malgré les malencontreuses péripéties que subissent les éditions du Riez, l'exaltation est là. On est très proche de voir Au Sortir de l'Ombre paraître.

Les éditions du Riez m'ont déjà offert plusieurs moments d'exception, la façon dont ils m'ont annoncé que le roman était retenu entre autres, et hier, j'en ai eu un autre, tout aussi intense.

Je me suis tendue comme un arc quand j'ai découvert dans ma boîte e-mail ce message d'Aurélien Police. Je n'avais plus qu'à cliquer pour découvrir son travail, avec, de retour dans mon esprit, les doutes sur ce que je lui avais dit de mon texte, mes croquis miteux que j'avais retournés dans tous les sens, les conseils que m'avait donnés un ami auteur, mais aussi la certitude tranquille de mon éditeur...

Evidemment j'ai cliqué, hein, et j'ai découvert une scène qui m'a coupée le souffle, (ou fucking awesome comme dirait mon cher et tendre). Le bonheur, le pied intégral, je l'ai regardée encore et encore, à me repaître de ses moindres détails toute la soirée*. Il n'y a qu'une petite chose à revoir. C'est vous dire si Aurélien a merveilleusement travaillé. [Insoutenable suspense, je suis cruelle, vous devrez patienter.]

Et puis, il y a eu cette révélation. Vous savez, la fraction de seconde où tout s'éclaire. Grâce à cette seule image, j'ai enfin compris mon désir de publication (oui, j'aurais mis le temps, bon). J'avais déjà cherché à comprendre : la gloire, non ; la fortune, heu non non ; le leg à la postérité pas plus ; l'envie de décrocher le goncourt, ah ben non c'est pas de la littérature le fantastique faut pas oublier. Alors ?

Parce que mine de rien, une parution à quelques centaines d'exemplaires, c'est une goutte d'eau dans l'océan de romans qui noient les librairies chaque année. De même si on considère le micro-éditeur qui se tue à la tâche pour ses bouquins, on peut se demander ce qui pousse à tant de sacrifices (parce que son boulot n'est pas anecdotique, OK). Alors pourquoi une petite parution revêt-elle une telle importance, au-delà de proportions si on se cantonne au retour sur investissement ?

Parce qu'on s'en fiche du nombre d'exemplaires parus, il s'agit d'un livre, un véritable livre. On ne parle plus d'un manuscrit ou d'un texte, on parle ici d'un objet qui possède un caractère magique, le pouvoir de faire rêver un tiers**.

On ne sait jamais ce qu'on va découvrir dans un livre. La couverture donne un indice, la quatrième aussi, mais à quelle sauce se fera-t-on manger ? On l'ignore. On en déteste certains que d'autres ont semble-t-il adoré, on les aime souvent sans pour autant dépasser le stade de la promenade cordiale, et puis de temps en temps, c'est le choc, on vit l'histoire, on s'identifie aux personnages, on est incapable de reposer l'ouvrage.

L'auteur lui, quand il écrit, il est dans cet état de choc vous voyez. Non là, je fais une généralité. Disons plutôt que quand j'écris, je suis dans cet état de choc. Il y a beau y avoir de la technique, de la préparation, quand j'écris, je suis chevillée à mes personnages, je les ai dans la peau. Je ne me contente pas de les regarder et de tirer sur leurs ficelles, quand ils ont mal, j'ai mal, quand ils ont une poussée d'adrénaline, je l'ai aussi, tout ce qui leur arrive, je le vis avec intensité.

Des gens vont bel et bien tenir mon livre. Ils aimeront ou pas, peu importe, ils erreront avec mes personnages. Certains partageront même une résonnance particulière avec mon texte et ils vivront une aventure intense.

(Du moins, si tout se passe bien***.)
(Bref je suis foutue : je cours après une chimère. Pire, j'adore ça. :-D )



* C'est pour ça que je n'ai toujours pas écrit la dernière scène qui me manque des Siwès Chronicles, impossible de me détacher de cette image, à ce jour la plus belle illustration qu'on m'ait faite, et surtout la plus fidèle à mes souhaits.
** Ou cauchemarder, c'est selon. ^__^ Non, Au Sortir de l'Ombre, c'est du frisson. Pas d'inquiétude. 
*** Allez on croise les doigts et si on a envie d'un coup de shopping, on n'hésite pas à faire un tour sur le site du Riez !

lundi 18 octobre 2010

Envie de lire ?



