jeudi 29 décembre 2011

Bilan 2011

Cela fait un bon moment que je ne vous ai pas donné de vraies nouvelles. Il faut dire que je suis fatiguée, donc faignante, mais j'ai surtout travaillé sur des corrections. Cette année mérite bien un bilan littéraire et j'ai même une jolie petite histoire à vous raconter.

En 2011, mes résolutions étaient les suivantes :


Terminer les corrections de la guerrière fantôme et lui trouver un éditeur si possible, tant qu'à faire... (YES ET A FAIRE)
Ecrire au moins la moitié du tome 2, Le lion à la langue fourchue. (EPIC FAIL)
Représenter dignement CoCyclics dans les manifestations. (1er SEMESTRE OK)
Tenter l'impossible pour les jeunes auteurs. :-) (OK)
Migrer le forum de CoCyclics (je n'ai pas hâte...) (OK)


Au Sortir de l'Ombre, cette belle aventure


Cette année fut celle de ma première publication de roman à compte d'éditeur. Cette expérience m'a enrichie à de nombreux points de vue. J'ai rencontré mon public sur mes premiers salons et discuter avec des lecteurs, c'est une expérience à la fois curieuse et exaltante, parce que les lecteurs vous racontent le livre par leurs yeux et aucun ne ressent les mots de la même manière (malgré les dénominateurs communs, force m'est de constater que le gothan a ses cohortes de fans ^__^). Cela me motive à travailler pour les parutions à venir.

J'ai aussi appris sur le monde éditorial. La vie de l'ouvrage papier, sa conception, sa promotion, l'organisation des salons, ce qui m'ouvre les yeux sur pas mal de points. De cette expérience, je conseille à tous les jeunes auteurs de bien bien se renseigner sur un éditeur avant de signer. Ne signez qu'avec une personne de confiance ! Un éditeur est un partenaire qui doit accompagner votre roman et le promouvoir. Un bon éditeur, qui est clair et net sur ce qu'il fait, toujours prêt à discuter, c'est inestimable. Avec les éditions du Riez, Au Sortir de l'Ombre est bien tombé, autant vous le dire !

Au Sortir de l'Ombre est sélectionné pour deux prix : les futuriales 2012 et le prix Bob Morane.
Et il paraît en version numérique chez Bragelonne en 2012, probablement au mois de mars.

Au niveau de l'écriture, j'ai monté en compétence de correction. ^^ Mais je ne sais pas si ça m'a déjà changée. J'ai commencé à écrire les chroniques de Siwès bien avant la parution d'ASLO. Avoir sorti un roman ne me rend pas plus sûre de moi. Le suivant sera une nouvelle aventure, je considère que rien n'est jamais gagné d'avance.

La Guerrière Fantôme


J'ai achevé mon premier jet et réalisé deux cycles de corrections dessus, la première seule, la seconde suite à mes retours de bêta-lecture. J'en profite pour remercie mes bêta-lecteurs : mon mari qui a vraiment bien défriché la première partie avant même que ce soit potable et lisible (il n'a pas eu la tâche facile en passant le premier) ainsi que Nadia et Blacky qui m'ont fait de précieux retours détaillés, ce qu'il fallait pour rééquilibrer le récit.

Techniquement, c'est bon. Mais là, c'est la fin de l'année, je ne suis pas loin d'accoucher, et le synopsis de mon tome 2 n'est pas prêt, enfin bref. Du coup, on verra la suite en 2012. Déjà, je vais faire lire le tome 1 à quelques copains/copines qui réclament - c'est fou ces gens accrocs aux adiales qui attendent que je les remette en scène depuis genre, heu, 2006.

Je suis bien contente d'avoir fini ces grosses relectures. Ces dernières semaines, mes rêves étaient farcis de dragons, adiales, tigres, et c'est palpitant bien sûr de revivre pareilles aventures, mais c'est un peu éreintant, sans compter que le conjoint se plaint à force de manger des baffes dans le plumard.

Le Lion à la Langue Fourchue


Lui, je voulais le commencer, mais à la place j'ai écrit Subliminale. Voir section suivante. Bon, oui, j'ai pêché, toujours commencer par finir. Mais j'avais besoin de réfléchir longuement à cet opus. Plus vous préparez en amont, mieux c'est pour la rédaction. L'important, c'est de bien définir ce que vous voulez faire.

J'ai aussi une belle histoire à vous raconter. Le Lion à la Langue Fourchue est le titre du tome 2 des aventures de Siwès et fait référence à un type qui s'appelle Baxian. Ce beau jeune homme (tant qu'à faire, hein) porte sur son torse un tatouage de chimère, un lion à la langue fourchue aux pouvoirs aussi retors qu'utiles.

Cet été, je rêvassais au bord d'un lac dans les montagnes, sous les pins. Il faisait beau et chaud, l'air était doucement parfumé et je songeais beaucoup à ce lion car je corrigeais ce qui concernait Baxian dans le tome 1 (il est retors ce lion, je vous assure). Arrive mon cher et tendre époux qui m'embrasse (oui-oui, je suis amoureuse et heureuse, j'ai beaucoup de chance) et il ramasse par terre cette pièce en photo ci-contre. Il me la remet avec un éclat de rire.

Je la garde comme porte-bonheur.

Il va sans dire que je rêve d'un torse tatoué pour la couverture de cet opus.

Subliminale


Essai jeunesse qui couvait depuis décembre 2010. Écrit en un mois.
En cours de relecture (la première moitié a été lue par une copine, j'attends le débriefing ce WE.)
Aucune idée de son avenir, mais beaucoup de plaisir avec ces personnages, j'espère que les lecteurs en auront autant.
C'est bizarre comme l'inspiration et l'écriture vous emportent par moment. Il est parfois tout à fait impossible de résister. Et c'est bon de succomber.


Résolutions 2012


Finir la correction de Subliminale rapidement (c'est pas le plus compliqué)
Trouver un éditeur pour Siwès courante 2012
Rédiger le tome 2 (c'est supposé être plus simple maintenant.)
Finir de lire le Trône de fer (je peux pas me concentrer sur grand chose d'autre pendant que je lis ça)

Mais là, je suis en congé littéraire pour la semaine.
SI.
Je ne craquerai pas.
Je n'écrirai pas un mot.
Même si j'ai un nouveau carnet qui me tente grave.



Mes voeux


A toutes et tous, chers égarés, vous qui suivez ce blog parfois depuis des années, je souhaite une année 2012 pleine de rêves éveillés et de bonheur. Au plaisir de vous croiser bientôt.


lundi 21 novembre 2011

Subliminale - Premier jet terminé !

Le titre est éloquent : hier j'ai terminé un roman.

VICTORY DANCE !


Le roman s'appelle Subliminale, s'il y a une série (pas du tout impossible, j'adore les personnages), ce sera la Balance Brisée.


Pour rappel, il s'agit d'un projet jeunesse, et exploit me concernant, je l'ai écrit en un mois, soit quatre semaines. Je sais, incroyable. Il faut dire que je suis en arrêt et vissée à mon canapé/lit, je n'ai pas grand chose d'autre à faire qu'écrire. A une cadence de 15 000 sec par jour en moyenne, 25 000 les bons, 5000 les mauvais, ça va vite d'écrire un roman (surtout que c’est un court, moitié moins que mes pavés Siwès et ASLO).

