Je n'ai pas beaucoup de disponibilité d'esprit pour réfléchir à autre chose qu'au Lion à la Langue Fourchue ces temps-ci. Les personnages sont aspirés par le ballet des évènements, rattrapés par le passé, acculés par l'avenir. Ils me hantent la nuit, me tourmentent de jour. J'écris beaucoup, je lis moins, je rêve trop.
On demande souvent aux auteurs d'où provient leur inspiration. On s'interroge sur ces idées qui jaillissent de nulle part et on ne s'explique pas ces personnages qui semblent disposer de leur vie propre. Pourtant, ce n'est pas plus compliqué que de se projeter dans le récit en se demandant ce qu'on aurait voulu qu'il se produise ou ce qu'on ferait à la place des personnages.
Tous les lecteurs se livrent à cet exercice, n'est-ce pas ?
Voilà, il suffit d'un seul "Et si?" pour que le récit prenne forme. Avec l'expérience (ou par magie), la toile a beau devenir inextricable, l'histoire tient debout et les éléments se répondent avec une force qui me surprend parfois.
Selon mes chiffres, j'ai pour le moment passé 4 mois sur ce tome 2. J'ai peur de la fin. Je n'ai pas vraiment envie de quitter ce monde. Je vous l'avoue, Ès est mon univers le plus ancien et le plus personnel, l'équivalent de mon pays imaginaire, mon histoire sans fin à moi. Les chroniques de Siwès s'inscrivent dans l'épopée des Puissants laquelle s'étale sur plusieurs siècles. J'écrirai leur saga un jour prochain, c'est promis.
En attendant, je dois déjà finir le Lion à la Langue Fourchue, qui accuse au compteur un peu plus de 440 000 signes, espaces comprises. Le dénouement approche.
Et Siwès vole avec les dragons.
On demande souvent aux auteurs d'où provient leur inspiration. On s'interroge sur ces idées qui jaillissent de nulle part et on ne s'explique pas ces personnages qui semblent disposer de leur vie propre. Pourtant, ce n'est pas plus compliqué que de se projeter dans le récit en se demandant ce qu'on aurait voulu qu'il se produise ou ce qu'on ferait à la place des personnages.
Tous les lecteurs se livrent à cet exercice, n'est-ce pas ?
Voilà, il suffit d'un seul "Et si?" pour que le récit prenne forme. Avec l'expérience (ou par magie), la toile a beau devenir inextricable, l'histoire tient debout et les éléments se répondent avec une force qui me surprend parfois.
Attention quand même, une petite incohérence et badaboum ! |
J'y ai quelques amis. :-) |
En attendant, je dois déjà finir le Lion à la Langue Fourchue, qui accuse au compteur un peu plus de 440 000 signes, espaces comprises. Le dénouement approche.
Et Siwès vole avec les dragons.
"May the wind under your wings bear you where the sun sails and the moon walks."
Source: http://thorinds.tumblr.com/post/77597556164/may-the-wind-under-your-wings-bear-you-where-the
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