Mes amis, mes chers lecteurs, une fois n'est pas coutume, je vais faire un peu de réclame pour mon éditeur (bon, ok, dès que je peux je place un mot sur lui, et alors ?) Aujourd'hui, c'est différent, l'heure est grave, assez pour que les souscriptions d'Au Sortir de l'Ombre soient décalées. Donc on va suspendre le compte à rebours.

Oui, vous êtes un poil inquiet, je le suis autant, croyez-le bien. Le problème des petites structures, c'est qu'elles avancent beaucoup et qu'elles récupérent leur mise tardivement. Mon éditeur a à coeur de payer ses illustrateurs, auteurs et correcteurs avant de poursuivre avec de nouvelles parutions (ce qui est compréhensible et tout à fait louable). Bref il a besoin de ventes et il a lancé un appel sur le net.

Alors si vous aviez déjà parcouru son catalogue et trouvé un bouquin sympa, c'est le bon moment pour retourner le commander. Sinon, si vous aviez prévu des achats de livres dans les prochaines semaines, ce serait chouette de jeter un coup d'oeil sur sa production.

Je vous remets le lien : http://www.editionsduriez.fr/

De mon côté, j'ai lu et aimé la Loi du Désert de Franck Ferric, j'ai commandé Un Autre de Christophe Nicolas (qui a l'air vraiment excellent), le recueil Food for maggot a obtenu de bonnes critiques, et on m'a dit du bien de la saga vampirique de Virginia Schilli, et dans la prochaine antho en souscription, il y a pleins de bons auteurs (et même Sire Cédric !)

Quant à l'avenir d'Au Sortir de l'Ombre, dès que ça bouge, je vous fais signe.
[Dark side of the force.]

vendredi 15 octobre 2010

Tremplins de l'Imaginaire

C'est avec joie (et émotion) que j'ai vu naître cette semaine l'association qui va désormais porter légalement le projet.

Je trouve son nom magnifique, et fort en regard de nos objectifs :
- le soutien et l’aide aux auteurs de la littérature francophone SFFF (science-fiction, fantastique, fantasy) ;
- par extension, la promotion de cette littérature ;
- le soutien et l'aide au collectif CoCyclics.

Cette association nous permettra de réaliser ce qu'on ne pouvait pas avec CoCyclics d'un point de vue matériel. Notre première action sera la parution de notre guide des éditeurs, le Grimoire Galactique des Grenouilles, prévue pour les Utopiales (on croise les palmes) du 10 au 14 novembre prochain, soit la veille de l'anniversaire de CoCyclics.


Bientôt quatre ans. Saviez-vous que dans les contes, les grenouilles se transforment ? Eh bien, c'est vrai. Hier un nouveau roman a trouvé un éditeur, d'autres suivront vite et avec Tremplins, nous ferons plus encore demain.


:-)


À lire:  l'annonce officielle sur Tintamar(r)e

PS: Du coup, j'ai un nouveau site à faire pour Tremplins, et un déménagement de site web à organiser.

PS2: Merci à ma secrétaire, trésorière et amie Roanne pour son aide précieuse.

mardi 12 octobre 2010

Préventes, J-21, la vie continue

Siwès Chronicles

J'approche de la fin des aventures de Baxian, dont la destinée s'accomplit avec son lot de péripéties (mais non, je ne le malmène pas genre concours de dressage, avec roulé-boulé saut triple-boucle piquée. Il court juste un peu, et pas très longtemps en plus.)

Je me représente les personnages comme des marionnettes de chair, dont les mouvements et les sentiments sont les ficelles que j'agite. Oui, c'est un poil barbare, mais fort amusant. Certains s'arc-boutent et tirent comme des boeufs sur les ficelles, question de caractère.

Je réfléchis toujours à la caractérisation.C'est l'une des notions les plus complexes à maîtriser en terme d'écriture, qu'il s'agisse de ce qu'elle doit prendre en compte ou de quelle façon elle doit se traduire.

Au Sortir de l'Ombre

Je suis en attente de la suite des opérations, fébrile mais déterminée. Je pense à la parution, aux critiques à venir. Je me prépare aux désillusions possibles, parce qu'aucun texte ne pourra jamais plaire à l'ensemble du lectorat du genre.