Avoir un plan à suivre, c'était super bien, je savais où j'allais. Bon, j'ai changé beaucoup de choses au fur et à mesure pour m'adapter aux personnages et donner du souffle,  la fin n'est pas celle que j'avais décidé au départ, mais évidemment, c'est mieux comme ça. Le gros avantage, c'est qu'on reste difficilement bloqué.

Là, je vais repasse dessus pour redresser par rapport aux changements du scénario. Et plus tard, je ferai une vraie relecture pour l'envoyer aux bêta-lecteurs (antidote, tout ça).

Bien. Je suis contente. Faut que je bosse sur le synopsis du Lion à la Langue Fourchue maintenant. La pause a été profitable.

vendredi 4 novembre 2011

Work in progress

Les chroniques de Siwès, tome 1, La Guerrière Fantôme


Ce bon gros roman de 700 000 signes est en bêta-lecture depuis lundi de la semaine dernière. Je suis contente des retours, ils sont encourageants et il ne me faudra sans doute pas des mois et des mois pour le reprendre. Je ne regrette pas d'avoir sué sang et eau sur ce texte pour rendre le version des bêtas aussi honnête que possible.

Je fais patienter un petit peu le tome 2. Je note des idées pour compléter la rédaction à venir du plan. Je préfère le laisser reposer plutôt que me précipiter, même si les premières pages sont déjà très claires dans ma tête. Avec ce tome 2, c'est dans un marathon que je vais me lancer, alors il me faut un peu de préparation.

Subliminale, 1 ?, no title


Vous me direz : Quoi ?!? Tu entames une deuxième série dans le même temps ?!! Mais tu es folle !
Vous n'aurez peut-être pas tort. Sauf que je bénéficie de circonstances aténuantes. Il s'agit d'un roman jeunesse, à partir de 12 ans, je dirais, poids estimé fort inférieur à celui d'un tome de Siwès (250 - 300 000 sec). Le bouquin peut vivre seul ou donner lieu à une série (d'où le 1 ?)

C'est un projet en gestation depuis décembre 2010. J'avais écrit quelques pages aux vacances de Noël pour voir ce que ça donnait (mes fameux essais pour trouver le ton du récit), et deux bêta-lectrices avaient trouvé le début prometteur (à retravailler, hein, mais prometteur). Pendant l'été, je me suis levée un matin pour ajouter quelques 30 000 signes dans la journée aux 10 000 que le projet comprenait.

Aujourd'hui, mon compteur est à 184 000 SEC, sachant que j'ai commencé mardi dernier (le 26-10, quoi). J'espère atteindre le 200 000 ce soir ou demain. L'histoire se déroule dans notre monde, avec une grosse dose de fantastique, mais pas trop boule de feu (quoiqu'il y ait du potentiel de boule de feu parfaitement énorme.) Pas de dragon ou de gros monstre. Juste une gamine a priori normale, plutôt franche du collier, qui vient de perdre ses parents et se trouve dans le pétrin jusqu'au cou.

Elle se découvre magicienne, comme toute sa famille, c'est une subliminale (ah ah !) et il semble que ses parents aient été assassinés. Elle se promet de faire la lumière sur leur mort, le tout avec à ses côtés un frère aussi novice qu'elle en magie et une tante à peine capable d’envoûter correctement des badges.

Oui, bon, mon pitch est super bateau. C'est une lecture détente que je vous promets. En tout cas, je m'amuse bien, ça coule tout seul et j'aurai bientôt terminé. Si j'ai fini d'ici la fin du mois, ce sera la première fois que j'écris un texte en moins d'un an et en moins de deux mois... ^__^ Il faut dire que je suis en arrêt, vissée à mon canapé, alors à part lire et écrire, je ne fais pas grand-chose de mes journées...

Voilà, et bon nanowrimo à tous les nanoteurs fous de passage sur ce blog !


lundi 24 octobre 2011

J'ai découvert Antidote


Depuis le temps que j'entendais parler d'Antidote, parfois avec virulence, j'étais bien curieuse de le tester. S'agit-il donc d'un outil démoniaque qui rendrait l'écriture tellement simple que l'auteur n'aurait plus rien à faire ? Une telle merveille ne pouvait me laisser indifférente.

Je dispose donc d'un Antidote RX version 8 de 2008 et je voudrais vous parler de mon expérience.

****

Qu'est-ce que c'est Antidote ?

Antidote (cliquez pour agrandir)

Il s'agit d'un logiciel d'aide à la correction plus évolué que ce qu'on trouve intégré à un traitement de texte classique. Il y a dedans des dictionnaires plutôt complets (définitions, synonymes, cooccurrences, conjugaison, etc.) qui vous permettent d'accéder directement à toutes les infos relatives à un mot. Les outils de correction comprennent des outils d'analyse qui vont vous souligner les fautes avec des suggestions de correction, ainsi que les fautes potentielles avec une explication qui vous permet de trancher, par exemple, s'il y a un doute sur un usage impropre.

Mais ce n'est pas tout : vous pouvez afficher en cliquant sur des onglets d'autres informations : les phrases très longues ou très courtes, les verbes faibles, les répétitions, les mots charnières (mais, néanmoins,...), les adjectifs, les conjonctions, les phrases sans verbe.
Les répétitions (cliquez pour agrandir)

Pourquoi c'est utile ?

C'est utile comme n'importe quel outil s'il convient à votre usage et à votre écriture. Certaines personnes écrivent super bien sans répétitions et sans abus de conjonctions par exemple (si, il paraît, mais moi pas, ça c'est sûr). D'autre part, quand on a ses habitudes avec tous ses outils, on n'a pas forcément envie d'en changer.

Il est évident que comme n'importe quel outil, Antidote ne rend pas le texte meilleur à votre place. Les suggestions de correction pour l'orthographe et la conjugaison ne sont pas toujours pertinentes. Et la fonction surligner les adverbes ou les répétitions ne vous dit pas quoi leur faire. C'est toujours à vous de décider ce que vous faites ou pas.

Pourquoi je vais continuer à l'utiliser


Avant, j'utilisais des macro pour colorier mon texte (les adverbes, les charnières, etc.), c'était pénible pour les yeux d'avoir un texte super bariolé et ce n'était pas complet. Je perdais aussi beaucoup de temps au niveau de la mise en forme à me battre avec le traitement de texte. Ensuite, j'utilisais le répétoscope (http://www.babelweb.be/babel.acgi$Spc_fr), un outil gratuit super bien.

Tout cela est tout à fait vivable, mais avoir tout en un, à disposition en un clic, sans badigeonner ma mise en forme, ça me fait gagner du temps. Comme du temps, je n'en ai jamais assez, tout ce qui peut m'en faire économiser est bienvenu.

Cela n'a pas été aussi simple qu'il y paraît


Mon Antidote RX n'est pas compatible avec mon traitement de texte (c'est-à-dire qu'il n'est donc pas intégré dans l'interface, genre via un menu affichable sur clic droit). Et surtout, quand on fait "save" du fichier avec antidote on perd toute la mise en forme, dont tous les espaces insécables. L'horreur. Si.

