Aujourd'hui je porte des bottines. Quand je marche, ça fait clac-clac. Pas n'importe quel clac-clac, non, un clac-clac majestueux. Avec les talons, je suis plus grande, j'ai l'impression d'être un cheval. Même pas un percheron, parce que j'ai de longues jambes. J'allonge les pas, je roule du train, et je jouis de cette sonorité. Tout le monde m'entend parader.
Dommage qu'on m'ait attelée.
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Des fois, quand je relis mes posts de blog (surtout l'ancien), je ne me reconnais pas. J'ai l'impression de lire une étrangère. Ca me fait peur ça, de ne pas reconnaître la moi au passé. Elle n'est que du vent filligrané sur un support numérique. C'est inquiétant.
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J'écris beaucoup en ce moment. C'est bon signe, ou pas. Quand j'écris, c'est que j'ai besoin de me libérer. L'oppression est multiple. Le bonheur et la frustration cohabitent. Ne suis-je qu'un torchon que se disputent mes vagues à l'âme ?
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J'ai retrouvé un morceau de chocolat dans mon tiroir. En réalité, pour me sentir bien, il me suffit d'avoir le ventre plein.
1 commentaire:
Jolie note, m'dame. Tu m'as fait sourire.
L'écriture, ça serait un peu comme une lime à barreaux... tu crois pas? ;-)
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