J'ai imprimé la première mouture d'AuSortir de l'Ombre et je m'attèle un peu à la relecture le soir dans mon lit (ne criez pas victoire, c'est arrivé une fois depuis vendredi dernier ; il faut avouer que j'ai des poches sous les yeux jusqu'aux genoux).
Je me rends compte à la lecture des premières pages, que la façon dont je me suis mise à ce roman transparaît dans la forme. Les 100 000 premiers signes ont été pondus d'un bloc, en l'espace d'un mois, ils sont très liés. Il va me falloir retracer le synopsis en fonction de ce qui est écrit pour y insérer de la bonne façon les intrigues collatérales.
Si je me penche sur les derniers chapitres en date, le récit me paraît plus morcelé. Les chapitres sont un assemblage de scènes, ils témoignent de ma façon de penser et de m'organiser pour écrire : l'irrégularité transparaît, je ne visualise plus un chapitre comme un ensemble. Heureusement, je m'y remets chaque midi (ou presque) en semaine depuis que j'ai mon eee (merci papa, merci maman)
Cela pose un problème de cohérence et de structure que je corrigerai une fois le premier jet écrit. Ce n'est déjà pas si mal de s'en rendre compte. Je me demande si cela vaut pour tout écrivain. Cela me paraît logique d'être plus équitable entre scènes et transitions quand on progresse vite. Quand je progresse lentement, je prépare très longuement chaque scène, et à la rédaction, je me focalise dessus.
Mouais. Tout cela est terriblement intéressant.
2 commentaires:
Si si c'est intéressant... Même pour les non-écrivains. En effet, c'est en lisant ce genre de post que je sais pourquoi je n'écris pas ! ;)
Il faut dire que tu t'es attaquée à une sacrée entreprise. Déjà rien que dans mes courts textes, je trouve que y a toujours un sacré boulot... alors je n'ose imaginer plus conséquent.
Bon courage, en tout cas. ;-)
Enregistrer un commentaire