vendredi 31 juillet 2009

Tic tac

Je compte les minutes d'ici les vacances.
Je pense à ma relecture en cours d'ASLO.
Je pense à ma reprise des Siwès Chronicles.
Je pense à mes lectures.
Je pense à ma couture.

Je pense à l'article que je dois vous poster, avec photos.
Parce que je suis trop aimée et trop gâtée par le monde entier.
:)

lundi 27 juillet 2009

Motivation absente

Ce WE, j'ai quoi... relu trois pages des Siwès Chronicles?
C'est tout.

Je n'ai rien fait.

Pas même une petite couture de rien du tout.
Rien.

J'ai vu Doctor Horrible et je me suis peint les ongles.
En rose.

Et vous savez quoi ? Je n'ai pas honte.

(Muf muf muf)

vendredi 24 juillet 2009

Un petit peu de cocaïne, svp

J'en peux plus. Non, mais là, rien à voir avec l'écriture, Siwès, ASLO, ou même la couture.
Je suis naze, HS, a plus patate, a plus d'énergie.

Viiiiiite. Des vacances.

Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite.
Dans une semaine.

Mais j'ai hâte, j'ai hâte ! Vous n'imaginez pas à quel point.
Je croule sous le travail, je m'écroule le soir. Je n'ai pas le courage d'écrire des articles pleins de gags pour Haricot Primeur (pourtant, j'ai un tas d'histoire de caca de nez à raconter).

Pour vous dire, j'écris mes docs en anglais. Ce matin, je corrige des bugs dans la doc (si c'est possible quand on écrit une doc C# en xml), et je rajoutais des balises lt et gt dans mon code source, parce qu'en gros j'avais mis des <> partout, ma doc compilait pas, et mon texte n'apparaissait pas. Rha, sans preuve de mon travail, que deviendrais-je?

Brèfle. Tout ça pour dire que dans ma tête, je pense en anglais.
< = Less Than -> LT
> = Plus than -> PT

Sauf que c'est pas plus than en anglais. C'est greater than, avec un G, donc GT.
Donc DARK SIDE OF THE FORCE !!! Il faut que je recommence et ça m'énerve, vous ne pouvez pas vous imaginer.

Vous êtes contents de le savoir, hein?


mardi 21 juillet 2009

Et on rebondit

Lasse des auto-flagellations qui tendent à démontrer que je ne suis pas la machine infaillible que j'espérais (suite à une surabondance de "mais" remontée par mon premier refus - pffff), je préfère me conforter dans la douceur chaleureuse de mon dernier retour positif.

On écrit pour faire plaisir à un lecteur, éditeur ou pas.
C'est ça le vrai challenge !


Elodie, you make my day !

lundi 20 juillet 2009

Premier refus !

Ca y est, le premier refus pour ASLO est tombé. J'ai regardé mon twitter et j'ai peut-être un poil exagéré hein, vu que j'ai fait la fête samedi pour mon anniversaire et que je me suis bien amusée, je n'ai pas déprimé tant que ça, rassurez-vous.

C'est facile de regretter, de se dire qu'on aurait pu mieux faire, et que peut-être on a trop focalisé sur tel ou tel point pendant la relecture, qu'on n'a pas vu des mais ou des et sur certaines zones, de repenser à Robert avec agacement... Il y a toujours matière à mieux faire, mais comme le disait Amibe en commentaire, eh bien, à un moment ou à un autre il faut se lancer. Il n'y a pas de bon moment absolu.

Et puis, il existe un remède tout trouvé au spleen consécutif à un refus.
Relire les petits messages qui font pousser des hourras.

Mouahahahahahah !

vendredi 17 juillet 2009

La télé ne porte pas conseil

Rhaaaaaa.... La longue semaine de trois jours.

Il n'y a pas de gosse, on mange une pizza, et on regarde les experts.
Un couple normal en somme.

Qu'est-ce qu'on se marre ! Le gars à la télé, il fait se révéler le sang avec une lampe ultra-violet.
"'Tain, c'est pour le sperm ça!" (Il y a un scientifique dans cette pièce qui se sent mal - j'espère qu'il a raison.)

