mercredi 27 février 2008

Mes 6 manies

Ma très chère Roanne m'a tagguée. je me dois de vous dévoiler 6 de mes manies.

1. Bien sûr, je suis internet-addicted. Dès que j'ouvre une page web, je vérifie mes blogs et mes mails. Toujours. Même si j'ouvre ma page pour n'importe quel autre motif. Et c'est devenu un tic au point que je ne m'en rends même plus compte.

2. Lorsque je raconte quelque chose à haute voix, j'en fais des tonnes. Mes histoires durent trop longtemps à force de retours en arrière, de précisions inutiles, et de rebondissements enjolivés. Si j'écrivais comme je parle, je serais illisible. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Le moindre détail de ma journée se transforme en aventure épique. (Je suis un peu Robert dans l'âme, je le concède.)

3. J'adore me balader pieds nus ou en chaussettes. Ca rend dingue mon mari qui persiste à m'expliquer que du coup les cochonneries me collent aux pieds si je me balade dans une zone minée de la maison (comprendre, qui n'a pas encore reçu son coup d'aspi). Et après, c'est moi qu'on traite de dinde.

4. La dernière chose que je fais avant de me coucher, c'est pipi. Si par malheur, entre le pipi et le coucher j'ai fait un truc, même si ça m'a pris 5 minutes, et bien je retourne faire pipi. Trois gouttes, mais trois gouttes quand même.

5. J'ai le même tic que Roanne avec les chats. Quand Smoke monte sur mes genoux, il a le droit à un épouillage en règle, bourres, saletés, mollusques séchés...

6. Avant d'écrire, je commence toujours par me relire, ce qui fait que souvent, je relis plus que je n'écris. Pourvu que ça me fasse gagner un peu de temps à la prochaine relecture d'Au Sortir de l'Ombre... C'est peut-être aussi pour ça qu'il me faut plus d'une heure pour produire de façon effective. Ou pour ça qu'en un an et demi, je n'ai toujours pas achevé ce roman. (Pourvu que ce soit une tuerie ! - Mouahahah ! Quel jeu de mot !)

lundi 25 février 2008

Le triomphe à portée de doigts

Regardez-moi ce compteur qui monte à vue d'oeil, c'est merveilleux, je suis d'excellente humeur ! Je ne vous en voudrais pas si vous boudez ce blog, dont le contenu vire au nombrilisme affligeant dépourvu d'objet. C'est bon de se déverser dans un blog, et d'y formuler toutes ces petites choses que l'on ressasse jusqu'à les écrire.

C'est vrai, il y a un mouvement triomphal dans la publication en ligne. C'est un peu comme sortir sur sa terrasse et hurler : "MON COMPTEUR GRIMPE A VUE D'OEIL !" (Je suis obligée de mettre des capitales, avec le vent par chez moi, si je ne hurle pas, je ne m'entends pas moi-même).

Sauf que sur ma terrasse, il n'y a que Smoke qui m'entendrait. J'avoue que si j'habitais encore en ville, j'hésiterais peut-être un tantinet à passer à l'acte. Il me semble que je passe déjà pour une originale. Soyons honnête, même chez moi, à Lampaul Ploudal, j'hésiterais.

Tout ceci est parfaitement paradoxal. Je rechignerais à m'exécuter, de peur d'effrayer le pauvre hère de passage... ou les mouettes. Donc, on peut très bien clamer sa satisfaction sur un blog, et ne rien oser In the Real Life, de peur de... De quoi exactement ? De ce qu'en penseront les gens, de leur désapprobation de ce trouble de l'ordre publique.

Notez, tous les esprits bien pensants ne sont pas affligés d'une telle pudeur, certains insultent librement les gens devant les caméras.

dimanche 24 février 2008

Youpi

Tandis que j'approche inéluctablement du final de ce roman, du parachèvement de la trame principale, de l'apocalyptique conclusion qui tiendra lieu de feu d'artifice, que dis-je, d'éléments bouleversants ce siècle et les siècles avenir, ou pas, j'ai commencé à la deuxième phase, c'est-à-dire, enrichissement par la première relecture.

A priori, je suis forte en enrichissement. C'est pas pour me la péter, enfin si, comme je suis euphorique, je mela pète. (En fait j'ai écrit à l'instant une transition qui claque, et j'ai mis à profit un truc que je me gardais sous le coude, génial, je suis trop heureuse, mais rassurez-vous cette phase-là ne dure jamais).

Donc je disais, l'enrichissement, ça me connaît. Parce qu'un bon enrichissement ne se voit pas, un enrichissement passe inaperçu, c'est le truc.
Donc je vais réfléchir à un article sur le thème. Robert prend du poids, c'est mal, il faut qu'il sorte de temps en temps.