J'ai dû procéder de la sorte:
  1. copier-coller le chapitre dans l'interface d'antidote
  2. travailler tout le chapitre
  3. le copier-coller dans un nouveau fichier
Avantage: on est obligé de finir le chapitre une fois qu'il est commencé.
Inconvénient : idem.
Pénibilité : moyenne. Toujours mieux que de devoir rattraper tous les tirets et tous les espaces.

Ce que je n'aime pas dans Antidote


Bon, quand même, je ne sais pas ce qu'il en est de la dernière version et je vais aller voir les screenshots. L'interface avec plusieurs fenêtres séparées est un peu gonflante. Je vous explique : il y a une fenêtre pour modifier le texte et une autre qui affiche le texte avec les outils de filtre. On est obligé d'aller de l'un à l'autre et avec une seule fenêtre, on économiserait 30% de fatigue et de rapidité. Surtout que c'est affiché en tout petit et qu'il n'y a pas moyen de grossir le texte.
A gauche, le texte source, à droite la fenêtre de travail (cliquez pour agrandir)

Il faudrait vraiment une interface de la mort pour que je me décide à débourser des sous pour une autre version. Je peux vivre avec mon RX, pas de problème.

Ce que je vais changer dans ma méthode


Je crois que je vais antidoter mes chapitres au fur et à mesure que je les corrige ou écris pour gagner du temps. Faire une relecture principalement axée sur les répétitions, c'est épuisant.


Conclusion



Evidemment, non, Antidote ne m'a pas rendue meilleure romancière. À me lire, vous comprenez j'espère qu'Antidote est juste un logiciel assez complet, mais qu'on peut faire tout pareil avec ses bons vieux dico, son répétoscope, ses macros, ses petites habitudes.

****

Voilà mon petit retour d'expérience. J'ai essayée d'être honnête et complète. Il ne faut pas avoir peur d'Antidote, hein, c'est juste une aide comme une autre et bien sûr, ça ne conviendra pas à tout le monde.

Sinon, j'ai fini le tome 1, youpi, je peux travailler sur la suite et laisser reposer.

mardi 4 octobre 2011

Créer un monde ou bien utiliser l'existant ?

Pas mal de gens s'imaginent que créer un monde imaginaire, c'est plus facile que de se baser sur l'existant ; du moins, c'est mon ressenti à travers des conversations ; pas mal de gens, ça ne veut pas dire tous les gens, ça ne veut pas dire non plus une majorité, ça veut dire un nombre suffisant pour que je me pose des questions à ce sujet.

Naturellement, on pourrait penser qu'en tant que créateur, on se retrouve affranchi de toutes contraintes et que, par extension, le récit est beaucoup plus libre, ce qui n'est pas exact. Chaque liberté a son prix : celui de la cohérence. En vérité, créer un monde, c'est définir un grand nombre de contraintes, s'assurer qu'elles parviennent à coexister ensemble dans l'esprit du lecteur, et donc se livrer à autant de choix que nécessaire.

Le nombre de décisions à prendre est proportionnel à notre souci du détail. Ce ne sont pas les grands axes de la création qui soulèvent le plus de problèmes (schématisons, les super-pouvoirs, les grosses bestioles, les vilains sorciers, la magie de base, le scénario, les personnages et leurs caractères.) Ce sont les détails qu'il faut soigner si on veut que ça ressemble à quelque chose. Par exemple, les noms des pays, régions, gugusses doivent être cohérents avec une nomenclature ; les armures, elles ont des caractéristiques (je vous promets, j'ai évité les plates, hein, mais avec l'assurance du cochon sauvage qui doit traverser un pont de corde); les institutions et administrations sont à définir si elles doivent être abordées ; sans parler des problèmes de campement, de progression d'une armée, de terrains, de choix architecturaux, etc.

L'avantage d'un monde existant qu'on a le droit de reprendre (celui dans lequel on vit, passé ou présent, pas celui des autres auteurs, parce que ça c'est le mal absolu !), c'est que tous ces détails existent. Le point douloureux, c'est qu'il faut les connaître puisqu'on ne peut pas les inventer. Les connaître représente du boulot de recherche, donc aussi du travail. De mon point de vue, après un roman fantastique fin XIXeme et un roman fantasy, je trouve que c'est kif-kif-bourricot la balle au centre quand on s'aventure dans une période bien précise de notre passé.

Par contre, pour avoir commencé en secret un petit roman jeunesse fantastique contemporain, je peux dire que pour l'instant, c'est cette tentative qui me paraît la plus simple.

[J'aurai bientôt fini. Je lisse les détails, ma liste réduit au fur et à mesure. Je vais bientôt passer à la revue de forme avec Antidote, que je n'ai pas encore testé...]

jeudi 29 septembre 2011

Le vent en poupe !

La semaine dernière a été riche en émotions pour Au Sortir de l'Ombre !

Bientôt en numérique chez Bragelonne

Je ne vous ai rien dit, j'ai joué les cachottières mais j'attendais que tout soit signé pour vous l'annoncer. Au Sortir de l'Ombre va bientôt être disponible chez Bragelonne. Pour l'instant, je n'ai pas plus d'information mais dès que je serai au courant de la date prévisionnelle de parution, je vous ferai signe.

Je suis ravie pour plusieurs raisons :

  • Je compte demander une liseuse au Père Noël, et je pourrai donc constater du rendu par moi-même !
  • Le numérique offre de nombreux avantages pour les lecteurs ; il ne remplacera pas le papier à mon sens, mais il répond au besoin d'un autre public, alors qui dit autre public, dit nouveau public et donc plus de lecteurs potentiels pour mon livre, ce qui me réjouit, évidemment !
  • Bragelonne, c'est avant tout une équipe super sympa et je suis sûre que le Riez ne regrettera pas cette collaboration !
  • Je suis aussi très émue que mon bouquin leur ait plu et qu'il soit intégré à leur catalogue numérique.


Sélectionné pour le prix Bob Morane


Je ne m'attendais pas à ce qu'Au Sortir de l'Ombre soit sélectionné pour un prix, encore moins le prix Bob Morane, et j'ai dû relire plusieurs fois la page avant d'être bien sûre, mais il est bel et bien en lice aux côtés d'autres oeuvres émanant d'auteurs talentueux.

Je vous mets le lien : http://bobmorane.noosfere.org/index.php?prix=bobmorane&rub=actu

Attention, il n'est pas finaliste et il y aura une autre sélection de titres à la fin du deuxième semestre, donc il ne faut pas s'emballer. Mais à dire vrai, peu importe, apparaître dans cette liste, c'est une belle récompense et ça suffit amplement à mon bonheur !

Je retourne à mon autre roman et je vous souhaite une belle semaine pavée de bonnes lectures !
À bientôt !

mardi 20 septembre 2011

L'automne commence

Hello, Hello !

Vous vous demandiez peut-être ce qui m'arrive, car d'aussi longues absences sur mon blog sont assez rares. Je suis partie en vacances bien évidemment (le Cantal, c'est très joli, et le fromage, c'est excellent pour la santé, mais moins pour le poids, j'ai un peu grossi...)

Pendant tout ce temps, je n'ai pas chômé. Une page après l'autre, on finit toujours par voir le bout du tunnel.
En avant pour les quelques news !