J'ai toujours envisagé Au Sortir de l'Ombre comme un roman d'action divertissant, où le suspens et le frisson se ménagent la part belle. Garder le lecteur en haleine. Suivre différents personnages qui entrent au contact de l'ombre. Vivre l'intensité de la poursuite. Sentir l'emprise du gothan sur les murs et sur les gens. Ne pas lésiner et aller au bout.

En gros, j'ai le même lectorat que Stéphen King. J'aurai forcément de bonnes critiques. :-D
Ou pas, du coup... :-/


En parallèle...
J'écris une nouvelle. Elle met en scène de dangereuses créatures originelles qui se livrent une lutte passionnée.

J'ai envie de réserver http://syven-mondes.org et de me faire un site d'ici janvier. Seul problème, je n'ai pas le temps du tout. Je vais réfléchir quand même.

mardi 5 octobre 2010

Préventes, J-27

J'ai failli oublier ! Non mais j'ai failli oublier ! Les préventes pour Au Sortir de l'Ombre démarrent dans 27 jours. Et vous savez quoi ? La tension est montée d'un cran.


Les préventes, kesako

La prévente est une réservation du roman à paraître à sa sortie. Elle vous assure que vous recevrez votre exemplaire rapidement  dès que le roman sera disponible et elle s'assortit en général de cadeaux, comme des frais de port offerts et parfois des marque-pages ou des cartes postales.

Dans le cas d'Au Sortir de l'Ombre, en plus des frais de port offerts, sera joint un flyer cartonné. (Hiiiiiiiiiiiii!) Si vous souscrivez sur papier en joignant un chèque, il ne sera encaissé qu'au jour de la parution. Si vous optez pour du paypal, vous êtes débité(e) tout de suite.

Mon éditeur estime et ajuste le tirage en fonction du nombre de souscriptions. Donc, c'est une étape importante dans la vie du roman. (Je ne peux que vous encourager vivement à souscrire si ce texte vous intéresse.)

En coulisse

Et donc, il y a du mouvement. Cette semaine, j'ai écrit au talentueux Aurélien Police pour lui parler du roman et de la couv'. J'ai sévèrement brainstormé avec les premiers lecteurs, recueilli plein d'images textuelles, trié, écrit clairement ce que j'attendais de cette couv', ce qui me tenait à cœur... J'ai aussi essayé de penser à l'acheteur-cible pour l'appeler à prendre le livre en main...
Pour un aperçu de mon brainstorming, voir ci-contre... C'était assez stressant. Les couvertures prennent une grande place dans le potentiel coup-de-cœur-achat du lecteur. (J'en suis régulièrement victime.)
D'autre part, une couverture raconte une histoire. Elle joue le rôle de promesse en lui donnant un aperçu des enjeux, et elle doit interpeller. Il faut qu'elle donne envie au passant de regarder dedans ou au dos...
Donc, les enjeux sont conséquents. Cependant, comme le dit si justement Alexis mon éditeur, tout ce que fait Aurélien Police est magnifique, et comme les indications que je lui ai données lui ont inspiré une image, on ne devrait pas être déçus.

Je vous tiens au courant.


Conclusion : 
Life is good.

jeudi 30 septembre 2010

Mes occupations...

En ce moment, je ne chôme pas mais je vois avec plaisir ma liste de tâches descendre. Déjà, à quelques détails près, le site web de CoCyclics est dans la place !

Je vous y invite, avec un QR Code, le bidule à droite, c'ets la transcription de l'adresse web de CoCyclics, mais rassurez-vous, l'image est cliquable.
Bref. Que fais-je en ce moment?

Je bêta-lis
Je suis alpha-lectrice sur un roman CoCyclics. Je l'ai lu, on a partagé nos retours, il ne manque plus que de synthétiser la fiche. Evidemment, je suis en retard. Mais on y est presque ! C'est toujours une expérience formidable !

Je CoCyclics toujours


On prépare des tas de choses. Je suis super occupée même si je me préserve mes soirées d'écriture à partir de 22h00 (oué, je sais, c'est un poil dément.) Tout marche vraiment bien en ce moment pour ce projet. Ca donne des ailes pour le reste.

J'ai pu voir les images du WE dernier à Paris, pour les lancements des yeux d'opale (pas encore lu) et de la Pucelle de Diable Vert (vraiment, vraiment bien). Une sacrée fête ! (cf. Le compte-rendu !)
Plongez-vous dans l'ambiance de cette journée en découvrant l'album des grenouilles !

