Enfin, ça y est, j'ai récupéré mes billets électroniques. Je balisais un peu de ne pas les voir tomber dans ma boite mail quand le site me précisait qu'ils avaient été émis et qu'on me souhaitait bon voyage. Surtout que le WE a été poisseux, la machine à laver le linge a rendu l'âme...
Donc, c'est officiel, je pars vendredi pour Lisbonne. Bien sûr, j'emmène mon eee pour profiter des transports en avion afin de corriger ASLO. Du moins, j'espère que Nereij ne va pas lever un veto. J'ai déjà pris un peu de retard dans mes corrections (en gros je n'ai quasi rien corrigé depuis mon anniversaire le 21 juillet dernier.)
Au programme, visites de la ville, plage, cafés concerts, boutique de tissus (e e e !)... Et au retour de Lisbonne, on a l'intention de profiter en famille de nos congés en Bretagne.
D'ici le départ jeudi soir, j'ai pas mal de choses à faire qui m'éloigneront du net, j'ai même déposé officiellement un congé chez CoCyclics et sur mon autre blog, Haricot primeur, donc officiellement, je vous quitte ici aussi jusqu'à la mi-aout !
Je vous ramènerai des images !
ps: je remercie encore mes chouettes amis & la famille pour ce départ au soleil ! Je vous préviens, l'an prochain, je re-fête mes trente ans !
lundi 28 juillet 2008
vendredi 25 juillet 2008
La tasse
J'ai un problème avec les tasses.
Tenez, il n'y a pas plus tard que quinze jours, j'ai cassé ma tasse à café du boulot. Je l'ai bêtement posée. A cheval sur le bord du lavabo. Ce qui a été assez exceptionnel, c'est qu'en fait elle a rebondi de son rebord, et s'est explosée contre le robinet, et l'un des éclats m'a entaillé la main.
Ma réputation n'est plus à faire au boulot de toute façon.
Du coup, quand samedi dernier on m'a offert une tasse kamkam avec socle et qui tourne sur son support, je n'ai pas fait attention qu'elle était en plastique. Mieux, je me suis dit qu'au moins je n'allais pas la casser.
Sauf qu'on m'a fait remarquer au bout d'une semaine que ce n'était pas une tasse mais un pot à crayons.
Tenez, il n'y a pas plus tard que quinze jours, j'ai cassé ma tasse à café du boulot. Je l'ai bêtement posée. A cheval sur le bord du lavabo. Ce qui a été assez exceptionnel, c'est qu'en fait elle a rebondi de son rebord, et s'est explosée contre le robinet, et l'un des éclats m'a entaillé la main.
Ma réputation n'est plus à faire au boulot de toute façon.
Du coup, quand samedi dernier on m'a offert une tasse kamkam avec socle et qui tourne sur son support, je n'ai pas fait attention qu'elle était en plastique. Mieux, je me suis dit qu'au moins je n'allais pas la casser.
Sauf qu'on m'a fait remarquer au bout d'une semaine que ce n'était pas une tasse mais un pot à crayons.
mercredi 23 juillet 2008
La cire
(Ca me fait tout bizarre de raconter ce genre de choses ici. Ce sont des anecdotes que j'évite soigneusement de raconter d'habitude. Enfin, jusqu'à ce que Nereij me tire les vers du nez.)
La semaine dernière, avec le retour du soleil, j'ai aussi assisté à un retour triomphal de ma pilosité. Je descends directement d'un gorille (mon père) et ma mère n'a pas eu le bon coeur de me donner son gêne anti-poil qui fait que si elle se rase les pattes, elle est tranquille pendant quinze jours-trois semaines (non, ça ne saute pas une génération, Haricot est déjà très poilu pour un petit bébé de son âge).
Vous apprendrez que pour mes 29 ans, mon cher et tendre époux m'a offert une journée beauté que j'ai effectuée au mois de juin. C'était super sauf que primo, la dame ne me parlait pas pour que je me détende (ne pas parler si je n'ai pas un écran devant moi ou un livre, c'est une punition); et deuzio, la dame m'a épilée pendant près de trois heures, insistant même pour me faire aussi les avant-bras.