Au Sortir de l'Ombre

Notre ami vit sa vie plutôt bien. Il semblerait qu'il ait connu la plage et les chaises longus cet été car de nombreuses chroniques ont fleuri, pour notre plus grand plaisir à moi et Alexis (Alexis c'est mon éditeur, c'est son petit nom, soyez gentil avec lui).

Chez Galaxies SF n°13 : "Une histoire par laquelle on se laisse porter, qui répond aux attentes qu'on peut avoir face à ce type de roman et permet (...) de passer un agréable moment".




C'est Galaxies, dans ma tête ça sonne comme ça: Hiiiiiiiiiii ! Pour ceux qui ne connaissent pas et donc haussent le sourcil face à cette réaction, il faut comprendre que c'est une super revue très appréciée. Je vous la conseille, un peu de pub ne nuit pas : http://www.galaxies-sf.com/

Et plein de chroniques de lecteurs, dont une video (certains compliments m'ont fait rougir jusqu'à la racine de mes oreilles) : http://www.youtube.com/watch?v=UquTn8q3zfs&feature=player_embedded

Et il faut donc que je mette à jour la page d'Au Sortir de l'Ombre sur ce blog :






On va s'arrêter là pour l'auto-congratulation.

Comme vous pouvez l'imaginer, mon ego gonfle de jour en jour. À moins qu'en fait, ce ne soit pas mon ego. 


Que m'arrive-t-il ?


La Guerrière Fantôme

À l'heure où je vous écris, mon bêta-lecteur "number one", mon cher et tendre époux, celui qui encourage la romancière à coup de desserts flamboyants et l'empêche de se disperser, a lu une bonne grosse moitié du premier tome et a débroussaillé le terrain. J'ai deux scènes à ajouter et quelques corrections supplémentaires à faire (à cause de la fin) avant de lui refourguer la deuxième partie.

La bonne nouvelle, c'est qu'il aime bien le personnage de Siwès ! Ouiiii ! Youpiiii ! Etant donné qu'en général, mes personnages féminin sont haï, n'est-ce pas, c'est important quand même.

Et après, j'ai encore une liste de modifs à faire, des petites choses, du genre, harmoniser les noms qui ont varié en cours de route, enlever les capes (c'est juste une possibilité de se rompre le cou, ça, les capes).

Ensuite je passe un coup d'antidote dessus. (Je ferai un article sur Antidote, faut que je teste avant d'en parler).

Après je l'envoie aux bêta-lectrices.

Enfin, je réfléchis intensément et je refais une passe d'ajustement.

Et, hum, là on sera à la noël, je penserai surtout à me gaver de dinde. J'aurai bien attaqué le tome 2 aussi, enfin, j'espère.


Allez mes petits choux, je vous laisse ! Lisez beaucoup, et surtout rêvez bien !



lundi 25 juillet 2011

Faire son truc dans son coin

Le gros problème récurrent de l'écrivain, c'est quand il fait son truc dans son coin et que du coup, il ne sait pas à quelle sauce les lecteurs vont le manger.

J'ai progressé par rapport à ASLO*. Pour ce sombre thriller fantastique victorien avec des gros monstres qui est très bien (achetez-le ! Frais de ports offerts !), j'en parlais sur le blog sans vraiment dire de quoi ça parlait et je refusais de donner des détails, je ne racontais rien à strictement personne. C'est le syndrome "je ne veux pas gâcher la surprise pour le futur lecteur !". Alors qu'en fait, tu** te rends compte que c'est un peu comme garder toutes les surprises pour la fin : une mauvaise idée. J'aurais beau vous dire de quoi ça parle, ce n'est pas la même chose que lire cette histoire.

Quelque part, je me demande si ce n'est pas symptomatique du roman aussi, parce qu'ASLO raconte une histoire sombre, bien tourmentée. Tandis que dans la Guerrière Fantôme, c'est gai, c'est joyeux ! C'est la guerre, ils risquent de tous y passer, mais qu'importe, tant qu'il y a un tigre invisible, il y a de l'espoir ! Fi des vilains dragons-défunt, fi des meuchants sorciers shootés à l'Ahr, fi de l'armée de 75 000 hommes bien décidés à s'emparer d'Ispare ! Siwès est là !

Si-si, je me sens convaincante. (Note pour moi-même : trouver quelqu'un pour vendre le bouquin à ma place.) Bref, j'ai raconté l'histoire à plein de monde, celle de Siwès, et celle de Baxian qui y est liée intrinsèquement. Je pense d'ailleurs avoir légèrement saoulé une ou deux personnes enfermées avec moi pendant des heures dans un certain véhicule.

Cependant, l'expérience a été concluante :

  •  En fonction de la façon dont j'ai présenté mon histoire, j'ai reçu un certain nombre de questions, et donc, à force, j'ai anticipé ces questions. Je crois que je la présente de mieux en mieux (le jour où, croisons les doigts, elle sera publiée, je la présenterai mieux aux lecteurs. Enfin j'espère.)
  • J'ai éprouvé la solidité de mon histoire : les axes importants du récit m'ont sauté à la figure. Je vérifie donc en cours de corrections que je ne les perds pas de vue.
  • Ca redonne confiance de noter que ce que vous racontez intéresse la personne en face de vous.

De quoi me remotiver en ce moment. J'en suis à 50 % de revu (oui pour ma deadline en août, c'est de plus en plus compromis, on est d'accord.) Je ne sais toujours pas ce que vaut mon texte. Ca fait presque deux ans que je bosse dessus maintenant, vous imaginez si je me suis complètement plantée ?

C'est pour cela que tous les auteurs cherchent à recueillir des avis. Au-delà de la bêta-lecture, la proportion de "j'ai aimé" compte vachement quand même. Tant que personne n'aura posé les yeux dessus, je ne saurais pas si cette histoire vivra dans d'autres têtes. En attendant, c'est réconfortant de se dire que le thème intéresse des gens.

Comme quoi, avoir publié un premier roman, ça ne donne pas beaucoup plus confiance en soi. Heureusement, je m'améliore question technique... Mais je ne suis pas plus rapide... * soupir *


*Au Sortir de l'Ombre pour les intimes.
** Comprendre "je" bien sûr.

mercredi 6 juillet 2011

Lectures de juillet

Chers égarés, j'espère que vous profitez bien des beaux jours ! Aujourd'hui, un petit coup de projecteur sur les deux romans des éditions du Riez. Bien sûr, vous me direz que je prêche pour ma paroisse, mais c'est rassurant pour un auteur d'aimer les bouquins de son éditeur, non ?

Je me permets de faire un peu de pub parce que je ne lis pas tous les bouquins en 48h, loin de là.

Un Autre de Christophe Nicolas


Résumé - Au milieu de la nuit, deux hommes débarquent chez Sam et le jettent sur la banquette arrière d’une voiture, un sac de toile sur la tête, le canon d’un revolver contre la tempe. Samuel Marx a accumulé les dettes depuis son divorce, et l’ardoise a été rachetée par un dangereux mafieux. Mais Sam réussit à s’enfuir, et sa cavale le mène dans un village où débute l’étrange méprise… Pourquoi le pompiste l’appelle-t-il Vince? Et pourquoi cette jeune femme l’accueille-t-elle chez elle et l’embrasse en croyant étreindre son mari ?