J'écris


Baxian va bien (ça dépend du point de vue je vous dirais), on est arrivé au 3/4 de son aventure et ça sent grave le roussi pour notre espion préféré. Une sévère relecture m'attend. La fin est tellement moins relue que le début, qu'on voit bien que ce n'est pas du propre. Qu'importe ! Il faut que je termine ce premier jet au plus vite. Je suis optimiste.

Ce qui m'ennuie, c'est que je voulais ce roman un tantinet passerelle jeunesse (pour maximiser le public, et donc j'avais évité les déballages d'entrailles de marjaks par exemple), mais au final, je me rends compte que l'imbrication des deux intrigues et le nombre de personnages risque de le rendre un poil difficile pour certains jeunes lecteurs. A voir avec Silène, la spécialiste du domaine.

Ceci dit, mon tricot me plaît pour le moment, c'est le principal. Mais, hum, quant à la forme, les dialogues de la fin sont... longuets. On va trancher à la relecture, promis.

588 KSEC, un bon gros bébé qui se dirige gentiment vers les 600 000 SEC.

Je m'essaie à de nouvelles techniques

Vive le madmapping. Ou pas. C'est intéressant de mind-mapper, mais je préfère mettre des mots en vrac n'importe comment dans mon carnet. Je m'y retrouve mieux, bizarrement.

En tout cas, c'est joli, et c'est utile pour simplifier les lignes directrices des personnages. Je m'éclate. J'aime bien essayer des trucs.

Je squatte

Avec Smoke des fois (mais chéri, je te jure que je le vire dès que je me rends compte qu'il est là), on s'installe le soir dans le vrai bureau de la maison. Finalement, j'y suis bien. Il suffisait que je m'habitue.

Je rêve de la parution d'ASLO


La parution d'Au Sortir de l'Ombre approche, et les préventes démarrent au premier novembre. Du coup, je m'informe sur les salons et autres joyeusetés de la promotion. L'aventure éditoriale compte son lot de péripéties. J'entends m'y préparer. Je ne me laisse pas abattre par les problèmes et les jets d'acide auxquels sont confrontés les auteurs (il y a de quoi choper le cafard en se baladant sur la toile). Non pas que je ne compatis pas, mais mon style, c'est :
À coeur vaillant, rien d'impossible.
Cela fait longtemps que je m'accroche à cette maxime et elle me va bien.


lundi 20 septembre 2010

Grognerie

Samedi en voiture, j'ai pensé à plusieurs éléments d'importance 7/10 je dirais sur mon échelle de valeur.
Ce dont je me souviens: ça concernait les Siwès Chronicles, ça touchait à Siwès, c'est tout.
    Le temps de faire les courses, et cette mine d'or avait pris la poudre d'escampette. Ca nous arrive à chacun, d'avoir des petits trous qui aspirent les pensées fugaces, rien de méchant en apparence... Le temps efface bien d'autres souvenirs me direz-vous, un brin fataliste. Certes. Le temps aime juste nous rappeler qu'il n'est pas notre ami, si vous voulez mon avis.
    Depuis, je cherche. Je finirai par retrouver ce que j'ai oublié, en général, les considérations importantes apparaissent en double parfois en triple sur mes carnets. Par le côté obscur de la force, cela m'agace tout de même prodigieusement.
    ps : 568 000 SEC, le compteur regrimpe.

    mercredi 15 septembre 2010

    Projection derrière une table

    Je me demande si j'ai l'air sympathique*, physiquement je veux dire... Je pense que oui, et pour étayer cette affirmation, je me base sur le fait que quand j'attends pour traverser une rue, même hors des clous, les voitures s'arrêtent facilement. Même chose au volant quand j'attends à un stop. C'est à mon sens révélateur.

    J'ai participé à une conversation intéressante avec Paul* sur le capital sympathie de l'auteur en dédicace. Apparemment, ça peut faire une grosse différence sur les salons, et c'est logique. Si l'auteur paraît sympathique, le promeneur a envie de s'approcher et de se laisser tenter... Quant à Paul, je ne m'en fais pas pour lui. Il semblerait qu'il ait un truc, les gens adorent lui demander l'heure.