Moi: Non-non, ça ne me gêne pas les poils sur les bras.
Elle: Mais si, mais si, il faut !
J'ai cédé, et elle m'a arraché ma fourrure, ce qui m'a permis de découvrir que j'avais des grains de beauté là aussi.
Passons.
Pendant un bon mois, grâce à son acharnement et à son esprit professionnel à toute épreuve, je n'ai pas eu trop grand chose à faire pour rester "propre". Mais toute bonne chose a une fin, évidemment.
Donc la semaine dernière, j'ai acheté des bandes jetables très efficaces, mais pas assez nombreuses. Du coup, dans mon supermarché, je me suis laissée séduire par la cire super top moumoute institute de mes fesses, celle que quand on se l'étale sur la peau, elle sent la cerise, elle durcit, et pof on arrache. Ouille, aille ! Mais les résultats n'ont pas été à la hauteur de mes espérances. Trop de poils en ont réchappé, les infâmes ! J'ai donc bien l'intention de retourner voir la sadique avant mon départ en vacances.
Le pire, c'est que cette saleté de cire faisait plein de fils, et que pour la faire partir il faut la gratter. Comme j'ai eu la bonne idée de m'épiler dans la cuisine (à côté du micro-onde), j'en ai mis plein le parquet en merbeau. J'ai passé un certain temps à gratter le sol, sous le fouet de Nereij, qui rappelons-le, tient à son parquet comme à la prunelle de ses yeux.
Ceci dit, ce n'est pas sur le parquet que j'ai mis le plus de cire. Non, c'est bien sur mes jambes.
Plein de petits morceaux sont restés collés.
Tout pitis.
Tout violets.
Comme de minuscules marques de coups.
Que chaque jour, depuis le 14 juillet, je gratte (ma grande occupation aux toilettes — toujours la classe, je me souviens enfin pourquoi je ne raconte pas ma vie sur mon "beau" blog.)
Non mais ne rigolez pas trop s'il vous plaît. Ca pourrait vous arriver (ou pas).
Et puis ça ne se voit presque pas quand je suis en sarouel.
:D
La semaine dernière, avec le retour du soleil, j'ai aussi assisté à un retour triomphal de ma pilosité. Je descends directement d'un gorille (mon père) et ma mère n'a pas eu le bon coeur de me donner son gêne anti-poil qui fait que si elle se rase les pattes, elle est tranquille pendant quinze jours-trois semaines (non, ça ne saute pas une génération, Haricot est déjà très poilu pour un petit bébé de son âge).
Vous apprendrez que pour mes 29 ans, mon cher et tendre époux m'a offert une journée beauté que j'ai effectuée au mois de juin. C'était super sauf que primo, la dame ne me parlait pas pour que je me détende (ne pas parler si je n'ai pas un écran devant moi ou un livre, c'est une punition); et deuzio, la dame m'a épilée pendant près de trois heures, insistant même pour me faire aussi les avant-bras.
Moi: Non-non, ça ne me gêne pas les poils sur les bras.
Elle: Mais si, mais si, il faut !
J'ai cédé, et elle m'a arraché ma fourrure, ce qui m'a permis de découvrir que j'avais des grains de beauté là aussi.
Passons.
Pendant un bon mois, grâce à son acharnement et à son esprit professionnel à toute épreuve, je n'ai pas eu trop grand chose à faire pour rester "propre". Mais toute bonne chose a une fin, évidemment.
Donc la semaine dernière, j'ai acheté des bandes jetables très efficaces, mais pas assez nombreuses. Du coup, dans mon supermarché, je me suis laissée séduire par la cire super top moumoute institute de mes fesses, celle que quand on se l'étale sur la peau, elle sent la cerise, elle durcit, et pof on arrache. Ouille, aille ! Mais les résultats n'ont pas été à la hauteur de mes espérances. Trop de poils en ont réchappé, les infâmes ! J'ai donc bien l'intention de retourner voir la sadique avant mon départ en vacances.