Ce roman est à destination d'un public averti (il y a des scènes difficiles pour les âmes sensibles), je préfère le dire tout de suite, mais pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux et qui ont envie d'une lecture qui prend aux tripes, je vous le recommande chaudement. C'est un roman avec une atmosphère particulière, lourde, parfois glauque, surtout rythmée, on ne s'y ennuie pas une minute.

On suit avec une certaine fascination les aventures de Sam, un type qui se retrouve à la place de Vince, un autre gars qu'il ne connait ni d'Eve ni d'Adam : tout le monde confond Sam avec celui qu'il n'est pas. Très vite, il comprend qu'il est pris dans un piège inextricable. On suit avec délectation ce personnage qui lutte, se débat, mais s'oppose à une force qui le dépasse...

Le fantastique est intrinsèque, presque silencieux, limite sournois, ce qui laisse une belle place au réalisme de cette histoire, laquelle exerce une emprise terrible sur le lecteur. Il ne s'agit pas que des décors très visuels mais aussi des dialogues qui font mouche, des  personnages à la psychologie fouillée et un scénario intelligent. L'écriture de ce thriller est maitrisée de bout en bout par l'auteur qui démontre un grand talent, et on se retrouve complètement happé par ce qui arrive à ce pauvre type. Vous ne verrez pas les pages filer ! ne pourrez pas le lâcher.

Je n'ai pas envie d'en dire plus, je vous laisse découvrir ce texte par vous-même.

Les Pousse-Pierres d'Arnaud Duval


En 2170, d’un côté les corporations terriennes ont remplacé les états et dominent la planète. De l’autre, les communautés spatiales contrôlent le reste du système solaire sous l’autorité d’Eloane, la station orbitale géante au point de Lagrange L1 entre la Terre et la Lune. 
Les prospecteurs Spatieux de la Ceinture d'Astéroïdes, également appelés "pousse-pierres", fournissent à la Terre les ressources spatiales dont elle dépend, mais les terriens sont priés de rester chez eux. Un consortium de corporations s’organise pour mettre fin à la domination d’Eloane au moyen d’un coup de force audacieux.Maureen O’Garret est une jeune fille dont les parents ont été victimes d’un accident mortel autour de Jupiter. Solitaire et volontaire, elle cherche à reconstruire sa vie à bord de l'Améthyste, le cargo Spatieux qui l’a recueillie.La famille de Richard Trévise a décidé de fuir la Terre afin d’émigrer clandestinement sur Eloane. Ses parents, anciens employés d’une des corporations du consortium, deviennent l’enjeu d’une lutte souterraine entre les services de sécurité Terriens et ceux d’Eloane. Dans l’espace Richard découvre un monde aux règles étranges, et pas toujours confortable. Lorsque les corporations terriennes passent à l’action, les deux jeunes gens se retrouvent au cœur d’un affrontement qui va décider du futur de l’humanité.


Je ne suis pas très lecture SF depuis une dizaine d'années (sauf en BD). La faute à une overdose ? Peut-être. Disons que  des boutons me viennent quand ça tourne à la Hard SF. Moi j'aime le space op', les gros vaisseaux, le bling bling des explosions dans l'espace, les robots improbables et les sabres-laser. J'ai abandonné un bon nombre des derniers bouquins de SF que j'ai lus, jusqu'aux Pousse-Pierres (ne me demandez pas les titres, je les ai rayés de ma mémoire).

Bref. Je l'ai acheté en me disant que je le lirai, tout en ayant un peu peur (je connais l'auteur et j'avais envie de le lire, vous voyez). Une connaissance m'a rassurée. Elle m'a dit que dans ce bouquin, je trouverai tout ce que j'aime de la SF. (Sauf le sabre-laser.)

Elle avait raison ! J'ai passé un excellent moment avec ce roman qui m'a transportée dans l'espace. L'auteur a imaginé un scénario réussi qui mêle les destinées de Maureen et Richard, deux adolescents sans lien a priori. Leurs vies sont bouleversées et leurs émotions sont très bien retranscrites par l'auteur. La petite Maureen m'a même arrachée quelques larmes.

Mais ne croyez as à un roman introspectif. Il y a de l'action, des batailles spatiales, de véritables enjeux qui dépassent les héros, ça bouge, ça flingue dans tous les sens, ça crapahute avec la peur au ventre. Une mention spéciale pour les intelligences artificielles qui ajoutent une touche d'humour à ce récit. J'ai vraiment passé un excellent moment. ^__^

Voilà, j'espère vous avoir donné envie de lire ces deux romans (les fiches de lecture, ce n'est pas mon fort...)
Il est temps que je retourne travailler un peu sur mes propres textes.

A bientôt!

mercredi 8 juin 2011

Les Imaginales 2011, un grand festival

Une petite photo pour CoCyclics !
Mieux vaut tard que jamais !

Tout a commencé par un road-trip épique le mercredi soir. Confiante en mon GPS, j'ai sans encombre récupéré Pingu (une permanente CoCyclics) pour atteindre ensuite le point-stop chez Roanne (une autre permanente CoCyclics). Malheureusement, les cartes ayant cessé de charger à quelques kilomètres du but, on ne peut pas dire que l'aventure ait été couronnée de succès. Heureusement que miss Roanne nous a retrouvées dans la nuit noire, sur le bord de la route, un poil déconfites.

Le lendemain, nous avons rejoint les Vosges, le break plein à craquer, et les quelques heures de route ont filé sans que nous en apercevions.

Epinal, c'est beau.
Alors, Epinal est une magnifique petite ville, pittoresque avec ses places pavées, ses fontaines, ses monuments, ses vestiges de château... Le festival se tient dans un parc, au bord de l'eau, ce qui donne un cadre enchanteur, parfait pour les rencontres autour de l'Imaginaire. Le soleil au rendez-vous a achevé de donner un air de vacances à cette escapade.

Pierre Pevel en fâcheuse posture
Sans compter qu'il y avait des grenouilles partout, des auteurs partout, tous sympathiques et disponibles. Figurez-vous qu'Ellen Kushner m'a abordée parce qu'elle trouvait ma veste magnifique. Si. Dingue. Elle est tellement sympa ! Et Robin Hobb est une crème. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour discuter avec elle, mais mon mari plus. J'ai enfin rencontré Anne Guero (l'autre partie d'Ange), adorable, et revu d'autres auteurs (Pierre Pevel, toujours charmant, Jean-Claude Dunyach, irrésistible, pour ne citer qu'eux.) Je ne vous fais pas la liste des connaissances nouvelles, mais il faut comprendre que cette ville étant petite, tout le monde se croise partout.

Et il y avait les CoCyclics (le cauchemar des restaurateurs locaux, imaginez deux tablées de vingt qui débarquent chaque soir). C'est toujours un bonheur de les retrouver au bar, aux dédicaces, dans les conférences, toujours joyeux et de bonne humeur. C'était la première fois qu'une équipe de permanents se retrouvait au complet, alors on a pris des photos.

Les permanents au grand complet, la dream team qui a encore fait des miracles lors du festival.
J'ai retrouvé avec joie mes comparses du Riez sur notre stand : l'adorable Céline Guillaume, la ravissante Morgane et nos garçons, Arnaud Duval, Franck Ferric et Christophe Nicolas que j'attendais de rencontrer avec impatience.