    De mon côté, j'ai réfléchi, je ne prendrai pas de risque. Je vais prévoir une coupelle de chocolats et bonbons, bien en évidence à côté de ma pile de romans : grâce à mon appât, le badaud s'arrêtera sur la couverture, laquelle sera bluffante (pas de pression pour Aurélien Police, non non), et mon sourire et ma grâce légendaire (ou une blague débile) n'auront plus qu'à conclure la vente.

    Mon plan est machiavélique. Confiante pour 2011, je suis.

    * Eh oui, encore un questionnement d'une profondeur abyssale de la part du jeune auteur en devenir.

    ** Paul Beorn est l'auteur du cycle de La Pucelle de Diable Vert dont le premier tome La perle et l'enfant est paru chez Mnémos. Je vous la recommande chaudement, c'est bien écrit, drôle et agréablement dépaysant (un petit goût de Chihiro dans cet univers.) Vivement la sortie du tome 2 !

    mardi 14 septembre 2010

    Progression dans le challenge

    SEC: 565 000

    Heureusement que j'ai avancé pendant les vacances, parce que depuis, je fais beaucoup de choses (comme aller au restaurant...), mais pas beaucoup pour Siwès et Baxian.

    Je relis mon personnage, encore, avant de poursuivre sa partition. Vous vous demandez pourquoi je fais du yoyo sans arrêt à revenir au début, moi aussi, mais je suis obligée, voyez, je n'écris pas bien propre directement, je construis, je rajoute, j'étoffe, je réaligne, blablabla.

    Je dois avoir un genre de second cerveau qui bosse en sous-main et qui décrète tout seul de ce qu'il y a ou non à faire sur mes textes. Je l'ai bien planqué, vu qu'il ne me souffle pas les solutions quand je les lui demande explicitement, qu'il est avare de bons mots, plus grincheux qu'un ours au sortir de l'hiver, et que pour couronner le tout, il ne me répond jamais avec clarté.*

    En vérité, je crois que travailler un personnage, ce n'est pas qu'une histoire de facettes (voir les Aventures de Robert), de motivation ou de questions/réponses. Il faut le connaître intimement. Tout élément de l'intrigue, pris séparément, est toujours simple, la complexité nait du nombre de paramètres à prendre en compte, et la vie de ce personnage naît de son aptitude à les intégrer à sa personnalité.

    Je n'ai pas trouvé d'extraits assez bon à vous mettre. Le malheur de l'écrivain, c'est la poutre dans l'oeil : soit il adore, soit il déteste, soit il ne sait pas et donc il ne prend pas de risque. :-)

    * Non, je ne me soigne pas.

    vendredi 3 septembre 2010

    Ce qui frappe à notre porte

    Les monstres se cachent-ils toujours dans l'ombre ?
    Je ne parle pas de gothan pour une fois.

    mardi 31 août 2010

    Roadmap dans les choux

    Comment, pas de véritable point depuis mon retour de vacances ? Ca ne fait qu'une semaine vous me direz, et je suis occupée avec CoCyclics – il faudra un jour que je vous parle de ce que je fais vraiment en sus du site web et du fouettage d'inscrits sur le forum, votez pour moi, je serai bientôt présidente de l'assoc'. Mais revenons à nos moutons, plus précisément, à notre guerrière fantôme en puissance et à notre espion préféré, infiltré dans l'armée ennemie.
    560 KSEC.

    Eh bien arrivée à la moitié du roman (un point stratégique si vous voulez mon avis, où moult dragons entrent en scène), j'ai décidé de repartir au début pour vérifier que je tiens bien la caractérisation de Baxian. Le relire, le réaligner sur ses lignes directrices, etc. J'ai amené pas mal de scènes neuves depuis que je travaille sur lui, mais je veux explorer son petit caractère et je me demande s'il ne gagnerait pas à être un peu plus bad ass pour reprendre un terme que j'ai entendu ce WE.

    J'en suis déjà convaincue en réalité, surtout à cause de son histoire personnelle et de ce qui lui arrivera dans le tome 2, question de cohérence. D'autre part, samedi je discutais avec Garulfo à une heure indécente, et on évoquait la nécessité d'offrir des contrepoids aux personnages forts, sous peine de les voir devenir le nombril du roman de la mauvaise façon. A priori, Siwès a déjà des contrepoids, mais il faut que Baxian ne se laisse pas marcher dessus, sa vie en dépend tout de même.

