Le voyage
Cela m'arrive rarement. J'avais toutes mes affaires (y compris la trousse de toilette ET les chaussettes— j'ai des difficultés à partir avec les deux). Mes syno étaient imprimés, mon eee et mon téléphone chargés.
Je suis arrivée avec 15 minutes d'avance à la gare. Exceptionnel pour moi.
Eh ben j'ai failli râter mon train.
Mon moneo était déchargé et j'avais du liquide, mais en billets, pas en pièces. Difficile de mettre les billets dans le parcmètre. Autant vous dire qu'à la gare de Brest, les échoppes m'ont ri au nez quand je leur ai demandé de la monnaie. Sympa hein? Heureusement, un couple de jeunes retraités qui chargeait son coffre m'a sauvée.
J'ai posé mes fesses sur mon siège, le train est parti dix secondes plus tard.
Chez mon ami
On a joué jusqu'à 4h00 du mat'. Ca m'avait manqué.
A 7h00, j'étais réveillée par la peur de ne pas me réveiller.
Au salon
Rha la la. Incroyable, gigantesque, des livres partout !
CoCyclics ? Un bonheur, des retrouvailles, des rencontres !
Je ne vais pas vous faire le détaillé de la journée, je vais plutôt parler de mon ressenti. C'était magique, parce qu'il y a une très forte alchimie dans notre groupe. Tout est né d'une idée un peu folle d'échange et d'entraide mutuelle. Nous partageons passions et aspirations, et c'est ce qui fait que nous nous entendons merveilleusement bien. Au restau le soir, c'était encore plus magique. J'ai fait un discours. J'ai été applaudie. Mais je crois que j'ai manqué l'occasion d'exprimer quelque chose que je ressens très fort. J'aurais dû les applaudir eux. Tous ces doux dingues passionnés qui s'investissent à fond dans ce collectif ne se rendent pas assez compte que si ça fonctionne, c'est surtout grâce à eux. OK, j'ai lancé le collectif, mais sans eux, il n'existerait pas.
Je me suis aperçue que beaucoup de monde connaissait les aventures de Robert, même des auteurs que je ne connais pas du tout. Ca m'a fait plaisir. Robert est né d'un besoin égoïste de faire le point sur les différentes techniques à ma disposition pour écrire. Et finalement, il aide pas mal de gens. C'est génial, non?
Ensuite, il y a eu les rencontres avec les éditeurs. La promo pour CoCyclics (la distribution de cartes) devait les sensibiliser à notre démarche pour que si un jour ils reçoivent un roman estampillé CoCyclics, ils se disent, "tiens, l'auteur a fait un vrai boulot de relecture". Ca ne vous paraîtra pas grand chose peut-être, mais je pense que ça aidera à donner envie aux éditeurs de lire le roman en question.
Sinon, j'ai eu une confirmation. Je n'ai pas les talents d'une grande commerciale. Heureusement que d'autres oui ! NB, Blacky, Bénédicte, Garulfo, et Ness du Frat ont fait notre promo. Enfin quand même, le Diable Vauvert avait entendu parler de nous. Pas mal, non? (Et merci à Black Mamba !)
Pour mes syno, humm, comment dire?
Le salon du livre n'est pas le lieu propice pour les donner aux éditeurs. Il y a un monde fou et l'objectif est de vendre des livres. J'ai tenté le coup quand même. Et Terre de brume m'en a pris un. Les autres m'ont encouragée à faire un envoi courrier. Je le saurai pour la prochaine fois, et je suis ravie, mine de rien.
Question bouquins, j'ai explosé mon budget livre. J'ai déjà lu quelque part que les wannabe n'achetaient pas de livres, eh bien je crois honnêtement que c'est faux. Les vrais wannabesont des auteurs passionnés par la littérature, ils achètent des livres. Pleins. Ils deviennent dingues au salon du livre. Au restau le soir avec les copains de CoCyclics, vous auriez vu le tas de sacs de livres entassés sur le côté, vous en auriez eu la preuve.
Et puis pas que des livres hein ! On a pris des fanzines aussi. Je vais lancer une chaîne, et aussi un post sur tintamare sur tout ce qu'on a acheté. ^^
Ah, et demain je vous fais un post sur ce que j'ai reçu. J'ai eu des cadeaux. Je sais, c'est dingue.Je me rends compte seulement maintenant que CoCyclics, c'est énorme.
Un seul bémol: j'ai râté mère indigne et Angel coin coin. Je suis trop fan. J'ai lu le message d'Elodie sur mon portable, j'ai couru, je me suis paumée, et j'ai râté les deux. Tant pis, une prochaine fois. Mais je ne peux pas me plaindre.
C'était troooooooop bien.