Le pire, c'est que cette saleté de cire faisait plein de fils, et que pour la faire partir il faut la gratter. Comme j'ai eu la bonne idée de m'épiler dans la cuisine (à côté du micro-onde), j'en ai mis plein le parquet en merbeau. J'ai passé un certain temps à gratter le sol, sous le fouet de Nereij, qui rappelons-le, tient à son parquet comme à la prunelle de ses yeux.
Ceci dit, ce n'est pas sur le parquet que j'ai mis le plus de cire. Non, c'est bien sur mes jambes.
Plein de petits morceaux sont restés collés.
Tout pitis.
Tout violets.
Comme de minuscules marques de coups.
Que chaque jour, depuis le 14 juillet, je gratte (ma grande occupation aux toilettes — toujours la classe, je me souviens enfin pourquoi je ne raconte pas ma vie sur mon "beau" blog.)
Non mais ne rigolez pas trop s'il vous plaît. Ca pourrait vous arriver (ou pas).
Et puis ça ne se voit presque pas quand je suis en sarouel.
:D
Je ne vous écris pas...
Parce que je suis fatiguée. On ne se fait plus toute jeune, que voulez-vous... :D
Finalement, je vis assez bien ma fraîche trentaine. J'ai mal au cou parce que je me suis trop déhanchée samedi soir, et j'ai un bleu aussi, sur la cuisse (je me rappelle vaguement avoir rebondi contre une table). Les petits vieux ça râle, ça se plaint !
Si je fais le compte, comme me l'ont fait remarquer la foultitude d'amis venus me faire une surprise pour ne pas que je me morfonde d'être entrée dans une nouvelle décade, je n'ai pas si mal travaillé ces dix dernières années. Un mari, un chat, un bébé, une maison, du travail, plein d'amis fidèles... Un deuxième roman achevé, quelques nouvelles publiées... Le bilan est bon.
:D
Par contre, il paraît que je pourrais écrire un livre en racontant mes petites anecdotes personnelles, sachant que l'hitoire de la chèvre a obtenu la palme samedi soir. Je croyais l'avoir écrite quelque part sur mon ancien blog, mais il semble que non.
Ca pourrait peut-être alimenter ce blog entre deux expérimentations de couture (je fais des trucs hyper moches en ce moment, immontrables). Qu'est-ce que vous en pensez? De toute façon, il paraît que le ridicule ne tue pas.
Finalement, je vis assez bien ma fraîche trentaine. J'ai mal au cou parce que je me suis trop déhanchée samedi soir, et j'ai un bleu aussi, sur la cuisse (je me rappelle vaguement avoir rebondi contre une table). Les petits vieux ça râle, ça se plaint !
Si je fais le compte, comme me l'ont fait remarquer la foultitude d'amis venus me faire une surprise pour ne pas que je me morfonde d'être entrée dans une nouvelle décade, je n'ai pas si mal travaillé ces dix dernières années. Un mari, un chat, un bébé, une maison, du travail, plein d'amis fidèles... Un deuxième roman achevé, quelques nouvelles publiées... Le bilan est bon.
:D
Par contre, il paraît que je pourrais écrire un livre en racontant mes petites anecdotes personnelles, sachant que l'hitoire de la chèvre a obtenu la palme samedi soir. Je croyais l'avoir écrite quelque part sur mon ancien blog, mais il semble que non.
Ca pourrait peut-être alimenter ce blog entre deux expérimentations de couture (je fais des trucs hyper moches en ce moment, immontrables). Qu'est-ce que vous en pensez? De toute façon, il paraît que le ridicule ne tue pas.
jeudi 17 juillet 2008
Mon bobo à l'oeil
J'avais oublié de répondre aux commentaires, donc voici quelques news. J'ai un genre d'inflammation-gite récidiviste. Du coup, j'ai droit à un traitement d'un mois.
Vive les gouttes !