    Globalement, j'ai achevé une grosse part du travail sur ce personnage. Si les évènements In The Real Life se tassent un peu, je pourrais finir assez vite ce premier jet, sous un mois. Cependant, vu tout ce que j'ai mis dans ce texte, j'aurai un travail conséquent de relecture pour vérifier au millimètre de poil de popotin que c'est clair et que j'ai bien écrit ce que je voulais. Je connais des bêta-lecteurs impatients qui ont hâte de se faire les dents dessus, mais je tiens à bien préparer mon texte d'abord, mon côté pénible sans doute.

    Bon. Et j'ai aussi une alpha à boucler et un site web à finaliser. Trois fois rien. Je dois vraiment avoir un problème de suractivité. Je me refais une roadmap dès que septembre est passé.

    vendredi 27 août 2010

    De retour de vacances

    Je me fais rare sur mes blogs, la faute aux vacances et à la rentrée chargée. Je pourrais vous faire un topo des mes diverses activités, mais cela vous ennuierait vite. Et puis ça me fatiguerait, ce serait dommage que je m'épuise en vain.

    J'ai froid et l'actualité ne me réchauffe pas. Je me réfugie donc dans de noires rêveries qui devraient me mener à une nouvelle dans les jours qui viennent. Ne vous inquiétez pas pour Baxian et Siwès, ils sont toujours sur la table de travail.

    Je vous laisse :-)

    ps: Bientôt une couv' pour Au Sortir de l'Ombre, le décompte est maintenant plutôt en semaines qu'en mois. ;-)

    mardi 3 août 2010

    Quand ça se rapproche



    Le jour de mon anniversaire, mon éditeur m'a fait une chouette surprise : il m'a annoncé que la parution d'Au Sortir de l'Ombre était avancée au 15 janvier.

    Mais vous pourrez l'acheter en prévente dès le 1er novembre.
    Vivement les preview de la couverture !

    vendredi 30 juillet 2010

    Icarus

    Ce matin, un pigeon perché sur un câble m'a donné une histoire. Il s'est juste gratté le bec avec son aile. Cela m'a préoccupée le temps de me garer.

    J'ai oublié l'intrigue presque aussi sec, dès que je me suis connectée au travail.

    Et puis, en trempant mes lèvres dans mon thé, elle m'est revenue. Cette fois, je l'ai notée.

    Certaines histoires incongrues, qui arrivent de nulle part, sont très déterminées. Il ne faut pas les contrarier trop longtemps.

    En plus, celle-là va m'offrir de quoi rêvasser. Peut-être même qu'elle me poussera à commettre une nouvelle pendant les vacances. Sait-on jamais.

    jeudi 29 juillet 2010

    Constance mon amie



    Ah la constance ! Petite bête chagrine bien difficile à apprivoiser. Pendant des années, je n'y suis pas parvenue. De 2000 à 2005, pour être précise (j'estime que ce que j'ai fait avant ne compte pas). J'écrivais en dillettante. De temps à autre, ça me prenait, j'écrivais toute la semaine ou tout le WE, je pondais quelques chapitres ; je faisais une pause, longue ou pas ; j'y revenais. C'est comme ça que j'ai écrit mes deux premiers opus fantasy (dont j'ai abandonné depuis la correction...) Je les trouve bourrés de qualités et de défauts (surtout de défauts d'écriture), des premiers romans, quoi. Mais je les ai écrits quand j'étais étudiante, j'avais plus de temps libre globalement (genre pas de CoCyclics ni de Haricot, les sales gosses !)

    On va dire que c'est avec Au Sortir de l'Ombre que j'ai pris les choses en main. Déjà, avant de m'y mettre, je me suis mise à blogguer. Blogguer, c'est ouvrir des canaux de communication entre mon "moi passé" et mon "moi futur". Je les adore tous les deux, ils passent leur temps à se tirer dans les pattes (genre, je te laisse la vaisselle pour demain, je ricane parce que moi je sais qu'ASLO a trouvé un éditeur). Ah-ah, encore une blague qui ne fera rire que mon moi futur. Pardon.

    Le blog sert surtout à garder une trace de mon travail, et à mesurer ma progression (en signes et tout le toutim). Ceci dit, on peut se contenter d'un carnet, mais je préfère le blog ; ça permet à ceux qui me suivent de me fouetter ou de m'encourager. Le carnet n'encourage pas comme les commentaires (même si je me fais rare et que je réponds rarement - souvent parce que je ne sais pas quoi répondre). En terme d'alternative, je conseille aussi le fil* de challenge CoCyclics.

