SEC: 550 000 et des virgules.
Je progresse dans ma rédaction des Siwès Chronicles. Je suis restée bloquée un moment, perplexe, parce qu'il fallait que je trie les priorités de Baxian. Arrêtons-nous un moment sur ce personnage.
Baxian est un espion. Il a une mission à remplir, avec des objectifs préfixés par son commanditaire, le Yan Dether (vieillard, stratège, presque au sommet de la hiérarchie). Dans ce roman, quelles que soient la scène et la situation, notre amie Siwès constitue l'élément perturbateur à cause duquel les choses ne se passent pas comme prévues.
A cause de cette enquiquineuse — qui fait son bonhomme de chemin sans se préoccuper de mes autres fils directeurs, son petit côté despote —, les autres personnages sont forcés de réviser leurs propres objectifs ainsi que la façon de les atteindre, sauf que dans le cas de Baxian, c'est plus compliqué, parce que de tous les personnages, c'est celui qui a le plus de contraintes. Le garder crédible et cohérent est relativement périlleux.
Il est aussi compliqué à gérer que M. Bronn (un salopard dans Au Sortir de l'Ombre, vous l'adorerez celui-là).
Je disais sur mon fil challenge CoCyclics que j'étais ennuyée aussi, parce qu'à chacune des interventions de Baxian, on le voit préoccupé, inquiet, concentré. Plutôt barbant, parce que cela ne donne pas grand indice sur sa personnalité. En général, j'aime bien caractériser les personnages à la première apparition. C'est toujours plus facile de camper, puis de faire évoluer le personnage, car tant qu'il est cohérent, le lecteur n'a pas de mal à le suivre.
Pour Tomas et Baxian, c'était difficile. A la première rencontre, on les découvre du point de vue de Siwès, qui ne les connaît pas du tout. Ils sont en mission, ce qu'ils montrent d'eux, ce sont les visages de deux soldats. Le lecteur est obligé de faire connaissance avec eux par la suite. Je n'aime pas ce procédé, mais je n'ai pas le choix. Au final, je suis obligée de ruser et de construire pour caractériser. Plus je repense à l'introduction de ces personnages, plus il y a de chances que je revienne sur ce début pour le simplifier et exploiter mieux cette façon de les présenter. On ne peut pas dire que cela ne soit pas formateur.
Dans le même temps, je raccroche un mini-fil, une surprise on va dire, qui va grandir au fur et à mesure de la lecture. J'espère surprendre. Mais non, je n'abuse pas du teasing et du suspens. Ce n'est pas du tout mon genre... Je m'amuse beaucoup !
Question technique, je m'accroche à mon carnet. Plus j'avance, plus je note :
De flamboyantes images de Krine et Hellone, chevaux-dragons de leur état, quand le muscle et les crocs s'allient à la grâce pour forger de terribles prédateurs, conscients, et qui affrontent sans ciller n'importe quel mage noir. Bon je vous laisse, je m'enflamme...
PS: Demain, j'ai Barbecue CoCyclics ! ^_^
Je progresse dans ma rédaction des Siwès Chronicles. Je suis restée bloquée un moment, perplexe, parce qu'il fallait que je trie les priorités de Baxian. Arrêtons-nous un moment sur ce personnage.
Baxian est un espion. Il a une mission à remplir, avec des objectifs préfixés par son commanditaire, le Yan Dether (vieillard, stratège, presque au sommet de la hiérarchie). Dans ce roman, quelles que soient la scène et la situation, notre amie Siwès constitue l'élément perturbateur à cause duquel les choses ne se passent pas comme prévues.
A cause de cette enquiquineuse — qui fait son bonhomme de chemin sans se préoccuper de mes autres fils directeurs, son petit côté despote —, les autres personnages sont forcés de réviser leurs propres objectifs ainsi que la façon de les atteindre, sauf que dans le cas de Baxian, c'est plus compliqué, parce que de tous les personnages, c'est celui qui a le plus de contraintes. Le garder crédible et cohérent est relativement périlleux.
Il est aussi compliqué à gérer que M. Bronn (un salopard dans Au Sortir de l'Ombre, vous l'adorerez celui-là).
Je disais sur mon fil challenge CoCyclics que j'étais ennuyée aussi, parce qu'à chacune des interventions de Baxian, on le voit préoccupé, inquiet, concentré. Plutôt barbant, parce que cela ne donne pas grand indice sur sa personnalité. En général, j'aime bien caractériser les personnages à la première apparition. C'est toujours plus facile de camper, puis de faire évoluer le personnage, car tant qu'il est cohérent, le lecteur n'a pas de mal à le suivre.
Pour Tomas et Baxian, c'était difficile. A la première rencontre, on les découvre du point de vue de Siwès, qui ne les connaît pas du tout. Ils sont en mission, ce qu'ils montrent d'eux, ce sont les visages de deux soldats. Le lecteur est obligé de faire connaissance avec eux par la suite. Je n'aime pas ce procédé, mais je n'ai pas le choix. Au final, je suis obligée de ruser et de construire pour caractériser. Plus je repense à l'introduction de ces personnages, plus il y a de chances que je revienne sur ce début pour le simplifier et exploiter mieux cette façon de les présenter. On ne peut pas dire que cela ne soit pas formateur.
Dans le même temps, je raccroche un mini-fil, une surprise on va dire, qui va grandir au fur et à mesure de la lecture. J'espère surprendre. Mais non, je n'abuse pas du teasing et du suspens. Ce n'est pas du tout mon genre... Je m'amuse beaucoup !
Question technique, je m'accroche à mon carnet. Plus j'avance, plus je note :
- Les corrections à faire plus tard
- Les lignes directrices à exploiter à fond
- Les questions qui suscitent des attentes chez le lecteur
- Et, surtout, surtout, ce que je n'ai pas encore mis et auquel je tiens.
De flamboyantes images de Krine et Hellone, chevaux-dragons de leur état, quand le muscle et les crocs s'allient à la grâce pour forger de terribles prédateurs, conscients, et qui affrontent sans ciller n'importe quel mage noir. Bon je vous laisse, je m'enflamme...
PS: Demain, j'ai Barbecue CoCyclics ! ^_^
4 commentaires:
Je bave d'envie, surtout pour les chevaux-dragons !!!
Dans les conseils de Robert (ou sur ce blog), tu ne pourrais pas ajouter une rubrique sur la façon d'être aussi constant(e) et discipliné(e) dans le travail d'écriture que toi ? Ce serait cool. Mais peut-être cette discipline naît-elle naturellement de ta passion ?
Mel, il faut être un peu folle surtout. ^^
En tout cas, il n'y a pas de miracle. Il faut être constant. C'est le seul moyen d'avancer, surtout quand il ne s'agit pas de son activité principale.
C'est vrai qua la passion aide aussi. ^^ Ca me donne envie d'écrire un article.
Great reaading your post
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