jeudi 27 novembre 2008

J'ai pas avancé d'un pet de lapin de toute la semaine.

Ce midi, je me mets sur une table de snack dans un petit coin, ma pizza sur mon plateau, je m'installe tout sourire, toute contente à l'idée de déplier mon eee qu'un collègue m'a gentiment rechargé. Une fois installée, je lance Open Office et j'ouvre ASLO...

Limite je fais craquer les jointures de plaisir...
Et là, c'est le drame.

— MAMAN, OUIIIII !!! LA !!!" braille une quarantenaire à sa mère qui se trouve à ma hauteur. Je te prends quoi???
— Ce que tu veux!
— D'ACCORD !!!!
>_<
Bon j'avance ma chaise, la dame s'installe à côté. Je repars dans ma modif... L'autre — appelons-la la chieuse — la rejoint trente secondes plus tard. Elle parle super fort.

— Ah dis donc, en plus faut attendre que les pizzas réchauffent... Pffff... Je vais faire pipi, je t'ai pris la cham-pi-gnon.

Je soupire, et je repars dans mes corrections. La serveuse dépose les pizzas, la maman de la chieuse, engloutit ce qu'on a posé devant elle. La chieuse revient.

— Ah mais non !!! NON !!!! TU AS MANGé MA MOTAGNARDE ! Mais je lui ai dit à la fille ! La champignon pour toi, la montagnarde pour moi ! C'est pas compliqué quand même, c'est UNE SEULE information !!! Un enfant de 4 ans y arriverait !!!

(Elle répète 3-4 fois le même laius, moi j'ai les doigts qui se tordent de douleur au-dessus du clavier, incapable de me concentrer avec elle à 10 cm qui hurle et qu'on entend à l'autre bout de la galerie commerciale.)
Et soudain, c'est re-le-drame.

— Mais dis donc maman ! MAMAN !!! Je t'avais bien dit que la champignon c'était pour toi !!! Je te l'avais dit !!! JE L'AVAIS DIT !!!!

...
Hi Ha.

Quand elle a commencé à parler d'une nouvelle commande parce qu'elle ne voulait pas de la champignon, s'adressant à sa mère qu'elle avait envoyé réchauffé la part de pizza de l'autre côté du snack, j'ai craqué, je me suis barrée. La serveuse m'a lancé un regard désespérée, la pauvre.

Y'a des gens qui n'ont vraiment aucun respect des autres. J'étais à deux doigts de lui faire manger ses champignons par les trous de nez.

Donc ce midi, ASLO: + 2 phrases.
Hi Ha.

J'aurais dû lui dire avant de partir:

lundi 24 novembre 2008

Bad Kharma

Que se passe-t-il quand par une belle nuit de noce, un témoin et son mari s'égarent?


...



...


Les mariés les retrouvent dans leur lit, bien sûr.

La hon-te totale. Il paraît qu'on était les seuls à ne pas savoir que c'était leur chambre. Dire qu'ils ne nous ont même pas virés de leur lit (parce qu'on était malades de rhume avec un e). 

En tout cas, ils ont fait un beau mariage. Ils étaient beaux, le campagne a coulé à flot, tout le monde a admiré ma superbe robe, et en plus, on a super bien mangé et dansé toute la nuit.

Par contre, Kharma n'a pas apprécié notre détournement de matelat. Madame Syven a oublié quelque part son chargeur de eee pc, et elle a perdu sa clef USB. Kharma n'oublie rien, ni personne, et Kharma veut qu'on respecte les mariés.

Kharma a raison mais je voudrais bien retrouver mon chargeur d'eee pc. Ma sauvegarde était sur ma clef USB. Je n'ai plus de batterie, moins de 3 minutes. J'ai quand même une version du 17 novembre sur mon pc du boulot (j'avoue, je m'en sers parfois pour imprimer des trucs), mais j'ai bossé le midi dessus entre temps, donc ce n'est pas la dernière version.

Nan, je ne panique pas. Je self-controle, mon collègue m'amène un chargeur d'eee demain.
Tout-va-très-bien.

jeudi 20 novembre 2008

I did it!

Oui ! J'y suis arrivée !!!

I DID IT!!!

Je me suis cousue une robe pour le mariage de ma plus vieille amie !!!
>_<
Ben quoi? Vous ne croyiez pas que j'avais fini de relire ASLO non plus ?

Bon, j'ai une sale tronche car il est tard et je suis dans mon atelier hein, mais v'là la petite merveille:

Oui bon, j'ai un peu l'air enceinte, mais c'est la coupe, et on s'en fout.

mercredi 19 novembre 2008

Les questions / se bêta-lire

Ceci est un Robert Revival. J'ai même déterré le PDF pour l'occasion. Il se peut que je le revoie en janvier.


Ce petit article rentre dans la catégorie comment bien se relire une fois qu'on a terminé d'écrire le premier brouillon.

Les questions sont le nerfs de la guerre, et c'est une partie des éléments de fond qu'il faut bien maitriser. Je vous vois froncer le sourcil. Explications.

