mardi 30 juin 2009

Quand les genoux s'entrechoquent

Aujourd'hui, j'ai envoyé deux mails. A deux maisons d'édition de rêve.

Pour m'assurer que je pourrais leur envoyer ASLO.
Ahem. Je veux être sûre que ça vaut le coup de dépenser des sous avant de leur imprimer un exemplaire. Normal.

Mais je ne parviens pas à adopter autre chose qu'un ton coincé et policé. Je fais preuve d'une timidité sidérante, moi si exubérante d'ordinaire.

Rendez-vous compte, ils détiennent le St Graâl, l'espoir sacré, le...
Oui, je m'arrête là.


Il n'y a plus rien à corriger.
Il ne manque que les trads. :D

11 commentaires:

Gaby a dit…

Un conseil, dès que tu auras envoyé, essaies de te concentrer sur ton objectif principal : l'écriture de Siwès. Sinon, tu vas stresser sans rien pouvoir faire d'autre pour ASLO, et ce ne sera pas constructif.

Mais pour le moment, tu es en droit de stresser, c'est même indiqué, pour ne rien oublier :D :p

Courage Syven !!! \o_

Black a dit…

Je pensais que tu devais téléphoner hein ^^
Bon *fingers crossed*

angel a dit…

Bah, pour le ton, y a pas grand chose à faire d'autre, tu sais, car l'humour peut parfois être mal pris. Politesse, efficacité et basta.
Certaines maisons d'édition répondent aux emails, d'autres ne s'en donnent même pas la peine (très souvent parce qu'elles sont envahies).
Mais je suis plus orientée litté générale, donc c'est sûrement un peu différent.
En tout cas, je t'envoie plein de bonnes ondes. ;-)

drenka a dit…

CROISAGE des doigts aussi!

Anonyme a dit…

Hahahaha !
Ils font moins les malins vos genoux, hein ?

Besoin d'un déambulateur ?

Signé : le collectif des mémés en colère.

N.B. Coste a dit…

Simple, sobre, pro : ça ne sert à rien d'en faire plus ou cool.

De très très bonnes ondes (en espérant que la réponse aux mails soit positive : si elle ne vient pas, téléphone. Même si c'est dur.)

Amibe_R Nard a dit…

Question : c'était quoi ton mail ?

Lettre de présentation, trois premiers chapitres + synopsis ? (comme une pro.)

Ou alors, le lettre type : j'ai écrit un bouquin, que tout le monde trouve bien, alors je viens voir si un trou s'est libéré dans votre calendrier ?


Tu sais quoi. Vu que tu as des copines qui ont joué de l'éditeur-dating, tu pourrais taquiner le goujon de ce côté. Tu as des noms, des adresses, des copines références (si elles veulent bien), donc tu avances en territoire (re)connu.

Ou alors tu as préféré le jeu solo, coucou, c'est moi que voilà ? :-)))
+ le timide : seriez-vous d'accord pour lire mon roman ?


Tiens, sur Cocyclis, faudra penser à ouvrir une ligne : ma lettre de présentation à l'éditeur, et ce que j'envoie.

Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard

PS : je ne croise pas les doigts. Tu as bossé, tu as été bêta-lue, ton texte passe donc au-dessus du niveau des débutants. Donc, sauf bêta-lecteurs complaisants ou pas assez méchants, tu trouveras un éditeur. Point.

Syven a dit…

Non mais, pour Calmann Lévy, je cherchais les coordonnées postales ou un numéro de téléphone, et pour Mnemos, j'ai demandé ce qu'ils entendaient exactement par fantastique pur. Donc ce n'était qu'une demande d'info. Je cible mes envois.

Rien que de poser une question, je suis flippée. Je suis un auteur débutant, quoi. De toute façon, je suis nulle en relationnel de ce type. Je ne sais pas me vendre et j'en ai conscience. Ca ne m'aide pas à me sentir à l'aise.


> Amibe, je ne me vois pas faire autrement que solo. Le discours, "hello, j'ai fondé CoCyclics, ça donne une bonne raison de me lire", ne me semble pas adéquat. Ce sont mon texte et mes compétences d'auteur qui sont jugés, pas ma capacité d'administration de site, parce que le collectif ne tient pas debout grâce à moi, mais grâce aux gens qui le composent.

Donc solo.
Mais je vais en reparler, le sujet va revenir en force.

Ca me préoccupe, donc ce qui me préoccupe va à mes lecteurs. ;) (sinon, merci pour les compliments. Je pense que j'ai fait du bon travail, mais de là à dire si je vais trouver un preneur... Je crois que al chance a un epart importante dans ce genre d'entreprise.)


> Gaby: c'est sûr, Siwès va me permettre de gérer mon stress... La pauvre, gniarc gniarc, gniarc !

Anonyme a dit…

Je croise les doigts pour toi Syven :-)

J'imagine comme ça doit être stressant d'attendre ce genre de réponse...

Gros bisous !
Bool

Amibe_R Nard a dit…

Le fait que tu appartiennes (et utilises Cocyclics) me semble quand même un bon départ.
Le point principal est surtout que tu n'arrives pas chez eux - les éditeurs - par hasard, ni parce que leur maison d'édition te paraît prometteuse ou autre truc du genre.

