SEC: 565 000
Heureusement que j'ai avancé pendant les vacances, parce que depuis, je fais beaucoup de choses (comme aller au restaurant...), mais pas beaucoup pour Siwès et Baxian.
Je relis mon personnage, encore, avant de poursuivre sa partition. Vous vous demandez pourquoi je fais du yoyo sans arrêt à revenir au début, moi aussi, mais je suis obligée, voyez, je n'écris pas bien propre directement, je construis, je rajoute, j'étoffe, je réaligne, blablabla.
Je dois avoir un genre de second cerveau qui bosse en sous-main et qui décrète tout seul de ce qu'il y a ou non à faire sur mes textes. Je l'ai bien planqué, vu qu'il ne me souffle pas les solutions quand je les lui demande explicitement, qu'il est avare de bons mots, plus grincheux qu'un ours au sortir de l'hiver, et que pour couronner le tout, il ne me répond jamais avec clarté.*
En vérité, je crois que travailler un personnage, ce n'est pas qu'une histoire de facettes (voir les Aventures de Robert), de motivation ou de questions/réponses. Il faut le connaître intimement. Tout élément de l'intrigue, pris séparément, est toujours simple, la complexité nait du nombre de paramètres à prendre en compte, et la vie de ce personnage naît de son aptitude à les intégrer à sa personnalité.
Je n'ai pas trouvé d'extraits assez bon à vous mettre. Le malheur de l'écrivain, c'est la poutre dans l'oeil : soit il adore, soit il déteste, soit il ne sait pas et donc il ne prend pas de risque. :-)
* Non, je ne me soigne pas.
2 commentaires:
Je fais pareil que toi. Je suis sans cesse en train de revenir en arrière pour ajouter un détail, en retirer un autre, peaufiner ici ou là. Les personnages se construisent au fil de notre écriture alors quelque part, c'est normal de faire quelques retouches. :) Bon courage pour la suite. :)
Merci :-)
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