Votre roman suit des fils directeurs, par exemple, Robert qui se met en quatre pour montrer sa bravoure à son roi avec le vain espoir de décrocher la main de sa fille, mais ce fil là est entremêlé avec celui du complot qu'il découvre par hasard.

Au fur et à mesure que le lecteur avance dans la lecture en suivant le premier fil, il va découvrir le second, et ce sont ces deux fils qui créent la dynamique de votre roman, l'intrigue en somme. Et pour intriguer, vous semez des questions. Qu'il s'agisse de SFFF, d'un thriller ou de littérature classique, le lecteur se pose toujours des questions, parce que vous l'auteur, vous les créez en semant des pistes, des indices, des rebondissements inattendus, ou même, attendus.

Ces questions sont un vrai croc en jambe si elles ne trouvent aucune réponse. Elles sont le lien délicat qui attachent le lecteur à votre histoire. Il arrive qu'un fil directeur ne soit qu'un prétexte à en introduire un autre, mais dans ce cas, le fil lui-même mérite sa petite conclusion.

Par exemple, Robert comprend que définitivement, il n'a aucune chance de l'épouser, quand le roi annonce officiellement les fiançailles de la demoiselle avec un vieux prince du grand-royaume-de-l'isle. Ca ne l'empêche pas pour autant de poursuivre sa quête de complot. Mais si tout à coup, sans rien préciser, vous abandonnez son obsession pour cette fille sans crier gare, c'est-à-dire, qu'elle disparaît purement et simplement de l'histoire, le lecteur va se demander pourquoi il en a fait tout un foin.

Mais là, je digresse. Revenons-en aux questions. Souvent, on utilise ces questions pour amener le lecteur sur une piste: la question le conduit à certaines actions qui l'entrainent vers de nouvelles actions/questions. De fil en aiguille, on en oublie parfois de résoudre la question initiale à la rédaction. Bien sûr, certaines questions subsidiaires ne nécessitent pas forcément de clarification, mais dès lors que vous faites de la question un élément prédominant qui dure, le lecteur va vouloir une réponse, quitte à la trouver lui-même si vous intillez savamment ce qu'il faut pour qu'il se fasse sa propre idée.

Exemple: A voir courir Robert après cette princesse, on se demande forcément si elle a des sentiments pour lui. En particulier, vous pouvez entretenir le doute après l'annonce de ces fiançailles ou choisir de lever ce doute. Tout est une question de traitement dans le texte.

Même si on a bétonné son scénario, la rédaction déborde souvent un peu, alors croyez-moi, il n'est pas inutile de se relire et de noter les différentes questions qu'on a posées, et de les rayer quand on trouve plus loin la zone de réponse.

Une bonne vieille liste suffit. Si vous êtes très appliqué, vous noterez les réponses, mais noter les questions et les rayer, c'est déjà pas mal. Une fois que vous serez arrivé au bout du roman, vous y verrez plus clairement dans quelle position se trouve le lecteur (ainsi que quand on lui répond, le pauvre—le moment est aussi important pour la crédibilité).

C'est là aussi qu'il ne faut pas tomber dans un autre piège, se dire qu'on répondra aux questions dans un autre tome pour les raisons suivantes:
- une avalanche de réponses n'est pas forcément ce qu'attend le lecteur
- un lecteur qui ne trouve pas assez de réponses a la sensation qu'on le fait courir. Et le lecteur n'est pas un lapin. Pour être satisfait quand on referme un roman, il faut qu'on ait eu sa dose de réponses ou d'éléments de réponse pour se bâtir sa théorie. Sinon, on ne sait pas trop si on a bien compris, si ça a un sens.
Donc sans répondre à tout et sans empiéter sur la suite, il faut que le tome se justifie.

Eh eh. Dans le cas de Robert, tout est si simple.
Je pense que la princesse ne sait même pas qu'il existe. Le pauvre.

lundi 17 novembre 2008

Le sac

Le summum de la journée qui part pas très bien, ça devrait être de recevoir une lettre des impôts, pas d'arriver au boulot le matin, en ballerine à étoiles bleu pétant, et de déballer son sac à main avec toute la discrétion possible dont on peut faire preuve dans pareilles conditions. Autant vous dire que mes collègues n'en ont pas perdu une miette.

Hic. Miettes. Parce que comme je suis un spécimen génétiquement modifié de dinde, j'ai astucieusement rangé dans mon sac à main des gâteaux au chocolat. Deux. Pas emballés. Ils ont fini en bouillie adhérant à mes effets de fille...

Envoyant valser ma tentative de discrétion, j'ai fini par renverser le sac par la fenêtre, mais la doublure est sale. Geez. Ma belle pocheeette de eee va être tachée...

Mais bon, la semaine ne commence pas si mal: les impôts m'ont rendu 51 € !!! Incroyable !!! Dingue !!! J'avais trop payé !!!!

PS: Cliquez et votez pour Smoke !!!
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mercredi 12 novembre 2008

En passant

On lit de ces conneries sur le net des fois.