Pour les nouvelles, je suis toujours zéro en couture, mais belle-maman vient le WE prochain, elle va me donner des cours. Mon eee ne me quitte pas et vraiment, ce petit joujou est parfait, grâce à lui je vais enfin...

Zut, y'a un gros caca dans la couche du Haricot, j'y vais !

jeudi 21 février 2008

Vilaine machine

Bon vous l'avez compris, je suis dingue de mon eee. Déjà, grâce à cette merveille que je glisse dans mon sac à main (oui il est immence), j'ai écrit 5000 signes ce midi — je comprends enfin pourquoi les écrivains apprécient les cafés — et je me sens moins apprentie, j'ai presque l'impression d'avoir un mac (rapport à Carrie, dans Sex and the city).

Bref, j'avance, je suis heureuse, j'ai un bel appareil, et... j'ai trouvé une machine à coudre, gentiment prêtée par ma maman. J'ai l'intention de me mettre à la couture. Y'a pas que les copines qui ont des doigts de fée, tata Syven peut y arriver. Je veux me faire des trousses, des pochettes à crayons, et surtout une belle housse customisée pour mon eee, histoire d'être girlie jusqu'au bout. J'ai fait un plan, j'ai étudié la couture, je vois déjà le modèle une fois réalisé.

Sauf que le mode d'emploi de la machine à coudre n'est pas clair, et malgré les tutoriaux que j'ai trouvés sur le net, je n'ai pas réussi à coudre deux bouts de tissu ensemble hier soir.

Je n'abandonne pas pour autant, mais j'enrage.

lundi 18 février 2008

EEE nous y voici !


Voilà, j'ai craqué pour un eee. Petit, blanc, beau, léger. Entre dans mon sac à main. Super résolution.

Si avec ça je ne peux pas aller me la péter dans les cafés et jouer à l'écrivain, je ne le pourrais jamais !!!

Je crâne, mais je suis vraiment contente. Il faut juste que je m'habitue à la taille des touches et que je m'organise un peu (pas beaucoup d'espace mémoire, mais c'est tant mieux, c'est mon ultra-portable pour écrire !!!) E-e-e !

Ou bloguer ! E-e-e ! Ou juste surfer sur les forums !

Un seul bémol sur cette merveille, comme je n'installerai pas windows, je vais passer sous open office, bon gré mal gré. Ce qui m'embête pour le mode correction, qui n'est pas terrible sous open office. Voilà !

C'était tata Syven, plus geek que jamais, à moindre frais !

vendredi 15 février 2008

La barre des 500 000 atteinte !

Voilà, Au Sortir de l'Ombre compte 500 794 signes, espaces compris. Normalement, ça aurait dû être la fin selon les plans originels. Finalement, il me reste au moins 50 000 signes de trame principale, sans compter les enrichissements annexes.

Mais bon, j'ai l'impression d'avoir franchi un cap douloureux. A l'heure où je tape ce message, mes héros se dirigent vers le dénouement, un peu comme on s'en va en guerre (en trainant les pieds).

J'étais bien lancée, mais le ménage, le linge et les courses m'attendent, sans compter mon petit haricot qui appelle "Maman" et me fait des bisous baveux. De toute façon, écrire une histoire de monstre sur fond d'une souris verte... Pas terrible pour l'inspiration. Quoique si j'entends encore une fois le CD de oui-oui, je vais peut-être avoir des envies de meurtre, qui sait...

jeudi 14 février 2008

Envie de couleur

Avec le printemps qui pointe le bout de son nez (trop tôt, mais on ne peut pas lui en vouloir), j'ai des envies de couleurs... et de couture. Je bave devant les blogs et autres sites qui montrent des réalisations habiles, dont un en particulier: Sur un fil.


Et je rêve de me faire une trousse à crayons:




D'avoir le don de la décoration... Et je pense aux finitions de la maison, et à mon pauvre roman, qui attend...

Les jours sont trop courts, décidément.

mercredi 13 février 2008

Dans la tête du rédacteur technique

Bon sang, vivement que cette release* se passe. Je dois écrire un truc, puis un autre, et encore un autre, et le doute m'assaille à chaque phrase : le gars lira-t-il jusqu'au bout ? Déjà, c'est sûr, il va hésiter à lire jusqu'au bout. Combien parmi vous lisent-il le manuel de leur tv fraichement achetée** ? Moi non, et pourtant, je sais que c'est important.