    Donc carnet/blog/challenge CoCy = traçabilité + motivation, éléments fort importants pour rester constant.

    Il est important de mesurer les progrès. Quand on écrit, on a souvent l'impression d'avancer peu à chaque séance. Sans compter qu'on ne voit pas non plus le compteur grimper quand on planche sur les scénarios, personnages, etc. Pourtant ça compte. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'on progresse, ça aide à rester motivé(e).

    En ce qui concerne la motivation, vous pouvez aussi opter pour un compte facebook et devenir copain avec les autres auteurs. D'ailleurs à ce propos, rien de tel que de suivre les copains : ça entretient une saine émulation. Il en suffit d'un qui avance bien pour que tout le peloton suive.

    Après, viennent les techniques réservées aux sportifs de l'écriture, en particulier celles qui fixent un nombre de mots ou de signes par jour (voir par exemple, la constance du jardinier), et celles qui fixent des objectifs à la semaine (j'appartiens à cette catégorie - quoiqu'en ce moment, je ne m'en fixe pas, mais on va dire que l'habitude est prise, je suis assez régulière.) Mots, signes, nombre de chapitres, toutes les techniques se valent.

    L'important avec ce genre de méthode, c'est de se fixer des objectifs tenables et en adéquation avec son mode de vie, quitte à relever la barre plus tard si on peut. L'échec démotive.
    Paramètres à prendre en compte :
    • En moyenne, nombre de séances par semaine : 4 séances
    • Temps moyen effectif d'une séance :  1h30
    • Production moyenne par séance : 3500 SEC
    = 15 000 SEC par semaine, le bon quota pour Syven.*

    C'est une méthode qui a fait ses preuves avec moi. L'avantage de la constance, c'est qu'on reste dans le récit. D'un jour sur l'autre, on n'a pas oublié où on en est et ce qu'on a prévu de faire. On perd moins de temps à se relire, à chercher ses notes, à réfléchir à ce qu'on veut écrire.

    Il arrivera sûrement des impondérables qui casseront votre planning et entameront vos bonnes résolutions. En dernier recours, pour rattraper ses retards, on peut alors s'offrir une nuit de l'écriture. Très amusant.

    D'autres astuces pour mieux travailler :
    • Relire au matin ce qu'on a écrit à la dernière séance pour se remémorer le travail de la veille.
    • Préparer sa séance, en y pensant aux moments de pause (café, courses, transports, wawas, etc.) et en faisant le travail de recherche pendant des temps morts trop courts pour écrire (documentation, discussion sur les problèmes, etc.)
    • Garder un carnet à portée de main pour noter ses idées.
    • Ne pas hésiter à travailler sur papier, et à utiliser les moindres temps libres.
    • Se donner des habitudes (une séance un midi sur deux par exemple, ou 30 minutes chaque midi.)
    • Surtout, communiquer avec d'autres auteurs si on a des problèmes pour ne pas rester bloqué(e) sur une scène.
    • Se mettre dans de bonnes conditions (musique, calme, net coupé).
    • Se récompenser une fois le travail effectué (gourmandises, séries TV, etc.)
    Si ce genre de méthode ne marche pas pour pour vous, vous êtes peut-être d'un autre bois. Je connais des écrivains qui sont sujet à la frénésie créatrice et qui écrivent sur de très courtes périodes, voire en enchaînant les nuits blanches. Estomaquant. ^_^

    * fil de challenge : fil de discussion ouvert dans le forum Challenge CoCy, qui vous est réservé pour parler de votre premier jet en cours à boucler d'ici fin 2010.

    mercredi 21 juillet 2010

    Des barbecues et des signes

    Ce que je préfère pendant les rencontres CoCyclics, ce sont nos discussions sur l'écriture et le reste - pour un compte-rendu il faut aller sur le forum de CoCyclics. J'ai beaucoup beaucoup parlé, au point que j'ai très mal à la gorge depuis ce WE. Si-si.

    Bref, en tout cas, une conversation avec mon amie Roanne m'a permis de lever les derniers doutes sur les chevaux-dragon, mes adiales chéris. J'essaierai de vous mettre un extrait dès que j'y aurais travaillé (c'est-à-dire à la relecture).