Texte et compétences d'auteurs, c'est vrai... pour 50 % du boulot.
Le milieu de l'édition est petit, si tu connais un tel, qui connaît un tel, qui connaît un tel, tu as fait le tour de ce petit monde. (surtout en SFFF, Science-Fiction-Fantasy-Fantastique)

Et comme partout, quand tu t'adresses vraiment à la bonne personne (plutôt qu'à la boîte qui), ça change tout. Tu arrives au bon endroit, au bon moment (?), avec la bonne recommandation, en sachant ce qui se publie dans la collection visée. Tu obtiens alors les autres 50 % du boulot.

Ce qui laisse, grosso-modo, 1 à 2 % à la chance : le bon moment.
Directeur littéraire pas trop pris, calendrier avec un trou à l'horizon des deux prochaines années, retard d'un auteur de l'équipe.

Pourquoi 50/50... parce qu'un livre édité, c'est une relation humaine avec un éditeur ou un Dir. Litt.
Comme c'est une relation 50/50 avec le lecteur. (en bêta-lecture ou lorsque le livre est édité)

De plus, je le sais d'expérience, lorsque l'auteur prend en compte le lecteur dans son récit, il passe devant 99 % des premiers jets envoyés aux éditeurs. (oui, des premiers jets... Solo de chez solo. A peine le mot fin écrit, aussitôt envoyé)

Alors compliments ?
Pas de secret. Je pense que tu le sais, écrire un premier jet c'est entre 5 et 10 % du travail d'écrivain. Trouver un bon bêta-lecteur (un ou plus :-) ), bien chiant comme il faut, c'est au moins 30 % du boulot. Savoir trier dans ce qu'il/ils disent, les 10 % suivants pour obtenir le premier 50.

Tu as créé ou Co-créé Cocyclics.

Alors, pour toi, et vis-à-vis de Cocyclics, j'ai un peu (beaucoup ?) de mal à comprendre que tu n'utilises pas le questionnement envers certains membres de Cocy, pour les autres 50. (Jean-Claude D., ou Sybille... des gens implantés dans le milieu SFFF, auteurs eux-mêmes, ou encore l'expérience d'autres membres de Cocy qui sont en train de publier.)

Comme si tu devais aller au charbon toute seule... Ok, pour décrire l'expérience et le cheminement solo, je veux bien. Mais n'oublie pas que tu n'es pas toute seule... que tu as le vent, et le choeur de Cocyclics pour gonfler ta voile et ta timidité.
Et qu'à plusieurs, la réussite est optimisée. L'expérience de l'un, c'est l'expérience de tous.
Enfin, c'est de cette façon que je conçois une communauté. ;-)))

Aussi, la chance... ouais, bof !
Pour tous ceux que j'ai suivis, à part une question de temps, ça n'a jamais été une question de chance. Beaucoup de boulot, beaucoup d'entraide... mais de la chance. Rare. Très rare. Exceptionnelle. Et jamais dans la durée.
C'est long la carrière d'un auteur. Alors la chance... ;-)

Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard

Amibe_R Nard a dit…

P.S. :
> Amibe, je ne me vois pas faire autrement que solo. Le discours, "hello, j'ai fondé CoCyclics, ça donne une bonne raison de me lire", ne me semble pas adéquat.

Hello, nous avons fondé Cocyclics, avec un système de bêta-lectures qui nous oblige à retravailler le texte, pas une fois, ni deux fois, mais plusieurs fois. Sans pitié, ni complexe.
Le travail ne nous effraie pas... et nous cherchons maintenant des débouchés pour nos textes.

Aussi, je me permets de vous présenter ASLO ! (pour connaître notre progression ?)
Il cherche éditeur à marier. Pas sérieux, ni professionnel, s'abstenir. :o)))

Si tu cherches juste de l'info, c'est autrement plus sympa de représenter plusieurs auteurs potentiels... (si tu lis "acheteurs potentiels", tu es proche d'une réfléxion éditeur :-) )

> Ce sont mon texte et mes compétences d'auteur qui sont jugés, pas ma capacité d'administration de site,

Sauf que, tu verras plus souvent édités des profs, des rédacteurs ou des journalistes, ou autres gens de lettres... parce que le titre/la fonction permet (aux éditeurs) de croire en une certaine capacité d'écriture.

Ce que l'on fait dans la vie possède aussi son importance. Comme toute particularité qui permet d'animer une discussion ou un Buzz ! Bref, tout ce qui peut intriguer un lecteur au-delà du livre... Un livre, c'est aussi un auteur. (50/50)

> parce que le collectif ne tient pas debout grâce à moi, mais grâce aux gens qui le composent.

D'après l'expérience d'une coupure récente à Cocyclics, j'ai quand même l'impression que le système te doit beaucoup pour sa remise à la verticale.
Et qu'un certain nombre de vampires tournaient autour de ton cercueil, en attendant la résurrection.

To be Solo, or not Solo, this is never a good question.

Be aware, young writer, aware ! :-)