Mais admettons, le gars lit le document technique, vraiment. Ou du moins il est décidé à le lire. Ira-t-il au bout ? Car c'est du précis, pas du roman, et ça ne s'écrit pas avec le coeur mais plutôt avec la tête, voire avec les mains. Peut-être les pieds. On cherche à lui faire suivre un cheminement de réflexion, il faut qu'il pige. Mais voilà, la forme n'a finalement pas beaucoup d'importance, alors à lire, c'est... démoralisant.

Surtout que je me demande... Ma peine transparaît-elle dans ces mots aseptisés si difficiles à aligner ? Vous savez, au téléphone, quand une personne sourit, on l'entend à sa voix. Je crois qu'avec l'écrit c'est pareil. Même si l'auteur est invisible, des mots se dégage un ressenti général qui démasque l'auteur. Vous voyez ce que je veux dire ?

Ca marche bien pour un texte burlesque par exemple. Si on a un petit vent de folie dans le coeur, on arrive à faire du léger. Si on a le vague-à- l'âme, le texte gai risque de ne pas l'être.

Quoique. On ne peut peut-être pas pousser le raisonnement très loin. Il y a une faille. Ce n'est pas parce qu'on écrit un thriller par exemple, qu'on a forcément des envies de meurtres, si ? Remarquez, avec certains docs techniques, on a bien des envies de mordre des fois.

* sortie de produit, accompagnée de frais et jolis documents techniques. Tout autant que le frais et joli soit aussi ampoulé et ragoûtant qu'un vers gonflé à l'hélium.
** j'aimerais bien avoir acheté une jolie tv neuve pour ne pas lire le mode d'emploi, mais hélas, va falloir attendre encore un bout de temps.

mardi 12 février 2008

Zzzzz....

Je tapotais ce midi au boulot tout en mangeant ma salade. Pas mal, bien même, quelques 2500 signes en une demie-heure, c'est plutôt chouette.
Sauf qu'une fois la salade terminée, j'ai piqué du nez. Un petit roupillon de dix minutes, assise, les mains sur le clavier, tranquille, sans me rendre compte de rien.
"Je suis deve"
Même pas fini ma phrase. Black out.
Hum. Comment dois-je interpréter cet état de fait? Le passage que j'écris est-il si "pénible" qu'il m'endort? Ou, est-ce le chapitre qui est inintéressant, puisque j'ai ce problème quasi tous les soirs où je poursuis ce roman ? Ou bien encore, est-ce que comme mon fils de dix mois, je réagis à un stimulus (lui c'est la musique de son doudou) ? Dans ce dernier cas, ce serait un peu embêtant.
Imaginez, j'ouvre mon doc sur mon pc, j'écris deux lignes, pof mon cerveau éteint la lumière.
Terrifiant. Allez, on va mettre ça sur le compte de la fatigue.

mercredi 6 février 2008

Des noms !

Ca me pendait au nez depuis un moment. Si vous regardez ci-contre, j'ai réévalué à la louche Au Sortir de l'Ombre. De quasi rien à écrire, il me manque 10% désormais. Ouiiiin.

La bonne nouvelle, c'est qu'hier soir j'étais à fond dedans. J'ai écrit une page entière avant de m'endormir au-dessus du PC. Mon cher et tendre occupé à jouer au blitz-ball n'a rien vu. Mes cervicales, elles, ont gémi.

L'autre mauvaise nouvelle, c'est que plus je réfléchis, plus j'identifie des manques dans les sous-intrigues. En réalité, il n'y a qu'une intrigue, les sous-intrigues sont plutôt la parallélisation des différents vécus des personnages. Aucun n'a la même perspective de ce qu'il se passe. C'est ce que j'ai vraiment envie de bien développer. Cela peut paraître ambitieux, trop sans doute, mais j'ai envie que ce soit le lecteur qui démêle les écheveaux. Je n'ai pas l'impression que ce soit déjà le cas... Il va falloir que je travaille un bon moment encore sur ce bouquin.

Par contre, j'ai un gros problème avec les noms. J'ai besoin de noms et prénoms. Si vous avez des suggestions, je suis partante car il me manque :
- un nom italien pour un prêtre ascétique à moitié fou.
- des noms anglais, voire irlandais pour divers bonshommes : prolétaires à l'usine, banquiers, aristocrates, lords, hommes d'influence en général, conservateurs de bibliothèque, employés de bureau, domestiques, clercs de notaire, assistants.
- Même chose pour des femmes, dont un pour une prêtresse un peu rouquine qui ressemble à une gamine et qu'on a envie de taper et qu'on tape pour la faire taire ; des domestiques (femme de chambre, servantes en cuisine, nourrice, professeur) ; des filles de joie d'âges divers et variés, et d'origine tout aussi diverse.