Vive les gouttes !
jeudi 10 juillet 2008
[ECHANGE] Poch-eee-tte "jean book"
Voici ma petite dernière, la poch-eee-tte "jean book". Tout plein de photos sur l'abum suivant: http://www.flickr.com/photos/27912371@N04/sets/72157605763616090/
Détails de l'échange
Je l'envoie par courrier postal à qui est preneur contre l'un des livres suivants une fois celui-ci ou sa facture reçu(e):
* GeMs, Tome 2 : Paradis artificiels, de Corinne Guitteaud et Isabelle Wenta, Editions Atalante
* Petits arrangements avec l'infâme, Patricia Parry, éditions Seuil
* Féérie pour les ténèbres, Tome 2 Les nuits vénéneuses, Jérôme Noirez, éditions Nestiveqnen
Précisez bien le nom de la pochette (jean book) dans le titre de votre e-mail à envoyer à les_mondes_de_syven[AT]yahoo[dot]fr
Caractéristiques
- Dimensions eee 701 ou 900 (900 vérifié)
- poids de moins de 100 g
- tissu coton, lavable en machine (même si je conseille un lavage à la main).
- boutons pressions
- zip sur doublure chocolat
Détails de l'échange
Je l'envoie par courrier postal à qui est preneur contre l'un des livres suivants une fois celui-ci ou sa facture reçu(e):
* GeMs, Tome 2 : Paradis artificiels, de Corinne Guitteaud et Isabelle Wenta, Editions Atalante
* Petits arrangements avec l'infâme, Patricia Parry, éditions Seuil
* Féérie pour les ténèbres, Tome 2 Les nuits vénéneuses, Jérôme Noirez, éditions Nestiveqnen
Précisez bien le nom de la pochette (jean book) dans le titre de votre e-mail à envoyer à les_mondes_de_syven[AT]yahoo[dot]fr
Caractéristiques
- Dimensions eee 701 ou 900 (900 vérifié)
- poids de moins de 100 g
- tissu coton, lavable en machine (même si je conseille un lavage à la main).
- boutons pressions
- zip sur doublure chocolat
Panique à bord
Bon, on est le 10 juillet.
Rappelez-vous il y a trois mois, je n'avais plus qu'un oeil.
Un mois plus tard, re-belote, je n'avais plus qu'un oeil.
Ce matin, outch, ça recommence à me lancer.
J'ai appelé un certain nombre de cabinets. Mais oui, si, j'ai trouvé quelqu'un qui me prend demain matin à neuf heures et quart pour me regarder mon joli n-oeil.
Rhaaa...
Ah, au fait, allez là pour voir ma super turbulette qui déchire tout tellement elle rocke sa mémère !
Et en plus, je vais mettre une pochette en ligne ! Je l'avais oubliée, mais j'en ai une de prête !
edit: j'ai mis le lien pour la turbulette ! :D
Rappelez-vous il y a trois mois, je n'avais plus qu'un oeil.
Un mois plus tard, re-belote, je n'avais plus qu'un oeil.
Ce matin, outch, ça recommence à me lancer.
J'ai appelé un certain nombre de cabinets. Mais oui, si, j'ai trouvé quelqu'un qui me prend demain matin à neuf heures et quart pour me regarder mon joli n-oeil.
Rhaaa...
Ah, au fait, allez là pour voir ma super turbulette qui déchire tout tellement elle rocke sa mémère !
Et en plus, je vais mettre une pochette en ligne ! Je l'avais oubliée, mais j'en ai une de prête !
edit: j'ai mis le lien pour la turbulette ! :D
mardi 8 juillet 2008
Pétard !
Pétard de mortadelle ! J'ai oublié mon carnet.
Celui-là.
C'est très ennuyeux. Parce que ce midi, j'attaque les corrections. Vous ne comprenez rien, c'est normal. J'ai besoin de ça pour noter à l'écrit mon "plan". Je planifie toujours les points que je corrige. Et comme mon eee n'a pas 2 écrans et que rien ne me saoule plus que de vagabonder d'un fichier ouvert à un autre, j'ai besoin de mon carnet pour ne pas perdre mon fil directif (je suis à la limite de l'impropre là). Oui, je profite du luxe de deux écrans au boulot, c'est la panacée. On s'habitue vite au superflu qui ne l'est plus.
Pour en revenir à nos râtures, je suis un genre de fétichiste. Je ne peux pas travailler sans mes outils. En plus, je suis une obsessionnelle (je parie que les docteurs adoreraient s'âbimer dans les méandres de ma bêtise). Donc sans mes outils, j'ai peur de faire du mauvais travail. Quelle sale bête je fais. Je vais aller me chercher un cahier au stand fourniture du plus gentil employeur du monde, histoire de ne pas me retarder.