- A qui t'écris ? me demande Nereij (toujours en lunettes de soleil - ça tape fort chez nous, je me demande comment ça se fait qu'il ne se rende pas compte qu'il porte ses lunettes de soleil à l'intérieur. ).
- A mon blog.
- Mon dieu !
- ? (Lord of the ring, ou dark side of the force, OK, mais Dieu ?)
- Ah la vache!
- ???
- La quantité de calgon qu'il met dans sa machine le gars!

Ah oui. Bon, c'est la pub.
-_-°

Deux minutes plus tôt, on rêvait devant des couvertures de bouquins sur le net - bien sûr, pas n'importe lesquelles...
- Ah !!! Oh !!!
(On remonte le temps en fait)

En tout cas, il paraît que cinq comités de lecture lisent ASLO.
Me lisent.

* fu fu fu *
* chaleur chaleur *

Tout à l'heure, sur le chemin du retour, j'ai eu une horrible, horrible pensée. Un terrible, terrible doute. Dans ma tête une seule fin, la conclusion légitime pour un certain gothan.
Mais pour le lecteur?

Vous serez consterné(e) d'apprendre que le monde ne se prosterne pas toujours devant ma prose. Mais vous qui me lisez dans le dedans de vous-même, apprenez que la vérité est la suivante: le génie méconnu finit toujours par triompher.

Il suffit juste de l'avoir.
Sur ce, bon mojito à toutes et tous.
:D

(ps: c'est vendredi, vous me pardonnerez.)

mercredi 15 juillet 2009

Ah les longs WE !

Oui, donc ça y est, j'ai commencé à faire mes envois aux éditeurs, et je suis mon petit planning à la lettre. Je suis très détendue. J'envoie des bouteilles à la mer, en sachant qu'elles échoueront sur des plages bondées de lecteurs. C'est rassurant.

J'ai abandonné provisoirement la couture parce qu'en ce moment, la guigne est totale.
Dernière erreur en date, découpage de tissu dans le mauvais sens. Plus de fil assorti. Projet au point mort. Et tout ce que j'ai commencé à côté échoue. Ca m'énerve.

De toute façon, je suis surtout habitée par des grands tigres fabuleux, des jeunes filles intrépides, et des personnages hargneux. Il faut que j'aille faire une update dans mon fil du challenge CoCyclics (ndlr: d'ici le 31 décembre 2009, les participants de ce challenge se proposent de boucler le premier jet d'un roman.)

Mais, après un WE festif de gavage intensif, j'en susi venue à la conclusion suivante. Lorsque la peau est tendue sur le bide, difficile de se concentrer pour écrire un texte. C'est plus facile de rêvasser à des scènes vautrée dans une chaise longue...

Mais quand même, hier soir j'ai pondu 8500 signes. Pas mal, je dis pas mal.
Siwès chronicles: 40500 signes

lundi 13 juillet 2009

Clic or not clic

Cette semaine, j'étais donc en battle mode sur tous les fronts, surtout au boulot d'ailleurs. Mais ça ne m'a pas empêchée d'écrire des dizaines de lettres.

Donc avec émotion, je fignole mon envoi, mon tout premier envoi de mon roman à un éditeur. Je sais, je prends mon temps. Hé! On n'est plus à une semaine ou à un mois près quand on bosse sur un projet depuis deux ans et demi.

Je relis ma lettre. Parce qu'il y a une lettre, qu'on appellera THE lettre.
J'attache mes fichiers (là c'était par e-mail).

Et j'attends, un peu comme quand j'ai collé une bande de cire dépilatoire et que je sais que je vais devoir l'enlever, mais que je compte me surprendre, c'est à dire l'enlever d'un coup, sans avoir anticipé. Bon, la chose n'est pas aisée car je sais que je vien sde coller une bande, mais il s'agit de bien se concentrer sur la bande, puis de se dire j'y vais, j'y vais pas, et d'y aller aléatoirement sur un j'y vais, en éclipsant la douleur future occasionnée. (Je me cherche à me convaincre comme je peux que ça fera moins mal de cette façon.)

L'erreur dans ce parallèle, c'est qu'un envoi ne fait pas mal, ça suscite une émotion, c'est tout. Surtout si c'est le premier.

Donc gros suspense, clic final.
Réponse:
Hi. This is the qmail-send program at yahoo.com.
I'm afraid I wasn't able to deliver your message to the following addresses.

Je m'étais trompée, une petite faute de frappe dans l'adresse e-mail. Je l'ai réexpédié aussitôt, comme n'importe quel message, sans réfléchir, sur un automatisme.