Si vous avez un peu de temps à perdre, et envie de trouver un nom de personnage, le tout dans une ambiance XIXe, bien sûr, n'hésitez pas à le proposer en commentaire.

Si vous saviez comme je sèche... C'est terrible.

mardi 5 février 2008

CoCyclics cherche des directeurs

Cette semaine, un manuscrit a terminé le cycle complet de correction avec CoCyclics. Donc, pendant un an, l'auteur Arnaldus a beaucoup travaillé, sué, tapoté son clavier...

Tout d'abord, son roman les Pousse-Pierres a subi une direction littéraire sous la houlette de Zali L. Falcam (google est ton ami), puis plusieurs bêtas de différents lecteurs CoCyclics. Quelle différence entre les deux ? Une direction, c'est un travail de fond, on enlève le papier peint, on met de l'enduit dans les trous et on ponce les bosses pour un résultat nickel à la peinture. La bêta, c'est on remet de la peinture pour être sûre que ça soit bien propre et on fignole sur les angles. Je ne suis pas sûre que la métaphore soit efficace, mais on comprendra que si on peint direct le papier, les bosses et les trous passeront peut-être inaperçues, mais ce sera beaucoup moins propre je pense. J'avoue que je m'y connais mieux en lambris.

Bref, premier roman 2008 qui quitte notre mare... Soupir de joie !

Sauf que dans le même temps, nous avons fermé les soumissions de romans : a priori, sous quelques jours, nous n'aurons plus un seul directeur de libre. Oui, je sais, je suis libre, mais je ne corrige pas de roman pour le moment. J'ai passé presque un an sur celui de Ereneril, je fais une pause. J'ai comme qui dirait un autre roman à avancer.

Donc nous cherchons des directeurs : des gens qui font de la bêta sérieuse. Il faut s'inscrire sur notre forum et montrer ses qualités de bêta pour que nous fassions connaissance. Motivés motivés, chers égarés ! Rejoignez-nous sur la mare !

http://cocyclics.org/portail

dimanche 3 février 2008

A vos souhaits

Il faut se servir de chacune de ses expériences quand on écrit, et profiter de ce qu'on connait bien. C'est donc avec conviction que j'inflige une sinusite à un personnage. Pas de raison que je sois seule à souffrir.
(Bientôt le retour du panneau humeur ;) )

vendredi 1 février 2008

Car j'étais sur la route...

Ce matin, affreusement en retard, pour la première fois de la semaine seulement (un exploit), je me suis fait deux frayeurs.

La première, les deux pieds dans la boue, la clé de la voiture en main, devant ledit véhicule.
Clic.
* deux coups de warning *
Clic !
* deux coups de warning *
Clic-clic borzel !
* deux coups de warning *

Deux coups de warning, c'est sa petite façon de me dire, c'est fermé, circulez ma bonne dame ! Particulièrement énervant quand on est déjà à la bourre. Je me suis échinée sur la portière entre chaque clic, cela va sans dire, bien homo erectus sur les bords la Syven. Et pile au moment où je paniquais, la voiture a obtempéré, l'air ironique avec ses phares en triangle... Pourtant j'avais la bonne clé, pas celle qui a passé la nuit dans une flaque d'eau à l'automne.

La seconde (frayeur, suivez un peu), je roulais lentement, derrière un convoi de bagnoles qui suivait un camion de transport de cochons. Les pauvres bêtes que je me suis dit, en les imaginant bringueballées de droite de gauche dans les virages, avec la certitude qu'elles n'auraient pas le temps de dégourdir leurs pattes avant d'être abattues, d'une façon ignoble sur laquelle je ne me suis pas documentée parce que je ne souhaite obtenir aucune précision. J'ai déjà vu un massacre de dauphins, merci bien.

Sauf que je ne mange pas de dauphin. Du porc, si.

Au volant, j'avais ma petite barre de honte sur le front. C'est comme pour le thon : pour le sauver, il faut cesser d'en consommer. Mais la prochaine fois que Beau-papa me posera son thon à la matelotte dans mon assiette, croyez-vous que je refuserai de le manger ? Non. Et quand je ferai mes courses, croyez-vous que j'échapperai à la promotion sur le cochon ? Non.

Ah, c'est beau d'être humain, mais notre espèce a un gros problème de renonciation (admirez le diagnostique). Quand on fait quelque chose depuis longtemps, même si c'est déraisonnable ou cruel, on continue. Irrécupérables nous sommes.

* coeur qui bat *

Vite, une dose d'optimisme ! Ca fait déjà un moment que je n'achète plus de thon, et jamais, je l'affirme bien fort, jamais ! je n'ai consommé de dauphin.