    Entre-temps, j'ai refait une nouvelle volte-face avec mon espion, Baxian. Encore une, mais ce n'est pas une véritable volte-face, c'est juste sur la question de l'identité qu'il va voler. Oui tout cela est très compliqué, le but étant de décomplexifier et de rendre tout ceci aussi naturel que possible. J'ai aussi lu de la doc, plein de doc, sur les soldats et les grades. Vallait mieux. Pour moi, avant, capitaine et caporal, c'était kif-kif bourricot, la balle au centre. Hum.

    Malgré une envie dévastatrice d'écrire (certainement née de la rencontre grenouillesque), je ne le puis cette semaine. Je sors quasiment tous les soirs. Donc, on va attendre ce WE pour reprendre du collier. Il faudrait que je fasse un petit plan rapide pour estimer ce qui me reste à écrire.

    Je prends du retard, ça me fait peur. J'aurais bien aimé le finir pour aujourd'hui ce roman. Dommage.
    Pour me consoler, je vais voir ce film:

    vendredi 16 juillet 2010

    De la caractérisation et un peu de technique

    SEC: 550 000 et des virgules.
    Je progresse dans ma rédaction des Siwès Chronicles. Je suis restée bloquée un moment, perplexe, parce qu'il fallait que je trie les priorités de Baxian. Arrêtons-nous un moment sur ce personnage.

    Baxian est un espion. Il a une mission à remplir, avec des objectifs préfixés par son commanditaire, le Yan Dether (vieillard, stratège, presque au sommet de la hiérarchie). Dans ce roman, quelles que soient la scène et la situation, notre amie Siwès constitue l'élément perturbateur à cause duquel les choses ne se passent pas comme prévues.

    A cause de cette enquiquineuse — qui fait son bonhomme de chemin sans se préoccuper de mes autres fils directeurs, son petit côté despote —, les autres personnages sont forcés de réviser leurs propres objectifs ainsi que la façon de les atteindre, sauf que dans le cas de Baxian, c'est plus compliqué, parce que de tous les personnages, c'est celui qui a le plus de contraintes. Le garder crédible et cohérent est relativement périlleux.

    Il est aussi compliqué à gérer que M. Bronn (un salopard dans Au Sortir de l'Ombre, vous l'adorerez celui-là).

    Je disais sur mon fil challenge CoCyclics que j'étais ennuyée aussi, parce qu'à chacune des interventions de Baxian, on le voit préoccupé, inquiet, concentré. Plutôt barbant, parce que cela ne donne pas grand indice sur sa personnalité. En général, j'aime bien caractériser les personnages à la première apparition. C'est toujours plus facile de camper, puis de faire évoluer le personnage, car tant qu'il est cohérent, le lecteur n'a pas de mal à le suivre.

    Pour Tomas et Baxian, c'était difficile. A la première rencontre, on les découvre du point de vue de Siwès, qui ne les connaît pas du tout. Ils sont en mission, ce qu'ils montrent d'eux, ce sont les visages de deux soldats. Le lecteur est obligé de faire connaissance avec eux par la suite. Je n'aime pas ce procédé, mais je n'ai pas le choix. Au final, je suis obligée de ruser et de construire pour caractériser. Plus je repense à l'introduction de ces personnages, plus il y a de chances que je revienne sur ce début pour le simplifier et exploiter mieux cette façon de les présenter. On ne peut pas dire que cela ne soit pas formateur.

    Dans le même temps, je raccroche un mini-fil, une surprise on va dire, qui va grandir au fur et à mesure de la lecture. J'espère surprendre. Mais non, je n'abuse pas du teasing et du suspens. Ce n'est pas du tout mon genre... Je m'amuse beaucoup !

    Question technique, je m'accroche à mon carnet. Plus j'avance, plus je note :
    • Les corrections à faire plus tard
    • Les lignes directrices à exploiter à fond
    • Les questions qui suscitent des attentes chez le lecteur
    • Et, surtout, surtout, ce que je n'ai pas encore mis et auquel je tiens.

    De flamboyantes images de Krine et Hellone, chevaux-dragons de leur état, quand le muscle et les crocs s'allient à la grâce pour forger de terribles prédateurs, conscients, et qui affrontent sans ciller n'importe quel mage noir. Bon je vous laisse, je m'enflamme...

    PS: Demain, j'ai Barbecue CoCyclics ! ^_^