Étrange comme l'importance de certains gestes contredit celle des autres.

En tout cas, ça y est. ASLO est parti !

mardi 7 juillet 2009

On tient le bon bout !

J'ai eu mes traductions latines ! J'ai eu mes traductions latines ! J'ai eu mes traductions latines !

La vache, elles étaient dans ma boite mail avec un e-mail de Mnémos depuis vendredi. J'ai reçu tellement de courrier que je ne les avais pas vues.
On va pouvoir y aller maintenant.

Battle mode : engaged.

lundi 6 juillet 2009

Quand la lose frappe

Ces derniers temps, la couture, c'est la lose totale.
To-ta-le.
T-o-t-a-l-e.

Le petit haut maudit pour Audrey est définitivement maudit.
La surprise que je prépare a foiré dès le découpage - saleté de satin à la * BIP *.
Ca me déprime, du coup je n'avance pas.

Par miracle, j'ai fini le haut rouge chauve-souris en jersey, mais il faut que je le lave, il n'est pas encore présentable.

Je crois que je vais en refaire un gris d'ailleurs, version robe même. Parce qu'il se trouve que celui que j'avais fait super beau, de cet article là, il est mort.
Mo-rt.
M-o-r-t.

Parce qu'en m'allongeant sur la table à langer du Haricot pour lui faire un bisou, j'ai oublié l'obstacle "coton imbibé de dakin", n'est-ce pas, et du coup j'ai une grosse tâche blanche en plein milieu, irrécupérable.

Voilà. Je l'ai mis 2 fois. Je suis dégoûtée.
Dé-goû-tée.
D-é-g-o-û-t-é-e.

Je vais me concentrer sur ma petite Siwès et son gros tigre, hein. Ce sera mieux.

mercredi 1 juillet 2009

La lettre qui accompagnera le manuscrit

Je planche sur ma lettre. J'aimerais qu'elle soit à la fois personnelle, pro, concise. Mais personnelle.

C'est une lettre de présentation. Moi, j'ai horreur des lettres dites type qu'on refourgue à n'importe qui, et en plus, je ne veux pas refourguer n'importe quoi à n'importe qui. Une lettre de ce genre, c'est une personne qui frappe à la porte, n'attend pas la réponse, balance son manuscrit sur la table, et se tire vite fait.

Notez, à la réflexion, ce genre de profil colle tout à fait avec une personne qui dépose son manuscrit avant de se déballonner. Je dis ça à cause de la timidité inexpliquée qui s'empare de moi dès que je fais face à un éditeur. Je me souviens m'être dégonflée comme une baudruche devant le stand des éditions Denoël au salon du livre, et oublier de respirer en présence de Menolly aux Utopiales (une personne aussi sympa, je suis vraiment con des fois).

Mais revenons à la lettre. Je présente l'aboutissement de trois ans de travail, je veux qu'on sache qu'il y a quelqu'un derrière le texte, une personne soucieuse, disponible, ouverte, gentille, travailleuse. La candidate idéale en somme. Bref, c'est autant un devoir qu'une nécessité de se présenter correctement.

L'autre donnée du problème, c'est que les éditeurs voient leur bureau plier sous le poids des manuscrits reçus. Une lettre pour accompagner c'est bien, si elle est courte, c'est mieux.

Dans mon entourage, on me conseille beaucoup de profiter de l'aura CoCyclics, de la mentionner d'une façon ou d'une autre. (Dans les commentaires de ce blog aussi ! ^_^ ) Argument retenu: CoCyclics montre que ma démarche et ma passion sont sérieuses. Je ne suis pas le premier newbie venu quand même. Je suis de la race des crampons, des irréductibles qui écrivent par passion et qui continueront quoiqu'il advienne. J'en suis fière quand même.

Mais bon, CoCyclics et ASLO sont deux projets distincts. Donc il ne faut pas générer de confusion, et surtout, surtout, je trouve que l'argument, "hello, j'ai fondé CoCyclics, donc lisez-moi", ne se tient pas. C'est ASLO qui passe sur la table de boucherie, pas CoCyclics.

Mais nier l'argument retenu serait stupide.
J'ai une stratégie. Subtile pour une fois.
Et je vais donc en causer avec des gens expérimentés.
Uh uh uh.
Voyez que je vous écoute.
Un peu.
Des fois.