La team du Riez ! On a tout vendu. Le Riez c'est bien, lisez-en !
Nous avons rivalisé d'audace pour présenter nos divers ouvrages et je peux annoncer avec fierté que j'ai quand même convaincu quelques nouveaux lecteurs, mais notre ami Christophe s'est avéré le champion d'Au Sortir de l'Ombre. Tellement convaincant que moi aussi j'avais envie de l'acheter.

Les lecteurs se sont montrés charmants. J'étais ravie de rencontrer celles et ceux qui avaient lu mon histoire, et d'en découvrir de nouveaux qui s'avéraient de frénétiques lecteurs aux piles à lire proprement indécentes (avec mes 15 bouquins, j'avais l'air ridicule :-) ).

Et en fait, le samedi à 15h, j'avais tout vendu. Donc j'ai profité des conférences. Si comme moi vous n'avez pas pu assiter à tout, je vous conseille le blog d'ActuSF où elles sont en ligne : http://actusfauximaginales.wordpress.com/


Une conférence au matin sur les Dragons...

Bref, les Imaginales, c'est génial. Vivement 2012 qu'on remette ça !

Le pique-nique des Imaginales organisé par Jean-Claude, mémorable !
Merci à toutes les équipes organisatrices du festival qui abbattent un boulot colossal pour rendre cet évènement possible !

Les autres news

J'ai passé le cap des 20% pour La Guerrière fantôme, même que j'en suis page 70 sur 338 et que j'espère atteindre les 100 sous une quinzaine (je suis optimiste, mais je suis le plan de correction et ça devient plus facile.)

Ah les filles ! Le torse de Baxian tient une place d'importance dans ces pages, comment dire... Je me régale.

Au Sortir de l'Ombre

Cette semaine, une nouvelle chronique : merci à Nanet, qui nous brosse une galerie de personnages avec enthousiasme  (http://lesmotsdenanet.blogspot.com/2011/06/au-sortir-de-lombre-de-syven.html) et propose de faire gagner un exemplaire aux lecteurs de son blog : http://lesmotsdenanet.blogspot.com/2011/06/des-nouveautes-sur-le-bog-echange.html
Un livre superbe, qui frôle le coup de coeur de par une écriture trop riche... Un univers créé intégralement sur des bases fantasy et de mysticisme et vraiment très intéressant. Je vous le recommande. 
Et une apparition inattendue dans le Télégramme de Brest :

Vous le voyez ? ^__^

« Au sortir de l’ombre ».
Syven, auteure installée sur la
côte léonarde du côté de Ploudalmézeau,
est passionnée par Star
Wars, les super-héros, les dragons,
les vaisseaux spatiaux, les
monstres… Son histoire se déroule
à Londres en 1889 : une secte
s’attaque à des prêtresses qui gardent
piégés dans leur ombre de
sinistres monstres avides (Éditions
du Riez, 22,90 €).
L'article en ligne...




Voilà, il continue son petit bonhomme de chemin. Ce qui me fait bien plaisir, il faut le dire.

lundi 23 mai 2011

Compte-Rendu - 21 mai

Ainsi que joyeusement annoncé à plusieurs reprises sur ma page facebook, j'étais à l'Espace Culturel Gouesnou ce samedi 21 mai. L'accueil de l'équipe de Gwen s'est avéré très chaleureux et j'ai passé une agréable après-midi à rencontrer des lecteurs (connus et inconnus ^__^), à discuter de lecture et de projets, des miens comme des leurs pour certains qui sont aussi auteurs.

On ne pouvait pas me râter et admirez
les Au Sortir de l'Ombre dans mon dos !
Malgré le soleil qui me faisait concurrence,
j'ai quand même vendu deux piles.


J'en profite pour remercier encore toutes ces personnes qui ont eu la gentillesse de se déplacer et de bavarder avec moi.

Et le soir, on a fêté ça :

Hmmm, merci Claudine, Jeff et Amélie !
On peut dire que je suis du genre auteur gâtée :-)

Ce qui est plutôt bien, c'est que vendredi et samedi, je recommence, aux Imaginales cette fois !
A bientôt !

vendredi 20 mai 2011

Concours Dae Lit - Gagnez un exemplaire d'Au Sortir de l'Ombre

Je vous invite à faire un tour sur la blog de Dae :
http://daelit.blogspot.com/



Chroniqueuse chez Livraddict elle a publié une superbe chronique d'Au Sortir de l'Ombre (j'aime beaucoup sa façon de présenter le livre en particulier) et elle se propose de vous faire gagner un exemplaire d'ici la fin du mois.

Merci Dae et bonne chance à toutes et tous !
Syven

mardi 17 mai 2011

Dédicaces les 21 et 28 mai

Retrouvez-moi le 21 mai à l'Espace Culturel de Gouesnou du côté de Brest

J'y serai de 14h à 18h. Je serai ravie de répondre aux questions que vous vous posez sur les Gothans ou de vous parler de mes projets si vous êtes intrigué(e), en plus de vous signer votre exemplaire. Il y en aura sur place.
Je suis très fidèle à ce magasin ces temps-ci.

Retrouvez-moi les 27 et 28 mai l'après-midi sur le Stand du Riez aux Imaginales

Même chose, je serai ravie de discuter (je suis une grande bavarde, en plus).
À mes côtés seront présents d'autres auteurs du Riez :

Céline Guillaume pour le Ballet des Âmes (que je n'ai pas encore lu GASP !) Mais attention, elle a été sélectionnée pour le prix Masterton.
Christophe Nicolas pour Un Autre (un excellent thriller fantastique, très bien mené - attention âmes très sensibles s'abstenir)

Arnaud Duval pour sa sortie des Pousse-Pierres, un Space Opera estampillé CoCyclics, que j'attends d'ailleurs avec impatience, je le récupère samedi.)

Franc Ferric pour La Loi du Désert, un de mes coups de coeur 2010 sur CoCyclics :




samedi 14 mai 2011

J'aime mes lecteurs

Ce midi, j'ai mis à jour ma page d'information sur Au Sortir de l'Ombre en vue de ma dédicace prochaine le 21 mai à l'Espace Culturel Gouesnou. Vous comprenez bien, je fais un peu de promotion (plus je vends, plus je suis contente, donc j'en fais un peu quand j'ai le temps).

J'ai surtout mis à jour ma page de critiques. C'est là qu'avec émotion, je me suis rendue compte que j'en avais presque une vingtaine de positives, en particulier de lecteurs. À mon échelle (je ne suis pas Sire Cédric ;-) ), c'est plutôt énorme. Je dois beaucoup aux partenariats contractés par le Riez et aux services de presse envoyés, mais il y a aussi beaucoup de lecteurs qui tiennent des blogs et y parlent de leurs lectures. J'ai appris récemment par un autre auteur qu'on pouvait les remercier sur leur blog sans que ça fasse copinage. Ce que je vais faire pour chacun (j'ai commencé mais pas fini), parce qu'une chronique, c'est du temps donné. J'apprécie le geste.

Les relire même rapidement, ça m'a un peu donné le tournis. Surtout qu'un bon nombre attend le prochain livre que j'écrirai. J'ai eu des papillons dans le coeur tout l'après-midi (et bizarrement, j'ai résolu plein de bugs au boulot - dingue).