N'empêche je suis dégoûtée. On a failli prendre des billets pour Londres la semaine dernière, et finalement, les taxes d'aéroport coutant une fortune, le projet a avorté dans l'oeuf. Ca faisait trop cher pour très peu de temps sur place. Trop nul.
Je me voyais déjà...
Dans l'East End à humer les odeurs, sur le port, à chercher mon itinéraire.
Dans St Pancras Old Church à chercher mes portes dérobées et à fureter entre les soutanes sous un prétexte fallacieux.
Dans les quartiers de Londres à choisir de nouvelles rues, photos à l'appui, pour localiser les demeures de mes personnages.
Geez.
Celui-là.
C'est très ennuyeux. Parce que ce midi, j'attaque les corrections. Vous ne comprenez rien, c'est normal. J'ai besoin de ça pour noter à l'écrit mon "plan". Je planifie toujours les points que je corrige. Et comme mon eee n'a pas 2 écrans et que rien ne me saoule plus que de vagabonder d'un fichier ouvert à un autre, j'ai besoin de mon carnet pour ne pas perdre mon fil directif (je suis à la limite de l'impropre là). Oui, je profite du luxe de deux écrans au boulot, c'est la panacée. On s'habitue vite au superflu qui ne l'est plus.
Pour en revenir à nos râtures, je suis un genre de fétichiste. Je ne peux pas travailler sans mes outils. En plus, je suis une obsessionnelle (je parie que les docteurs adoreraient s'âbimer dans les méandres de ma bêtise). Donc sans mes outils, j'ai peur de faire du mauvais travail. Quelle sale bête je fais. Je vais aller me chercher un cahier au stand fourniture du plus gentil employeur du monde, histoire de ne pas me retarder.
N'empêche je suis dégoûtée. On a failli prendre des billets pour Londres la semaine dernière, et finalement, les taxes d'aéroport coutant une fortune, le projet a avorté dans l'oeuf. Ca faisait trop cher pour très peu de temps sur place. Trop nul.
Je me voyais déjà...
Dans l'East End à humer les odeurs, sur le port, à chercher mon itinéraire.
Dans St Pancras Old Church à chercher mes portes dérobées et à fureter entre les soutanes sous un prétexte fallacieux.
Dans les quartiers de Londres à choisir de nouvelles rues, photos à l'appui, pour localiser les demeures de mes personnages.
Geez.
lundi 7 juillet 2008
Yata !
635 494 signes, c'est la taille du premier jet d'Au Sortir de l'Ombre.
Au terme d'un WE de tergiversation (des heures et des heures à pseser le pour et le contre pour échapper à mon syndrôme de jeune écrivain (oui, j'ai déjà un deuxième opus en tête alors que j'avais juré que ce ne serait qu'un one-shot, mais celui-ci devrait s'auto-suffire avec ce que j'ai écrit), donc je disais au terme d'un long Week-End, j'ai posé le mot FIN. C'est fou ce que ces trois lettres pèsent lourds.
Enfin. Fini.
Je n'ai plus qu'à relire.
Mon fichier de points à revoir est une liste d'une bonne page. Mais c'est très faisable.
jeudi 3 juillet 2008
La suite
Je n'ai plus qu'à poser la dernière équation. A vérifier les éléments, à calculer, et à achever. A décider de ce que je laisse en suspens. J'aime les fins ouvertes, rappelez-vous. Il ne me reste que quelques lignes à écrire. Je ne peux pas faire ça dans ma voiture, ou à la k'fet' de l'iKéha. Je vais me poser calmement chez moi, ce soir, en toute tranquilité. C'est amusant de voir à quel point mon personnage et moi-même nous ressemblons à ce stade de cette aventure. Surtout qu'en réalité, je suis celle qui tient la plume.