Genre, je tombe sur une photo de Will Smith et Jada Pinkett (mariés et heureux depuis 11 ans). Mouarf, me dis-je, ils sont photogéniques mais ils n'ont pas de mérite avec leur gang de maquilleurs (pétrie de bonne mauvaise foi, cela va sans dire, attends j'ai le droit de médire, ils sont beaux, riches, et heureux — ils en ont l'air en tout cas et c'est tout le mal qu'on leur souhaite.)
Et que lis-je sous la photo ?
"Vous trouvez pas que Will est bien plus beau que Jada?"
J'ai relu, hein, je croyais que c'était une blague. C'est trop crétin. Genre Jada n'est pas belle ????

En tout cas, je préfèrerais être gaulée comme Jada que comme Will. Question de feeling.

Les surprises d'Estelle

Bon, comme je sais qu'elle ne se connectera pas vu qu'elle est occupée à roupiller quand sa puce d'un mois lui laisse un peu de temps libre, je vous mets ici les photos du sac réalisé poru sa grande (contrainte: noir et rouge.)



Et une autre, partielle, de ce que j'ai fait pour la petite, mais qu'est-ce que c'est??? (Indice : la photo du sac noir.)




mardi 11 novembre 2008

99.9%

Je ne peux pas écrire 100 %, parce que je suis arrivée au bout des 500 pages
à relire, et que j'ai trois pages de points à traiter inscrits sur mon précieux carnet qui me suit partout. J'ai aussi une dizaine d'intro à ajouter, mais grosso merdo, je tiens le bon bout, je suis presque à la fin, c'est la dernière ligne droite avant l'étape cruciale des bêta-lecteurs.

Pour faire une comparaison à deux euros dix avec la couture, je suis en train de faire les finitions, mais j'ai déjà retourné le sac, il me reste deux boutons et trois rubans à accrocher.

En parlant de couture, ce WE, je me suis déchirée.

Il faut que je vous montre le lapinou kitchou (le lapinou qu'est kitch et chou !!! ^^).
Oui, il n'est pas dans le bon sens (soucis de gestionnaire d'images, j'ai eu la flemme d'aller sur flick-r), je sais bien, mais tant pis, ça vous donne une idée. J'ai aussi presque fini un lot de cadeaux de naissance, je suis super fière de moi, je vous montre ça bientôt.


:D Je suis trop à fond moi !

vendredi 7 novembre 2008

Des news, vite fait

Vous allez croire que je me cherche des excuses pour ne pas terminer de suite mon roman. Mais c'est faux. 

Avec les WE des utopiales, j'ai eu l'occasion de beaucoup discuter de CoCyclics avec les autres permanents présents. Et au risque de me montrer dictatoriale, j'ai enclenché de nouvelles opérations pour refondre le collectif.

Donc je travaille avec nos 39 membres à un nouveau CoCyclics.
Ca va déchirer sa mé-mère, je vous préviens !

http://www.cocyclics.org

ps: 96 %, 2 pages de points à revoir, j'ai presque fini Au Sortir de l'Ombre.

mardi 4 novembre 2008

Les utopiales

Rha ! Ce WE ! C'était génial.

Rendez-vous compte. Des gens que je cotoyais sur le web depuis des années, et attention, par cotoyer, je ne veux pas dire seulement échanger des commentaires de blogs, mais des relectures de textes, de romans ! Des mois de cogitation pour créer CoCyclics ! Du travail en veux-tu en voilà sur notre forum ! L'Echange quoi, avec un grand E.

Et puis on a beaucoup rigolé. Beaucoup. Et beaucoup beaucoup beaucoup bavassé.

Bon, j'ai quand même un peu fait ma timide, mine de rien, même pendant que Nathalie Dau me dédicaçait un roman, les débris du chaudron, sur lequel je lorgnais depuis un moment. Le côté j'ai devant moi la personne qui a écrit ce bouquin ça me rend toute chose. J'aurais dû discuter plus avec Menolly. Mais j'ai arraché une dédicace à Karim Berrouka sans avoir sur moi mon bouquin (merci Roanne !) 

J'ai aussi obtenu une dédicace de Jeanne A. Debats, qui a reçu pour  La Vieille Anglaise et le continent, le Grand Prix de l’Imaginaire 2009 (nouvelle francophone) et du Prix Julia Verlanger 2008 ! Donc je l'ai lu hier soir, et je ne peux que vous le conseiller vivement. C'est une histoire superbement écrite, belle et cruelle à la fois, j'y reviendrai.

J'ai réussi à causer avec Christophe Lambert ! J'ai fait ma fan, en insistant sur le côté documentation de roman et j'ai fini par avouer que je me servais copieusement de la biographie à la fin pour trouver des sources historiques. Il m'a souhaité bonne chance ! Et truc rigolo pour ceux qui connaissent Nathalie Salvi, il m'a fait un petit dessin BD dans sa dédicace ! 

Et j'ai vu ROBIN HOBB !!!


Mais j'y reviendrai.