Et avant de rentrer, je me suis arrêtée en chemin, en vue de faire des courses, et là, je me suis dit que j'allais voir à l'Espace Culturel s'il n'avait pas monsieur Malchance pour mon fiston. Et je suis tombée sur cette grosse affiche, qui m'a fait PAN ! dans les yeux.

Une affiche presque aussi grande que moi. Si.
Ils font les choses bien quand même à l'Espace Culturel !

Et hier soir, j'ai donné à lire les quatre premiers chapitres de la Guerrière Fantôme à mon époux.

Je suis un auteur, avec des lecteurs.
Ca aura mis le temps, hein ?

Edit : Suite à un bug de blogger, les commentaires ont été perdus ! C'est un peu naze, désolée.

vendredi 29 avril 2011

La gestion de l'information

Tadjal, parce qu'il le vaut bien.
Mes chers égarés, vous me manquez. Je suis aux prises avec d'affreux doutes existentiels. Vais-je ou non réécrire le quatrième chapitre ?... Ah ! J'aperçois quelques hâches brandies au fond de la salle ! Voilà un beau consensus !

 Souvent, c'est à l'instant où la question se pose que la décision est prise. Vous savez, le chapitre 4 est encore le début du roman, celui qu'on doit réécrire jusqu'aux sangs, ce qu'on peut interpréter comme taper jusqu'à saigner du bout des doigts, effectivement. Il faut croire que l'écrivaillon s'endurcit – hé hé, au moins un roman d'expérience, ça ne rigole pas. M'enfin avant-hier*, j'ai sabré tout un passage d'explications parce que voyez-vous, ça tombait comme une touffe de poils félins au milieu de la soupe. Sauf que maintenant, je dois en plus réintégrer ce lot d'explications à la suite.

La gestion de l'information, c'est vraiment le nerf de la guerre. Depuis toujours, j'y vais à l'instinct avec plus ou moins de succès pendant l'écriture et je remets l'édifice d'aplomb à la correction. Je rêve de ce moi futur qui écrira une version super solide du premier coup.

Le piège le plus évident pour le débutant (je suis tombée dedans aussi, ne vous en faites pas), c'est de vouloir ménager du suspens en cachant des infos au lecteur. À part le frustrer, ça ne donne souvent rien de bon. De toute façon, même s'il devine ce qu'il   va se passer, ce qui prime, c'est comment ça va se passer. Un peu comme un entretien d'embauche : on sait à quelle heure on a rendez-vous, ce qu'on a à présenter dans son CV et pourtant, on ignore comment ça va se passer, parce que la composante inconnue, c'est le recruteur (l'auteur en l'occurrence.)

Revenons à nos chapitres. Il y a plusieurs types et de niveaux d'information dans le récit. Je crois fermement que c'est lorsqu'on pose le problème, donc l'équation et toutes ses composantes, qu'on devient capable de le résoudre. Penser à tout ce qu'on doit mettre dans le texte, ça devrait se faire avant en théorie, mais de mon côté, comme je me concentre sur le personnage quand j'écris, c'est à la relecture que je m'y attelle et que je me demande ce que j'ai oublié : la relecture/correction/réécriture (rayez la mention intuile) permet ce recul.

Vous connaissez les 5 Ws ? Qui ,quoi, quand, où, comment, pourquoi. En gros, le lecteur doit toujours savoir où il se situe dans l'intrigue, quel personnage il suit et pourquoi, comment le perso en est arrivé là, et quand. Ce sont les basiques, on va dire (exemple de technique: http://www.ecrirepourleweb.com/redaction-web/qui-quoi-quand-ou-pourquoi-comment). On peut les voir comme des petites ficelles qu'on tire pour faire évoluer le personnage (il rencontre machin, du coup décide d'aller voir truc pour en savoir plus, etc.) et on le fait progresser au fur et à mesure. Toutes les décisions du ou des personnages sont des conséquences logiques de ce qu'il vient de vivre et l'emmène plus loin, mais on se trouve là au premier niveau de lecture.

Et non, ce n'est pas une carte,
c'est un mind-mapping tout pourri
Au second niveau, en filigrane derrière, il y a aussi tout un tas d'informations supplémentaires, en particulier le contexte dans lequel il évolue et donc qu'il faut porter à la connaissance du lecteur. C'est de nouveau du qui-que-quoi-quand-où mais généralisé cette fois à tous les personnages ! Alors autant, Londres, 1889, ça pose tout de suite le contexte (les chapeaux, les robes, les attelages, les jolies gares, blablabla), autant si je vous dis : quatrième mois de l'anse 4513, plateau d'Ispare, je ne pense pas que vous allez percuter invasion des Issaniens, juste après la Grande Défaite. Si ? (Je hausse les sourcils.) Pourquoi ils se battent, pourquoi les fabuleux s'en mêlent, pourquoi, pourquoi, pourquoi, hum ?

Voilà une des raisons pour lesquelle écrire de la fantasy est difficile : on crée un monde, on l'explique, mais surtout on le raconte, tout cela en gérant d'autres niveaux d'information, comme la découverte du personnage, celle de son histoire personnelle, celle des gens qu'il côtoie, celle de son environnement immédiat, celui de l'intrigue réelle avec ses problématiques à résoudre, etc.

Une petite pensée pour Baxian qui vient d'entrer en scène.
D'autant que j'ai une technique personnelle. J'aime bien que le lecteur progresse dans le récit. Donc j'ouvre des questions, mais je les ferme au fur et à mesure, et je les remplace par de nouvelles (ma recette personnelle du page turner.) Façon, j'aime me compliquer la tâche et surtout appliquer mes petites recettes, celles qui marchent.

C'est le moment de me souhaiter bonne chance.
Vivement les 10%, que le début soit posé de façon durable.


(* Hier je n'ai donc strictement rien fait. Rien.)

vendredi 22 avril 2011

Actualité - Dédicaces de Mai

La bonne nouvelle, c'est qu'en mai je dédicace !

* Au Centre Culturel de Leclerc Kergaradec de 14h00 à 18h00 le samedi 23 mai (voir lien Google maps ici : Accès)

* Aux Imaginales, au minimum le samedi 28 mai (horaires à confirmer).

N'hésitez pas à me rendre visite.

En attendant, je vous propose de lire une nouvelle interview sur le site d'Earanë.

Et comment ça va ?

Je ne vous écris pas beaucoup mais je ne reste pas inactive, bien sûr. Globalement j'ai la pêche. J'ai reçu de nouvelles chroniques d'ASLO (voir twitter et facebook), je suis un peu en retard côté blog. En particulier, le roman est coup de coeur CoCyclics, vous pouvez y lire plein d'avis !

Je suis super gâtée quand même. J'ai juste un peu peur de l'effet "ce bouquin est super génial, tu vas l'adorer." Plus les attentes sont hautes, plus il est facile de décevoir.

En tout cas, grand merci à tous mes lecteurs, ceux qui m'écrivent des petits mots et ceux qui postent au sujet de ce bouquin !

J'aimerais bien faire de la BD

Début avril, j'ai travaillé sur un scénario de BD. J'ai finalisé un premier jet, qui murit doucement en l'attente de la fin de la rédaction du tome suivant. Si cela tient vraiment la route, ce sera une toute nouvelle expérience pour ma part. J'ai bien bossé sur la note d'intention qui doit accompagner la présentation de projet et quand mon scénar sera revu et corrigé, bref, prêt à être proposé à un dessinateur, je me mettrai en quête.

