C'est la fin d'une période. Vous savez quand ça se produit, parce que le vent du changement vous électrise la peau. Votre regard accroche sur une brume indiscernable, sans horizon, qui vous occulte le soleil, tout juste si sa silouhette se laisse deviner. Votre avenir est là, quelque part.
Ce qui vous fait peur, c'est de ne pas être aux commandes de l'embarcation. La proue fend les eaux en silence, et vous n'êtes plus un jeune matelot grisé par les promesses de l'océan. Certainement ! Le capitaine fera l'impossible pour vous mener le bateau à bon port, car la cargaison est trop précieuse pour un naufrage. Mais vous avez déjà pris un peu de sel dans vos ailes de coton. Si la mer est impétueuse, l'océan reste menaçant.
Hum. Donc ça y est, Nereij est licencié économique. :)
Vogue la galère !
3 commentaires:
Heu... je ne sais pas qui est Nereij mais c'est une bonne nouvelle !
Gasp.
J'espère qu'il va trouver qqch rapidement... En tout cas on pense beaucoup à vous deux ! (même si on ne voit pas très bien à quoi ça peut servir malheureusement...)
> Loïs: c'ets mon mari.
> Elo: Il avait anticipé, et préparé une VAE. Il n'y a pas de boulot pour lui en Bretagne, du moins pas en tant que technicien. Du coup, il valide son expé, et fait un dossier de reclassement pour intégrer un master à Brest pendant un an (ou deux, ce qui serait pas génial). S'il parvient à faire ça, ça ira. Après on aura 2 salaires d'ingé et on s'en sortira confortablement. ;) Mais je suis soulagée qu'on en finisse. Ca fait des mois qu'on stresse.
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