Il est aussi intéressant de constater que je porte le même soin à la rédaction du final qu'à celle du prologue. Je l'avais longuement travaillé avant de débuter le roman à proprement parler. Sans doute pour me donner envie de continuer. Là, je travaille avec énergie à cet achèvement. Et une fois celui-ci bouclé, je vais attaquer tout de suite les corrections. Je ne le ferai lire à personne prématurément. Je ne fais jamais rien relire dont je ne sois un minimum satisfaite.
Pourquoi ? Ah ah ah. Non, ce n'est pas pour me faire mousser. C'est parce que j'ai peur. Je ne veux pas qu'on le trouve mauvais, parce qu'un premier jet non relu est toujours mauvais (en tout cas, un premier jet de Syven l'est). Un premier jet est plein de petites fautes d'orthographe et grammaire, de structure, de scénario, lesquelles, par accumulation, rendent la lecture insoutenable. Je n'imposerai jamais une telle torture à quiconque (non-non, je n'exagère pas :D Je l'ai déjà fait, c'ets pour cela que je ne le referai plus pour être honnête).
Je me trompe sans doute, mais je crains singulièrement que certains s'attendent à mieux que ce dont je suis capable. Je me mets la pression toute seule comme une grande, mais avouez qu'il est toujours désagréable de décevoir.
Une fois ma propre correction terminée, j'ai bien envie de me cantonner à mes bêta-lecteurs habituels:
Donc, venons-en au coeur du problème. Je suis sûre que ma mère fera preuve de spontanéité, et mon père m'a déjà promis qu'il le lirait (ce qui est angoissant car il n'a pas lu un seul de mes textes à ce jour). Ils m'ont tout de même financé mon eee pour que je le finisse. J'ai un peu peur à ce qu'ils s'attendent à ce que naturellement, je sois ensuite éditée, et que je leur paye une nouvelle baraque. (Je plaisante. Ou pas.)
M'enfin, au moins là, j'ai bon: y'a du sang et du suspens. Ma mère ne va pas me rendre mon texte, découragée, en me disant: "Tu as encore essayé d'être drôle. Tu es meilleure avec du sang et des meurtres. Ou de la fantasy, c'était bien la fantasy." Mais pourquoi est-ce que j'en viens à penser à des trucs pareils dans un moment aussi crucial ??? Pourquoi ?!!
...
N'empêche, c'est injuste. Si Maman aime, je ne pourrai même pas le mettre sur la lettre que j'enverrai aux éditeurs.
D'un autre côté, je crois que si Maman aime, je prendrai mieux les refus des éditeurs.
Je ne sais pas ce qui m'a pris de me mettre à écrire moi.
Il est aussi intéressant de constater que je porte le même soin à la rédaction du final qu'à celle du prologue. Je l'avais longuement travaillé avant de débuter le roman à proprement parler. Sans doute pour me donner envie de continuer. Là, je travaille avec énergie à cet achèvement. Et une fois celui-ci bouclé, je vais attaquer tout de suite les corrections. Je ne le ferai lire à personne prématurément. Je ne fais jamais rien relire dont je ne sois un minimum satisfaite.
Pourquoi ? Ah ah ah. Non, ce n'est pas pour me faire mousser. C'est parce que j'ai peur. Je ne veux pas qu'on le trouve mauvais, parce qu'un premier jet non relu est toujours mauvais (en tout cas, un premier jet de Syven l'est). Un premier jet est plein de petites fautes d'orthographe et grammaire, de structure, de scénario, lesquelles, par accumulation, rendent la lecture insoutenable. Je n'imposerai jamais une telle torture à quiconque (non-non, je n'exagère pas :D Je l'ai déjà fait, c'ets pour cela que je ne le referai plus pour être honnête).
Je me trompe sans doute, mais je crains singulièrement que certains s'attendent à mieux que ce dont je suis capable. Je me mets la pression toute seule comme une grande, mais avouez qu'il est toujours désagréable de décevoir.