C'est un genre de coming out. Cela faisait des années que j'y songeais. Sauf qu'il y a déjà du monde dans la place. Je vous en reparlerai probablement d'ici septembre.

Mais priorité aux Siwès Chronicles

Retour aux Siwès Chronicles, parce que ça ne se corrigera pas tout seul. Je réécris le début en fait. J'en suis au chapitre 3, et c'est très très délicat mais j'avance tout doucement. Page 18/330. D'expérience, je sais que j'irai plus vite pour les chapitres suivants et que je galèrerai de nouveau sur la fin.

Si c'est pas une bonne nouvelle ça ! Et dans le même temps je réfléchis au tome 2, et pfiou, ça va être pas mal chouette quand même. Vivement !



vendredi 8 avril 2011

Le Fanzine Nocturne

Avec un peu de retard et un bras gauche en compote, je suis très heureuse de vous annoncer la parution du numéro Encre et Ténèbres de Nocturne, un fanzine franco-canadien qui renaît de ses cendres (j'exagère un peu pour la métaphre, il a juste observé un temps d'arrêt.)


Admirez cette couverture, tout bonnement superbe !

On clique pour aller sur Amazon !
Note: malgré ce qui est écrit out of stock,
 il est commandable.
Au sommaire, Hélène Boudinot, Samia Dalha, Alice Ray,Frédéric Gaillard, Bernard Weiss, et moi-même.

Chambre close, noirceur à peine percée d'un rai de lumière qui filtre par une lucarne. Vous êtes dans la pièce d'un sous-sol. Vous venez de vous réveiller et vous êtes déboussolé. Cette douleur qui vrille votre crâne ? Vous a-t-on assommé ? Cette douleur dans le cou, ces blessures que vous y palpez, sont-ce des morsures ?Vous tâtonnez autour de vous, mû par une panique soudaine : vous êtes en danger, il faut sortir d'ici, où est la porte ? Vous sentez le bord d'une table et vous y agrippez malgré le liquide poisseux et chaud, à l'odeur métallique, sous vos doigts. Des bêtes rampent et trottinent autour de vous, frôlant vos jambes. Vous vous immobilisez pour calmer votre cœur qui menace de rompre votre cage thoracique. Ce bruit que vous percevez enfin… Une respiration ? Vous n'êtes pas seul !
Bienvenue dans l'antre du fanzine de l'horreur. Dans cette pièce sombre, dans ce monde où les ténèbres règnent en maîtresse, venez nous éclairer de votre luxuriante plume et nous révéler une facette supplémentaire de Nocturne !
Ma nouvelle, Curiosité malsaine, met en scène l'un des Gothans d'Au Sortir de l'Ombre. Quelque part, la boucle est bouclée : la toute première nouvelle de cet univers avait été publiée chez Nocturne en 2006.

A bientôt pour des news concernant mes prochaines dédicaces !

vendredi 1 avril 2011

Des news et des chroniques

Chers lecteurs, je vous écris ce jour avec le bâton d'allumette en soutien de la paupière. Entre la migration CoCyclics, les WE à Paris, les cours, et j'en passe, je suis rémoulue-foutue.

Le Salon du Livre 2011


Ma vie épique de romancière continue. Retour à Paris pendant le Salon du Livre, toujours en visiteuse, mais cette fois, avec un badge d'auteure que j'ai perdu. Au programme du samedi matin, la dédicace de Nadia Coste :

Avec Nadia Coste, Paul Beorn, Silvie, moi-même chez Gründ


L'après-midi, rencontre CoCyclics avec Gérard Guéro (Lisez Ayesha, Paradis Perdu, La geste des chevaliers dragons) et Pierre Pevel (lisez les Lames du Cardinal). Je vous mettrai un lien vers l'article CoCyclics à ce sujet.
Pierre Pevel et Gérard d'Ange


Qu'est-ce que j'ai appris ? En premier lieu, qu'il faut que je vous fasse mon coming out : je suis une romancière. Une vraie. Non seulement j'ai ça dans le sang (plutôt dans la tête), mais en plus, je veux faire les choses bien. Bientôt un article tintamare à ce sujet, je vous redonnerai le lien.

ASLO* a toujours le vent en poupe


Si vous ne l'avez pas lu, il est encore temps ! Sur CoCyclics, on fleurte avec le coup de coeur ! Les critiques positives affluent sur le web ! Dernières en date sur les blogs :

La critique de Sophie Unreal
L'atmosphère du livre est confinée, sombre. Malgré le soleil qui brillait lors de ma lecture, j'étais tellement aux prises du livre que tout s'effaçait autour de moi et que je me retrouvais aspirée dans l'ombre.
D'ailleurs, après chaque moment de lecture, j'avais la sensation d'être encore un peu à l'intérieur du livre, c'était très étrange et surtout très troublant.
La critique de Claudine

Londres au XIXe siècle, un univers inquiétant, une atmosphère merveilleusement restituée. J'ai plongé dans ce livre et j'ai été transportée littéralement dans les rues sombres poursuivie par cette étrange créature. Les dialogues, les descriptions, c'est magnifiquement écrit à tel point que quand j'ai été obligée de m'arracher à ma lecture pour replonger dans le XXIe siècle, je sentais encore l'ombre menaçante.
Critique d'Earanë

Comme je l’ai dit plus haut, je l’attendais avec grande impatience.  Je ne suis pas déçue de l’avoir acheté et encore moins de l’avoir lu. Je me serais volontiers jetée dessus si je n’avais eu du temps que pour ça. 

La critique d'Alsem

L’intrigue est originale, et le brio de l’auteur réside dans le fait qu’elle a entre autre exploité la mythologie judéo-chrétienne pour créer un univers à part, dangereusement crédible.
Critique sur Mythologica

Trépidant de bout en bout ce roman n’est pas découpé en chapitre comme la majorité de ses congénères mais garde le haletant du roman avec un rythme ne laissant pas de répit à son lecteur. Ses lieux, ses personnages, ses situations sont crédibles. L’ensemble a une cohérence absolument magnifique et je dois le dire de nouveau, je suis épaté par le fait qu’il s’agisse d’un premier roman car peu d’auteurs français d’imaginaire peuvent atteindre une telle maîtrise. Cette précocité stylistique n’est qu’une excellente chose puisqu’elle nous laisse présager des suites plus qu’intéressantes à la littérature que va nous proposer Syven dans les années à venir…
Note: Toutes les chroniques sont rassemblées sur la page d'Au Sortir de l'Ombre.

Je suis chaque fois plus ravie de lire ces retours. Je n'aurais jamais osé rêver un si bel accueil. Je remercie tous les lecteurs qui prennent le temps de rédiger ces critiques.

Vous pouvez aussi lire une une interview sur Belisam'Art, un site qui promeut l'Imaginaire. J'y fais quelques révélations et j'aime bien son concept, parce que les questions sont les mêmes pour tous les auteurs et c'est drôle de lire toutes ces réponses différentes. :-)

D'autres articles à suivre ce week-end sur mon actualité. Bientôt, un planning des dédicaces et un article consacré au fanzine Nocture.


*ASLO= Au Sortir de l'Ombre