Une fois ma propre correction terminée, j'ai bien envie de me cantonner à mes bêta-lecteurs habituels:
- Ma So (très fine analyste de style comme de tout)
- Mon Nereij (qui critiquera tout ce qu'il peut sans se forcer)
- Ma Blacky (parce qu'elle a un oeil remarquable)
- Ma mère (si j'ai le courage)
Donc, venons-en au coeur du problème. Je suis sûre que ma mère fera preuve de spontanéité, et mon père m'a déjà promis qu'il le lirait (ce qui est angoissant car il n'a pas lu un seul de mes textes à ce jour). Ils m'ont tout de même financé mon eee pour que je le finisse. J'ai un peu peur à ce qu'ils s'attendent à ce que naturellement, je sois ensuite éditée, et que je leur paye une nouvelle baraque. (Je plaisante. Ou pas.)
M'enfin, au moins là, j'ai bon: y'a du sang et du suspens. Ma mère ne va pas me rendre mon texte, découragée, en me disant: "Tu as encore essayé d'être drôle. Tu es meilleure avec du sang et des meurtres. Ou de la fantasy, c'était bien la fantasy." Mais pourquoi est-ce que j'en viens à penser à des trucs pareils dans un moment aussi crucial ??? Pourquoi ?!!
...
N'empêche, c'est injuste. Si Maman aime, je ne pourrai même pas le mettre sur la lettre que j'enverrai aux éditeurs.
D'un autre côté, je crois que si Maman aime, je prendrai mieux les refus des éditeurs.
Je ne sais pas ce qui m'a pris de me mettre à écrire moi.
mardi 1 juillet 2008
Plus qu'une page
Le mariage auquel j'ai assisté m'a coupé la voix. Littéralement. Je suis aphone. J'ai trop mal à la gorge, mais je ne suis pas enrhumée. Si ça persiste, je suis bonne pour l'ORL.
Ce matin, j'ai essayé mes deux derniers sacs (l'eee-toile et la poch-eee-tte jean) à un 900. Ca allait nickel chrome. J'étais très très contente.
Et je n'ai plus qu'une seule scène à écrire pour clore Au Sortir de l'Ombre. Après j'embraye sur la relecture, direct. Ce que j'ai écrit ce midi ne me staisfait pas, il faut que ce soit mieux que ça, mais je le retravaillerai ce qu'il faut un peu plus tard.
J'ai beaucoup de problèmes à résoudre, des ajustements de l'intrigue, du rééquilibrage dans la succession des chapitres, plus toutes les petites intro de chapitre qui renseignent sur les monstres de l'ombre. Ca se fera bien, je le sens. Et puis je travaille très bien le midi dans ma voiture.
Je vais pouvoir penser à mon prochain roman. La Course de la Lumière ? Peut-être. J'y pense beaucoup en ce moment. Mais suis-je prête à revenir à mon vieil amour ?
Est-ce qu'un roman est comme un mec ? Quand on le quitte, on y revient rarement. Mais si c'est un docteur mamour, ses beaux yeux noirs n'en valent-ils pas la peine ? (Ouais bon, je sais bien, je suis rien qu'une greluche et j'adore Greys Anatomy, j'assume !)
Ce matin, j'ai essayé mes deux derniers sacs (l'eee-toile et la poch-eee-tte jean) à un 900. Ca allait nickel chrome. J'étais très très contente.
Et je n'ai plus qu'une seule scène à écrire pour clore Au Sortir de l'Ombre. Après j'embraye sur la relecture, direct. Ce que j'ai écrit ce midi ne me staisfait pas, il faut que ce soit mieux que ça, mais je le retravaillerai ce qu'il faut un peu plus tard.
J'ai beaucoup de problèmes à résoudre, des ajustements de l'intrigue, du rééquilibrage dans la succession des chapitres, plus toutes les petites intro de chapitre qui renseignent sur les monstres de l'ombre. Ca se fera bien, je le sens. Et puis je travaille très bien le midi dans ma voiture.
Je vais pouvoir penser à mon prochain roman. La Course de la Lumière ? Peut-être. J'y pense beaucoup en ce moment. Mais suis-je prête à revenir à mon vieil amour ?
Est-ce qu'un roman est comme un mec ? Quand on le quitte, on y revient rarement. Mais si c'est un docteur mamour, ses beaux yeux noirs n'en valent-ils pas la peine ? (Ouais bon, je sais bien, je suis rien qu'une greluche et j'adore Greys Anatomy, j'assume !)
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